Malgré toutes les campagnes de sensibilisation et les actions de lutte contre le piratage informatique, le phénomène n’a pas régressé en Côte d’Ivoire encore dans plusieurs pays d’Afrique, notamment au Sénégal et au Cameroun.
Selon la Business Software Alliance (BSA) le taux de piratage des logiciels en Afrique de l’Ouest et du Centre en 2011 est resté stagnant pour une valeur commerciale qui atteint la somme supérieure à 17 milliards de francs CFA contre environ 13 milliards en 2012. 81% des logiciels déployés sur les Ordinateurs Personnels au cours de cette année ont été piratés. C'est une légère augmentation (1 %) du taux de piratage par rapport à 2010 dans la région et constitue presque le double du taux mondial de piratage de logiciels informatique, qui se situe à 42 %. C’est l’une des conclusions de la Business Software Alliance (BSA), la principale association mondiale de l'industrie du logiciel, dans le rapport 2011 BSA Global Software Piracy Study, qui évalue l'état du piratage de logiciels dans le monde entier.
Selon cette étude de la BSA, les efforts soutenus pour réduire l’impact négatif important du piratage sur l’économie des pays de WCA n’ont pas eu le résultat désiré en raison du fait qu’ils n’ont eu que très peu ou alors aucun impact. En 2012, le taux de piratage pour le Cameroun était de 82%. En 2011, on est passé à 83%. Précédemment à 79%, la Côte d’Ivoire se situe à 81%. Le Sénégal est quant à lui resté stable en se maintenant à 78%.
Il faut noter que l’étude révèle que des personnes qui ont fait partie de l’échantillon de l’enquête reconnaissent qu’elles piratent tout le temps ou la plupart du temps tandis que 43% disent qu'elles le font de temps en temps ou rarement.
"Si 57% des participants au niveau mondial admettaient qu'ils volent à l'étalage, même rarement, les autorités réagiraient immédiatement pour résoudre le problème. Le piratage de logiciels exige une réponse semblable; des initiatives d’éducation et de sensibilisation intensive du public ainsi que des activités de répression le cas échéant », a déclaré Dale Waterman, Responsable Juridique pour les questions de Piratage pour la région Moyen Orient et Afrique à Microsoft, un membre de la BSA.
Les progrès accomplis par plusieurs pays dans la réduction graduelle du taux de piratage à travers le monde démontrent la valeur des efforts soutenus contre le piratage. La BSA a confirmé qu'il existe des mesures qui ont fait leurs preuves et que les gouvernements du monde entier peuvent adopter pour réduire efficacement le piratage:
• Améliorer l'éducation et la sensibilisation sur le piratage de logiciels et les droits à la propriété intellectuelle, en collaboration avec l'industrie et les autorités.
• Moderniser la protection des logiciels et autres éléments protégés par les droits d’auteurs pour suivre les innovations telles que le Cloud Computing et le développement des appareils mobiles en réseau.
• Renforcer l'application des lois sur la propriété intellectuelle à travers des ressources dédiées, y compris les unités spécialisées chargées du contrôle, la formation des forces de l'ordre et des fonctionnaires judiciaires et l'amélioration de la coopération transfrontalière entre les services de répression.
• Donner l'exemple en utilisant uniquement des logiciels avec licence complète, la mise en œuvre de programmes de Software Asset Management (SAM), et la promotion de l'utilisation de logiciels légaux dans le secteur public, et parmi tous les prestataires de services et les fournisseurs de l’Etat.
« Notre expérience à travers le monde suggère que lorsque le gouvernement participe activement à l'éducation et à la prévention à long terme et prend des mesures coercitives appropriées pour s'assurer que ceux qui piratent soient sanctionnés par la loi, le pays voit ensuite des réductions significatives du taux de piratage de logiciels. Cela profiterait à tout l'écosystème informatique de WCA », a déclaré Dale Waterman.
« Le piratage de logiciels continue de nuire à l'économie mondiale, à l'innovation en matière de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et la création d'emplois», a déclaré le président et Directeur Général de la BSA, Robert Holleyman. «Les gouvernements doivent prendre des mesures pour moderniser leurs lois sur la propriété intellectuelle et augmenter les efforts pour que les pirates de logiciels soient réellement sanctionnés.»
L'étude constate que les taux de piratage des marchés émergents surpassent ceux des marchés matures – 68% contre 24%, en moyenne - et les marchés émergents sont responsables en grande partie de l'augmentation globale du manque à gagner lié au piratage. Cela permet de comprendre la dynamique de marché liée au taux de piratage, qui s’est situé à 42% à l’échelle mondiale en 2011, alors que la constante expansion des marchés émergents a contribué à l’augmentation du manque à gagner lié au piratage à 63,4 milliards de dollars.
