- Un projet de 35.000 toits est en vue”
Femme d’affaires, directrice exécutive du Word Trade center d’Angleterre, Rita Spada, lors de son séjour en Côte d’Ivoire, a dévoilé un ambitieux projet de construction immobilière qu’elle met sur pied incessamment. C’était à l’occasion de la cérémonie de réouverture de l’ambassade d’Angleterre en Côte d’Ivoire.
Quel est le but de votre présence en terre ivoirienne ?
Je suis en Côte d’Ivoire depuis le lundi 7 avril, dans le cadre de l’étude de faisabilité d’une opération immobilière. Il s’agit d’un projet de construction de logements sociaux à l’endroit des couches sociales démunies notamment. J’ai également profité de cette occasion pour prendre part à la cérémonie de réouverture de l’ambassade d’Angleterre en Côte d’Ivoire.
Combien de maisons entendez-vous construire exactement pour les Ivoiriens ?
Nous allons construire des logements, mais surtout apprendre aux Ivoiriens à construire leurs propres maisons. Car, comme dit l’adage, au lieu de donner du poisson à un homme, il est mieux de lui apprendre à pêcher ; c’est cette philosophie qui guide notre présence en Côte d’Ivoire. Comme je le disais donc, nous enseignerons aux jeunes Ivoiriens à construire le nombre de maisons qu’ils voudront sur place, avec du matériau de construction local. Ces jeunes seront formés et recevront la qualification requise. Ils recevront des licences qui certifient qu’ils sont outillés pour construire des maisons de qualité pour la population ivoirienne. On peut donc être sûr qu’avancer le chiffre de 35000 maisons n’est pas excessivement audacieux.
Quelle sera l’originalité de cette formation que vous donnerez aux jeunes Ivoiriens ?
Les jeunes gens recevront une formation de qualité de la part d’experts anglais ; c’est une forme de transfert de technologie ou, si vous préférez, de transfert de modèle de construction anglais aux Ivoiriens. En plus, ces jeunes recevront une qualification qui leur permettra de construire une maison en trois ou cinq jours. Plus précisément, ils construiront une maison , en trois ou cinq jours. Ils les mettront à la disposition de ceux qui veulent acquérir des logements. Et qui cotiseront pour cela.
Concrètement, la maison reviendra au souscripteur au bout de combien d’années de cotisation ?
Il faut préciser que les maisons que nous allons construire ne seront pas des modèles de maisons que j’ai vu ici, c’est-à-dire semi-finies qu’on vend aux souscripteurs, mais des maisons terminées et prêtes à être habitées. Le souscripteur à l’opération immobilière devient propriétaire de sa maison au bout de 20 à 25 années, selon le standing des maisons et il aura déboursé pour cela, au bout des années de cotisation convenues, entre 9 et 10 millions. Au Barein, nous avons fait des maisons à 22.000 dollars US l’unité, soit 13.200.000 FCFA, alors qu’en Angola, nous avons construit ces mêmes maisons à 18.000 dollars, soit 10.800.000 FCFA. Si nous avons pu obtenir des coûts moins élevés en Angola, c’est tout simplement parce que ces maisons ont été construites avec du matériau de construction local ; c’est la même chose que nous voulons faire en Côte d’Ivoire pour obtenir des maisons à coût réduit. Ici, les maisons coûteront encore moins cher avec la disponibilité des matériaux.
Quelles sont les personnes que vous avez rencontrées au cours de votre séjour pour donner corps à ce projet ?
J’ai pris langue avec des hommes d’affaires anglais, mais également les maires de Grand-Bassam et de Yopougon. Le ministre des Infrastructures économiques et celui de l’Economie et des Finances nous ont fait l’honneur de nous accorder également une audience. Aujourd’hui mercredi (ndlr : 9 avril 2012), nous rencontrons la ministre du Logement, le Gouverneur du District d’Abidjan, de même que le chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara. Ce projet prendra effectivement corps, car mes collaborateurs et moi y croyons. Je suis également partenaire de l’ONG Africarts, une structure dirigée par Charles Séanla, un jeune Ivoirien vivant en Angleterre, avec lequel nous mûrissons mutuellement le projet immobilier.
