Washington - La Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) a accru de manière exponentielle les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique et demeure « la pièce maîtresse » de l’engagement des États-Unis en faveur de la région, a déclaré le secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines Johnnie Carson.
S’exprimant à l’approche du Forum annuel de l’AGOA, qui aura lieu les 14 et 15 juin prochains, M. Carson a dit que ce programme clé de développement économique « demeure des plus pertinents aujourd’hui non seulement en raison des préférences commerciales qu’il accorde aux pays africains, mais du fait aussi qu’il offre un cadre dans lequel les États-Unis poursuivent un dialogue économique avec leurs partenaires africains ».
Témoignant le 17 avril devant la Sous-commission sur l’Afrique de la Chambre des représentants, le secrétaire d’État adjoint a indiqué que le commerce entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne s’était considérablement accru au cours des dix dernières années.
Les exportations américaines vers la région ont triplé entre 2001 et 2011, passant de moins de 7 milliards de dollars à plus de 21 milliards, tandis que les importations de produits subsahariens aux États-Unis ont atteint une valeur de 74,2 milliards de dollars l’an dernier, selon le ministère américain du commerce.
Le ministère indique aussi qu’en 2011, l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Angola, le Ghana et l’Éthiopie ont été les cinq premières destinations des exports américains, notamment d’équipement, de véhicules, de combustibles minéraux, de céréales et d’avions, lesquels étaient à la source de la croissance dans ce secteur.
Les importations aux États-Unis de produits subsahariens ont enregistré une hausse de 14 % par rapport à 2010, due en premier lieu aux importations accrues de combustibles minéraux, de métaux et de pierres précieux, de véhicules et de produits à base de cacao, en provenance principalement du Nigéria, de l’Angola, de l’Afrique du Sud, du Gabon et du Tchad.
M. Carson a salué ces relations commerciales plus étroites, ajoutant que « le renforcement des échanges commerciaux mutuels et des investissements contribue à la croissance économique des deux côtés de l’Atlantique ».
Bien que la croissance du commerce africain soit impressionnante, elle ne représente encore que moins de 2 % du marché mondial.
« Je suis fermement convaincu que l’Afrique est la frontière suivante de l’économie mondiale, et cette évaluation n’est pas uniquement la mienne », a dit M. Carson, faisant remarquer que selon les estimations de la Banque mondiale, les taux de croissance en Afrique seront de 5 % à 6 % au cours des deux prochaines années.
L’AGOA, qui fait partie de la Loi de 2000 sur le commerce et le développement, continuera à jouer un rôle d’appui crucial à la croissance sur le continent, a-t-il souligné. L’AGOA permet aux pays subsahariens admissibles d’exporter presque l’ensemble de leurs produits aux États-Unis en franchise de douane. En éliminant les taxes, les obstacles douaniers et autres au commerce, l’AGOA aide les pays africains à accroître et à diversifier leurs exportations.
Promulguée en mai 2000 par le président Bill Clinton, l’AGOA vise à élargir le commerce et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne, à stimuler la croissance économique, à promouvoir les négociations sur le commerce et les investissements, à encourager l’intégration économique et à aider l’Afrique subsaharienne à faire partie de l’économie mondiale.
Le Forum de l’AGOA 2012 cherchera en premier lieu à déterminer les moyens d’améliorer l’infrastructure de l’Afrique afin de faciliter et d’accroître le commerce et le développement. Il réunira plus de 600 participants, notamment de hauts responsables des gouvernements des États-Unis et de pays africains, des membres du secteur privé et des représentants de la société civile.
S’exprimant à l’approche du Forum annuel de l’AGOA, qui aura lieu les 14 et 15 juin prochains, M. Carson a dit que ce programme clé de développement économique « demeure des plus pertinents aujourd’hui non seulement en raison des préférences commerciales qu’il accorde aux pays africains, mais du fait aussi qu’il offre un cadre dans lequel les États-Unis poursuivent un dialogue économique avec leurs partenaires africains ».
Témoignant le 17 avril devant la Sous-commission sur l’Afrique de la Chambre des représentants, le secrétaire d’État adjoint a indiqué que le commerce entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne s’était considérablement accru au cours des dix dernières années.
Les exportations américaines vers la région ont triplé entre 2001 et 2011, passant de moins de 7 milliards de dollars à plus de 21 milliards, tandis que les importations de produits subsahariens aux États-Unis ont atteint une valeur de 74,2 milliards de dollars l’an dernier, selon le ministère américain du commerce.
Le ministère indique aussi qu’en 2011, l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Angola, le Ghana et l’Éthiopie ont été les cinq premières destinations des exports américains, notamment d’équipement, de véhicules, de combustibles minéraux, de céréales et d’avions, lesquels étaient à la source de la croissance dans ce secteur.
Les importations aux États-Unis de produits subsahariens ont enregistré une hausse de 14 % par rapport à 2010, due en premier lieu aux importations accrues de combustibles minéraux, de métaux et de pierres précieux, de véhicules et de produits à base de cacao, en provenance principalement du Nigéria, de l’Angola, de l’Afrique du Sud, du Gabon et du Tchad.
M. Carson a salué ces relations commerciales plus étroites, ajoutant que « le renforcement des échanges commerciaux mutuels et des investissements contribue à la croissance économique des deux côtés de l’Atlantique ».
Bien que la croissance du commerce africain soit impressionnante, elle ne représente encore que moins de 2 % du marché mondial.
« Je suis fermement convaincu que l’Afrique est la frontière suivante de l’économie mondiale, et cette évaluation n’est pas uniquement la mienne », a dit M. Carson, faisant remarquer que selon les estimations de la Banque mondiale, les taux de croissance en Afrique seront de 5 % à 6 % au cours des deux prochaines années.
L’AGOA, qui fait partie de la Loi de 2000 sur le commerce et le développement, continuera à jouer un rôle d’appui crucial à la croissance sur le continent, a-t-il souligné. L’AGOA permet aux pays subsahariens admissibles d’exporter presque l’ensemble de leurs produits aux États-Unis en franchise de douane. En éliminant les taxes, les obstacles douaniers et autres au commerce, l’AGOA aide les pays africains à accroître et à diversifier leurs exportations.
Promulguée en mai 2000 par le président Bill Clinton, l’AGOA vise à élargir le commerce et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne, à stimuler la croissance économique, à promouvoir les négociations sur le commerce et les investissements, à encourager l’intégration économique et à aider l’Afrique subsaharienne à faire partie de l’économie mondiale.
Le Forum de l’AGOA 2012 cherchera en premier lieu à déterminer les moyens d’améliorer l’infrastructure de l’Afrique afin de faciliter et d’accroître le commerce et le développement. Il réunira plus de 600 participants, notamment de hauts responsables des gouvernements des États-Unis et de pays africains, des membres du secteur privé et des représentants de la société civile.