L’IA renoue avec sa rubrique « Que sont-ils devenus ? ». Une lucarne qui met en exergue les anciennes gloires du sport ivoirien. Pour ce numéro du mois de mai, l’ex-joueur de charme de l’Africa Sports d’Abidjan et des Eléphanteaux, Sékou Coulibaly est à l’honneur.
C’est au stade de l’ancien camp d’Akouédo (Abidjan) le lundi 7 mai 2012 que nous avons rencontré Sékou Coulibaly. Il suivait la séance d’entraînement de son club de football qui évolue en D3 (troisième division). « Quand j’ai mis un terme à ma carrière, j’ai mis sur pied la Sélection des Africains d’Europe que j’ai appelée SELAFE. Le club qui est aujourd’hui en D3 existe depuis 1999. C’était une manière pour moi de rendre hommage aux anciens footballeurs. Une fois en Côte d’Ivoire, je me suis consacré à mon club et à mes affaires. Pour tout vous dire, Sékou Coulibaly se porte bien, vit sa vie et est toujours dans le football», dira-t-il avec enthousiasme, à la question de savoir ce qu’il devient? Parlant de son club, il avoue qu’il faut «avoir les reins solides pour être président d’une équipe de football. Mais tout est question d’organisation et j’ai des amis en Europe qui m’aident. Le football m’a permis de nouer de nombreux contacts et d’avoir de bons amis ». Et de révéler que c’est Georges Oppong Manneh Weah, l’ex-footballeur libérien qui est son véritable soutien : « A cause de lui, les choses sont plus faciles pour moi. Georges Weah est plus qu’un ami. Les relations comptent dans la vie ». Pour Sékou Coulibaly, le plus important dans la vie, c’est d’être à l’abri du besoin et de venir en aide à ses proches. A ce niveau, il avoue qu’il « vit bien grâce à Dieu avec sa petite famille qui est basée en France ». Que fait-il en dehors du football ? « Je suis un homme d’affaires et président de club. Et je peux vous dire que tout va bien », répondra-t-il. Pour ce qui est de sa carrière footballistique, il croit qu’elle a été excellente, même s’il regrette sa non-sélection en équipe nationale pour la CAN 84 en Côte d’Ivoire. «J’ai passé de bons moments chez les Aiglons. L’Africa m’a beaucoup aidé. Je reste le joueur qui a été le mieux encadré au sein de ce club. Les aînés comme Kablan Sampon, Kallet Bially et autres m’ont aidé. J’ai eu deux Coupes nationales, une coupe Félix Houphouët-Boigny et de Côte d’Ivoire avec l’Africa et je n’oublierai pas la finale de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes, perdue face au TP Mazembé. C’était en 1980. On a tout tenté pour battre les Congolais mais ils étaient trop déterminés. On s’est inclinés 3-1 et 1-0 sur l’ensemble des deux matches.», se souvient-il avec beaucoup de nostalgie. Pour Sékou Coulibaly, le fait de n’avoir pas été retenu pour la CAN 84, alors qu’il avait fait ses classes en équipe junior, l’a poussé à tenter une aventure professionnelle en France. « J’ai arrêté après deux saisons à Saint Raphaël en France, pour m’occuper des affaires personnelles de Georges Weah. Parallèlement, j’ai voulu créer un club pour venir en aide aussi aux jeunes, parce que j’ai beaucoup souffert pour arriver là où je suis. On m’aidé et je suis prêt à aider aussi », affirme-t-il. Pour lui, les Eléphants conduits par Yaya Touré et Didier Drogba sont numéro un en Afrique sur le papier. « On a tout pour gagner la CAN et faire mieux en coupe du monde. Il faut travailler pour y arriver ». Aux anciens joueurs ivoiriens, Sékou Coulibaly souhaite qu’ils s’intéressent à son club : « Seul Laurent Pokou vient voir le travail que j’abats. Un jour, ce travail payera. Je préfère mettre mon argent au service de la jeunesse. Pour tout vous dire jeune frère, j’ai conduit toutes sortes de voitures. Le boucan n’est pas mon fort. Il faut rester humble dans la vie quand tu sais d’où tu viens ! » a-t-il dit pour clore notre rencontre
