Plaidoyers pour un taux de bancarisation de 15% à 20% en 2013
intervenant lors de la cérémonie d’ouverture, Fofana Lassina, directeur général adjoint du Trésor et de la Comptabilité publique a déploré l’impact de la crise dans ce secteur d’activité. «La crise à gravement affecté notre outil de production à travers la faillite, la fermeture de plusieurs entreprises et la perte de nombreux emplois, engendrant ainsi la paupérisation de la population», a-t-il relevé. Eu égard à l’enjeu de la relance de l’activité économique, Fofana Lassina trouve génial que les opérateurs économiques se concertent, à travers des journées promotionnelles à l’image du MABEF. Car, dit-il, ‘’il faut relancer l’activité économique ivoirienne pour lui permettre de retrouver son niveau d’antan et la hisser à l’échelon des économies des pays émergents’’. «Cette 9ème édition du MABEF est le cadre indiqué pour les autres institutions financières de démontrer qu’elles font véritablement partie des principaux acteurs de cette relance», a-t-il ajouté, en substance. Poursuivant, le DGA du Trésor et de la Comptabilité publique s’est réjoui de l’amélioration du taux de bancarisation. Celui-ci, selon les statistiques de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) est passé de 8,5% en 2007 à15% en 2010. Pour M. Fofana, cette amélioration doit se poursuivre et atteindre un taux plus conforme aux objectifs de croissance de la Côte d’Ivoire. Le conseil des ministres des finances de l’UEMOA a instruit la BCEAO pour qu’en 2013, le taux de bancarisation soit de 20 % dans les Etats membres. «L’atteinte de ce taux passe par l’amélioration des services bancaires, à travers le développement de la monétique et l’utilisation et de la communication», a-t-il noté. Mais pour y parvenir, M. Fofana estime qu’une solution doit être trouvée au problème de l’accessibilité aux produits et services financiers et bancaires.
Avant lui, Touré Ali, directeur de cabinet, représentant le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, s’est appesanti sur les difficultés d’accès des PME aux services des établissements financiers. «Le niveau d’engagement des finances envers les PME demeure très faible, les entreprises d’assurance en Côte d’Ivoire hésitent à proposer des produits innovants au secteur de l’artisanat», a-t-il regretté. Raison pour laquelle il a indiqué que l’organisation du MABEF vient à point nommé. En ce sens qu’elle vise à apporter des pistes de solutions aux PME. En marge du salon, L’Intelligent d’Abidjan, «le quotidien dont vous avez rêvé» fait la promotion de ses produits et services auprès des visiteurs du marché. Au programme de ce 9e MABEF des conférences et débats autour des thèmes proposés par le comité scientifique seront animés par des experts et responsables des structures financières. 30 000 visiteurs sont attendus à ce marché où près de 50 structures du monde des finances, banques et assurances exposent. Ndri Bernard, Directeur général du MABEF, s’est déclaré satisfait de la 9èmpe édition au regard de l’engouement suscité à l’ouverture.
Armand K.
intervenant lors de la cérémonie d’ouverture, Fofana Lassina, directeur général adjoint du Trésor et de la Comptabilité publique a déploré l’impact de la crise dans ce secteur d’activité. «La crise à gravement affecté notre outil de production à travers la faillite, la fermeture de plusieurs entreprises et la perte de nombreux emplois, engendrant ainsi la paupérisation de la population», a-t-il relevé. Eu égard à l’enjeu de la relance de l’activité économique, Fofana Lassina trouve génial que les opérateurs économiques se concertent, à travers des journées promotionnelles à l’image du MABEF. Car, dit-il, ‘’il faut relancer l’activité économique ivoirienne pour lui permettre de retrouver son niveau d’antan et la hisser à l’échelon des économies des pays émergents’’. «Cette 9ème édition du MABEF est le cadre indiqué pour les autres institutions financières de démontrer qu’elles font véritablement partie des principaux acteurs de cette relance», a-t-il ajouté, en substance. Poursuivant, le DGA du Trésor et de la Comptabilité publique s’est réjoui de l’amélioration du taux de bancarisation. Celui-ci, selon les statistiques de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) est passé de 8,5% en 2007 à15% en 2010. Pour M. Fofana, cette amélioration doit se poursuivre et atteindre un taux plus conforme aux objectifs de croissance de la Côte d’Ivoire. Le conseil des ministres des finances de l’UEMOA a instruit la BCEAO pour qu’en 2013, le taux de bancarisation soit de 20 % dans les Etats membres. «L’atteinte de ce taux passe par l’amélioration des services bancaires, à travers le développement de la monétique et l’utilisation et de la communication», a-t-il noté. Mais pour y parvenir, M. Fofana estime qu’une solution doit être trouvée au problème de l’accessibilité aux produits et services financiers et bancaires.
Avant lui, Touré Ali, directeur de cabinet, représentant le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, s’est appesanti sur les difficultés d’accès des PME aux services des établissements financiers. «Le niveau d’engagement des finances envers les PME demeure très faible, les entreprises d’assurance en Côte d’Ivoire hésitent à proposer des produits innovants au secteur de l’artisanat», a-t-il regretté. Raison pour laquelle il a indiqué que l’organisation du MABEF vient à point nommé. En ce sens qu’elle vise à apporter des pistes de solutions aux PME. En marge du salon, L’Intelligent d’Abidjan, «le quotidien dont vous avez rêvé» fait la promotion de ses produits et services auprès des visiteurs du marché. Au programme de ce 9e MABEF des conférences et débats autour des thèmes proposés par le comité scientifique seront animés par des experts et responsables des structures financières. 30 000 visiteurs sont attendus à ce marché où près de 50 structures du monde des finances, banques et assurances exposent. Ndri Bernard, Directeur général du MABEF, s’est déclaré satisfait de la 9èmpe édition au regard de l’engouement suscité à l’ouverture.
Armand K.