Réalisé par
MARTIAL GALE
Femme d’affaires, directrice exécutive du Word Trade center d’Angleterre, Rita Spada, lors de son séjour en Côte d’Ivoire, a dévoilé un ambitieux projet de construction immobilière qu’elle met sur pied incessamment. C’était à l’occasion de la cérémonie de réouverture de l’ambassade d’Angleterre en Côte d’Ivoire.
Quel est le but de votre présence en terre ivoirienne ?
Je suis en Côte d’Ivoire depuis le lundi 7 avril, dans le cadre de l’étude de faisabilité d’une opération immobilière. Il s’agit d’un projet de construction de logements sociaux à l’endroit des couches sociales démunies notamment. J’ai également profité de cette occasion pour prendre part à la cérémonie de réouverture de l’ambassade d’Angleterre en Côte d’Ivoire.
Combien de maisons entendez-vous construire exactement pour les Ivoiriens ?
Nous allons construire des logements, mais surtout apprendre aux Ivoiriens à construire leurs propres maisons. Car, comme dit l’adage, au lieu de donner du poisson à un homme, il est mieux de lui apprendre à pêcher ; c’est cette philosophie qui guide notre présence en Côte d’Ivoire. Comme je le disais donc, nous enseignerons aux jeunes Ivoiriens à construire le nombre de maisons qu’ils voudront sur place, avec du matériau de construction local. Ces jeunes seront formés et recevront la qualification requise. Ils recevront des licences qui certifient qu’ils sont outillés pour construire des maisons de qualité pour la population ivoirienne. On peut donc être sûr qu’avancer le chiffre de 35000 maisons n’est pas excessivement audacieux.
Quelle sera l’originalité de cette formation que vous donnerez aux jeunes Ivoiriens ?
Les jeunes gens recevront une formation de qualité de la part d’experts anglais ; c’est une forme de transfert de technologie ou, si vous préférez, de transfert de modèle de construction anglais aux Ivoiriens. En plus, ces jeunes recevront une qualification qui leur permettra de construire une maison en trois ou cinq jours. Plus précisément, ils construiront une maison , en trois ou cinq jours. Ils les mettront à la disposition de ceux qui veulent acquérir des logements. Et qui cotiseront pour cela.
Concrètement, la maison reviendra au souscripteur au bout de combien d’années de cotisation ?
Il faut préciser que les maisons que nous allons construire ne seront pas des modèles de maisons que j’ai vu ici, c’est-à-dire semi-finies qu’on vend aux souscripteurs, mais des maisons terminées et prêtes à être habitées. Le souscripteur à l’opération immobilière devient propriétaire de sa maison au bout de 20 à 25 années, selon le standing des maisons et il aura déboursé pour cela, au bout des années de cotisation convenues, entre 9 et 10 millions. Au Barein, nous avons fait des maisons à 22.000 dollars US l’unité, soit 13.200.000 FCFA, alors qu’en Angola, nous avons construit ces mêmes maisons à 18.000 dollars, soit 10.800.000 FCFA. Si nous avons pu obtenir des coûts moins élevés en Angola, c’est tout simplement parce que ces maisons ont été construites avec du matériau de construction local ; c’est la même chose que nous voulons faire en Côte d’Ivoire pour obtenir des maisons à coût réduit. Ici, les maisons coûteront encore moins cher avec la disponibilité des matériaux.
Quelles sont les personnes que vous avez rencontrées au cours de votre séjour pour donner corps à ce projet ?
J’ai pris langue avec des hommes d’affaires anglais, mais également les maires de Grand-Bassam et de Yopougon. Le ministre des Infrastructures économiques et celui de l’Economie et des Finances nous ont fait l’honneur de nous accorder également une audience. Aujourd’hui mercredi (ndlr : 9 avril 2012), nous rencontrons la ministre du Logement, le Gouverneur du District d’Abidjan, de même que le chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara. Ce projet prendra effectivement corps, car mes collaborateurs et moi y croyons. Je suis également partenaire de l’ONG Africarts, une structure dirigée par Charles Séanla, un jeune Ivoirien vivant en Angleterre, avec lequel nous mûrissons mutuellement le projet immobilier.
Réalisé par
MARTIAL GALE