Par Annoncia Séhoué
C’est au stade de l’ancien camp d’Akouédo (Abidjan) le lundi 7 mai 2012 que nous avons rencontré Sékou Coulibaly. Il suivait la séance d’entraînement de son club de football qui évolue en D3 (troisième division). « Quand j’ai mis un terme à ma carrière, j’ai mis sur pied la Sélection des Africains d’Europe que j’ai appelée SELAFE. Le club qui est aujourd’hui en D3 existe depuis 1999. C’était une manière pour moi de rendre hommage aux anciens footballeurs. Une fois en Côte d’Ivoire, je me suis consacré à mon club et à mes affaires. Pour tout vous dire, Sékou Coulibaly se porte bien, vit sa vie et est toujours dans le football», dira-t-il avec enthousiasme, à la question de savoir ce qu’il devient? Parlant de son club, il avoue qu’il faut «avoir les reins solides pour être président d’une équipe de football. Mais tout est question d’organisation et j’ai des amis en Europe qui m’aident. Le football m’a permis de nouer de nombreux contacts et d’avoir de bons amis ». Et de révéler que c’est Georges Oppong Manneh Weah, l’ex-footballeur libérien qui est son véritable soutien : « A cause de lui, les choses sont plus faciles pour moi. Georges Weah est plus qu’un ami. Les relations comptent dans la vie ». Pour Sékou Coulibaly, le plus important dans la vie, c’est d’être à l’abri du besoin et de venir en aide à ses proches. A ce niveau, il avoue qu’il « vit bien grâce à Dieu avec sa petite famille qui est basée en France ». Que fait-il en dehors du football ? « Je suis un homme d’affaires et président de club. Et je peux vous dire que tout va bien », répondra-t-il. Pour ce qui est de sa carrière footballistique, il croit qu’elle a été excellente, même s’il regrette sa non-sélection en équipe nationale pour la CAN 84 en Côte d’Ivoire. «J’ai passé de bons moments chez les Aiglons. L’Africa m’a beaucoup aidé. Je reste le joueur qui a été le mieux encadré au sein de ce club. Les aînés comme Kablan Sampon, Kallet Bially et autres m’ont aidé. J’ai eu deux Coupes nationales, une coupe Félix Houphouët-Boigny et de Côte d’Ivoire avec l’Africa et je n’oublierai pas la finale de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupes, perdue face au TP Mazembé. C’était en 1980. On a tout tenté pour battre les Congolais mais ils étaient trop déterminés. On s’est inclinés 3-1 et 1-0 sur l’ensemble des deux matches.», se souvient-il avec beaucoup de nostalgie. Pour Sékou Coulibaly, le fait de n’avoir pas été retenu pour la CAN 84, alors qu’il avait fait ses classes en équipe junior, l’a poussé à tenter une aventure professionnelle en France. « J’ai arrêté après deux saisons à Saint Raphaël en France, pour m’occuper des affaires personnelles de Georges Weah. Parallèlement, j’ai voulu créer un club pour venir en aide aussi aux jeunes, parce que j’ai beaucoup souffert pour arriver là où je suis. On m’aidé et je suis prêt à aider aussi », affirme-t-il. Pour lui, les Eléphants conduits par Yaya Touré et Didier Drogba sont numéro un en Afrique sur le papier. « On a tout pour gagner la CAN et faire mieux en coupe du monde. Il faut travailler pour y arriver ». Aux anciens joueurs ivoiriens, Sékou Coulibaly souhaite qu’ils s’intéressent à son club : « Seul Laurent Pokou vient voir le travail que j’abats. Un jour, ce travail payera. Je préfère mettre mon argent au service de la jeunesse. Pour tout vous dire jeune frère, j’ai conduit toutes sortes de voitures. Le boucan n’est pas mon fort. Il faut rester humble dans la vie quand tu sais d’où tu viens ! » a-t-il dit pour clore notre rencontre
Par Annoncia Séhoué