Dans l’étude de la BSA, on peut noter d’autres résultats non moins importants :
• Les pirates de logiciels les plus réguliers sont majoritairement les jeunes et les hommes. Majoritairement, ils vivent dans un pays émergent plutôt qu’un pays développé (38% contre 15%).
• A la différence des autres utilisateurs, les décideurs du monde des affaires sont plus sensibles à la question du piratage de logiciels. Et ils reconnaissent, contrairement aux autres, qu'ils achètent un logiciel pour un ordinateur, puis qu’ils l’installent sur des machines supplémentaires dans leurs bureaux.
• Il y a un fort soutien pour les droits de propriété intellectuelle et le principe de leur protection, mais un manque troublant de volonté de la part des pirates pour qu’ils modifient leur comportement dans la pratique. Seuls 20% des pirates réguliers dans les marchés matures - et 15% dans les marchés émergents – disent que le risque de se faire prendre est une raison pour ne pas pirater un logiciel.
Cette étude est la neuvième sur le piratage de logiciels dans le monde menée par la BSA en partenariat avec IDC et Ipsos Public Affairs, deux des principales sociétés mondiales de recherche indépendantes. La méthodologie de l'étude consiste à recueillir 182 entrées de données distinctes et évalue les tendances des logiciels et des PC dans 116 marchés. L'étude de cette année comprenait également une enquête sur 15.000 utilisateurs d'ordinateurs dans 33 pays qui, ensemble, constituent 82% du marché mondial des PC.
Une copie intégrale de l'édition de l’étude BSA sur le piratage de logiciels dans le monde est disponible en téléchargement sur le site de la BSA: www.bsa.org/globalstudy.
A Propos de la BSA
La Business Software Alliance (www.bsa.org) est le principal ambassadeur mondial pour l'industrie du logiciel. C'est une association de près de 100 entreprises de classe mondiale qui investissent des milliards de dollars par année pour créer des solutions logicielles qui stimulent l'économie et améliore les conditions de vie moderne. Grace à des relations gouvernementales internationales, l'application de la propriété intellectuelle et des activités éducatives, BSA élargit les horizons du monde numérique et renforce la confiance dans les nouvelles technologies.
Selon la Business Software Alliance (BSA) le taux de piratage des logiciels en Afrique de l’Ouest et du Centre en 2011 est resté stagnant pour une valeur commerciale qui atteint la somme supérieure à 17 milliards de francs CFA contre environ 13 milliards en 2012. 81% des logiciels déployés sur les Ordinateurs Personnels au cours de cette année ont été piratés. C'est une légère augmentation (1 %) du taux de piratage par rapport à 2010 dans la région et constitue presque le double du taux mondial de piratage de logiciels informatique, qui se situe à 42 %. C’est l’une des conclusions de la Business Software Alliance (BSA), la principale association mondiale de l'industrie du logiciel, dans le rapport 2011 BSA Global Software Piracy Study, qui évalue l'état du piratage de logiciels dans le monde entier.
Selon cette étude de la BSA, les efforts soutenus pour réduire l’impact négatif important du piratage sur l’économie des pays de WCA n’ont pas eu le résultat désiré en raison du fait qu’ils n’ont eu que très peu ou alors aucun impact. En 2012, le taux de piratage pour le Cameroun était de 82%. En 2011, on est passé à 83%. Précédemment à 79%, la Côte d’Ivoire se situe à 81%. Le Sénégal est quant à lui resté stable en se maintenant à 78%.
Il faut noter que l’étude révèle que des personnes qui ont fait partie de l’échantillon de l’enquête reconnaissent qu’elles piratent tout le temps ou la plupart du temps tandis que 43% disent qu'elles le font de temps en temps ou rarement.
"Si 57% des participants au niveau mondial admettaient qu'ils volent à l'étalage, même rarement, les autorités réagiraient immédiatement pour résoudre le problème. Le piratage de logiciels exige une réponse semblable; des initiatives d’éducation et de sensibilisation intensive du public ainsi que des activités de répression le cas échéant », a déclaré Dale Waterman, Responsable Juridique pour les questions de Piratage pour la région Moyen Orient et Afrique à Microsoft, un membre de la BSA.
Les progrès accomplis par plusieurs pays dans la réduction graduelle du taux de piratage à travers le monde démontrent la valeur des efforts soutenus contre le piratage. La BSA a confirmé qu'il existe des mesures qui ont fait leurs preuves et que les gouvernements du monde entier peuvent adopter pour réduire efficacement le piratage:
• Améliorer l'éducation et la sensibilisation sur le piratage de logiciels et les droits à la propriété intellectuelle, en collaboration avec l'industrie et les autorités.
• Moderniser la protection des logiciels et autres éléments protégés par les droits d’auteurs pour suivre les innovations telles que le Cloud Computing et le développement des appareils mobiles en réseau.
• Renforcer l'application des lois sur la propriété intellectuelle à travers des ressources dédiées, y compris les unités spécialisées chargées du contrôle, la formation des forces de l'ordre et des fonctionnaires judiciaires et l'amélioration de la coopération transfrontalière entre les services de répression.
• Donner l'exemple en utilisant uniquement des logiciels avec licence complète, la mise en œuvre de programmes de Software Asset Management (SAM), et la promotion de l'utilisation de logiciels légaux dans le secteur public, et parmi tous les prestataires de services et les fournisseurs de l’Etat.
« Notre expérience à travers le monde suggère que lorsque le gouvernement participe activement à l'éducation et à la prévention à long terme et prend des mesures coercitives appropriées pour s'assurer que ceux qui piratent soient sanctionnés par la loi, le pays voit ensuite des réductions significatives du taux de piratage de logiciels. Cela profiterait à tout l'écosystème informatique de WCA », a déclaré Dale Waterman.
« Le piratage de logiciels continue de nuire à l'économie mondiale, à l'innovation en matière de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et la création d'emplois», a déclaré le président et Directeur Général de la BSA, Robert Holleyman. «Les gouvernements doivent prendre des mesures pour moderniser leurs lois sur la propriété intellectuelle et augmenter les efforts pour que les pirates de logiciels soient réellement sanctionnés.»
L'étude constate que les taux de piratage des marchés émergents surpassent ceux des marchés matures – 68% contre 24%, en moyenne - et les marchés émergents sont responsables en grande partie de l'augmentation globale du manque à gagner lié au piratage. Cela permet de comprendre la dynamique de marché liée au taux de piratage, qui s’est situé à 42% à l’échelle mondiale en 2011, alors que la constante expansion des marchés émergents a contribué à l’augmentation du manque à gagner lié au piratage à 63,4 milliards de dollars.
Dans l’étude de la BSA, on peut noter d’autres résultats non moins importants :
• Les pirates de logiciels les plus réguliers sont majoritairement les jeunes et les hommes. Majoritairement, ils vivent dans un pays émergent plutôt qu’un pays développé (38% contre 15%).
• A la différence des autres utilisateurs, les décideurs du monde des affaires sont plus sensibles à la question du piratage de logiciels. Et ils reconnaissent, contrairement aux autres, qu'ils achètent un logiciel pour un ordinateur, puis qu’ils l’installent sur des machines supplémentaires dans leurs bureaux.
• Il y a un fort soutien pour les droits de propriété intellectuelle et le principe de leur protection, mais un manque troublant de volonté de la part des pirates pour qu’ils modifient leur comportement dans la pratique. Seuls 20% des pirates réguliers dans les marchés matures - et 15% dans les marchés émergents – disent que le risque de se faire prendre est une raison pour ne pas pirater un logiciel.
Cette étude est la neuvième sur le piratage de logiciels dans le monde menée par la BSA en partenariat avec IDC et Ipsos Public Affairs, deux des principales sociétés mondiales de recherche indépendantes. La méthodologie de l'étude consiste à recueillir 182 entrées de données distinctes et évalue les tendances des logiciels et des PC dans 116 marchés. L'étude de cette année comprenait également une enquête sur 15.000 utilisateurs d'ordinateurs dans 33 pays qui, ensemble, constituent 82% du marché mondial des PC.
Une copie intégrale de l'édition de l’étude BSA sur le piratage de logiciels dans le monde est disponible en téléchargement sur le site de la BSA: www.bsa.org/globalstudy.
A Propos de la BSA
La Business Software Alliance (www.bsa.org) est le principal ambassadeur mondial pour l'industrie du logiciel. C'est une association de près de 100 entreprises de classe mondiale qui investissent des milliards de dollars par année pour créer des solutions logicielles qui stimulent l'économie et améliore les conditions de vie moderne. Grace à des relations gouvernementales internationales, l'application de la propriété intellectuelle et des activités éducatives, BSA élargit les horizons du monde numérique et renforce la confiance dans les nouvelles technologies.