Banquier à la retraite, Ignace Boguifo s’est vu confier la gestion du « Clairefontaine » ivoirien, le Centre Technique National de Football (CTNF) depuis trois ans. Dans cette interview, l’ancien dirigeant de l’Abidjan Université Club, donne les raisons du refus des Eléphants conduits par Didier Drogba de dormir au centre, donc à Bingerville.
Pouvez-vous nous présenter le centre que vous dirigez depuis trois ans ?
Le centre se présente sur cinq hectares. Nous avons des aires de jeux, une tribune de 300 places, des vestiaires, des bureaux. Nous abritons les bureaux de la Direction technique nationale. Nous avons aussi un hôtel avec une capacité de 45 lits, repartis en chambre individuelle et chambre double entièrement équipées pour accueillir une sélection complète. Nous avons également dans ce bâtiment principal une salle de réunion d’une capacité de 100 personnes, une salle de musculation, une infirmerie. Un bureau a été mis à la disposition du comité exécutif de la fédération ivoirienne de football. Nous avons aussi un terrain d’entrainement.
Le centre est-il donc équipé pour recevoir toutes les sélectionnes nationales ?
La priorité, c’est l’équipe nationale. Mais nous sommes ouverts à d’autres fédérations non ivoiriennes. Nous avons reçu les sélections tanzanienne et centrafricaine. Nous avons également accueilli dans le cadre des coupes africaines d’autres équipes. Nous leur offrons notre aire de jeu pour l’entraînement. Ce qu’il faut retenir, la priorité du centre, ce sont les sélections nationales. Nous avons un calendrier chargé qui présente aussi bien les cadets qui démarreront bientôt le championnat que l’équipe féminine et les sélections junior et espoir. L’activité est tellement importante et dense que nous n’avons pas assez de possibilités pour ouvrir le centre à d’autres fédérations ou sélections étrangères. Mais sachez que c’est une de nos priorités. Parce que notre objectif, avec le président Sidy Diallo, est de permettre au centre de générer des ressources additionnelles pour couvrir une partie de ses charges et pourquoi pas s’autofinancer. Mais pour y parvenir, nous sommes obligés d’ouvrir le centre à des sélections étrangères. Cela suppose une bonne gestion des calendriers et surtout avoir l’opportunité que les compétitions se fassent à des moments où le centre est disponible.
La priorité est à l’équipe nationale, et pourtant il se dit que des clubs ivoiriens séjourneraient dans nos locaux?
(Il nous arrête) L’information est fausse. Aucun club, aucune équipe n’a accès au centre. Et d’ailleurs, ce n’est pas possible. Je viens de vous dire que nous souhaiterons avoir plus de possibilités d’ouvrir le centre à des sélections nationales étrangères, qui sont sources potentielles de revenus. Mais le calendrier de notre sélection est tel qu’il est difficile de le faire. Le centre est exclusivement dédié aux sélections nationales. Aucun club n’a eu l’opportunité de faire sa mise au vert à Bingerville.
Si le centre est aussi équipé que vous le dites, pourquoi à chaque regroupement de la sélection nationale A, elle n’utilise pas ce cadre ?
Ce que vous dites n’est pas exact. Didier Drogba et ses coéquipiers n’ont pas encore fait une mise au vert interne depuis l’avènement du centre. Mais chaque fois qu’ils sont en Côte d’Ivoire, c’est au centre qu’ils s’entraînent. Ils vont juste au stade Félix Houphouët-Boigny pour faire une reconnaissance. Ils s’entraînent au centre. La seule chose qu’ils n’ont pas encore fait, c’est y séjourner. Il n’y a pas mieux en termes d’intimité, de tranquillité au centre. Il remplit toutes les conditions maximales d’une mise au vert efficiente et performante. Mais n’oubliez pas que nous avons dans notre sélection des stars qui sont habituées à des hôtels quatre, cinq étoiles. Nous voulons mettre un peu d’honneur, sur cet aspect de la chose. Et le président Sidy nous l’a réaffirmé, de faire en sorte que l’équipement de nos chambres réponde à ce critère. Nous avons des éléments additionnels à apporter à l’équipement des chambres pour que nous puissions recevoir nos stars dans les conditions équivalentes à ce que vous trouvez au Golf hôtel ou tout autre hôtel de haut standing. Toutes les autres sélections dorment au centre, sauf les Eléphants seniors, parce que nous voulons apporter une touche supplémentaire.
Les conditions ne sont donc pas réunies pour les accueillir?
Non. Pas que les conditions ne sont pas réunies, puisqu’ils s’entraînent là-bas. Mais nous voulons mettre les commodités au même niveau que les hôtels de haut standing, qui ont l’habitude de les accueillir. C’est l’un des engagements que le président Sidy Diallo a pris vis-à-vis de nous. A savoir rééquiper les chambres, avec du matériel hyper-performant et de très haut niveau. C’est tout simplement à ce niveau que se situe le problème et qui fait que les Eléphants ne dorment pas encore à Bingerville. Des équipements ont été importés et nous attendons les commandes. Une fois que tout sera en place, il n’y aura plus de raison que Didier Drogba et ses coéquipiers ne dorment pas à Bingerville.
Réalisée par K.Ange
Pouvez-vous nous présenter le centre que vous dirigez depuis trois ans ?
Le centre se présente sur cinq hectares. Nous avons des aires de jeux, une tribune de 300 places, des vestiaires, des bureaux. Nous abritons les bureaux de la Direction technique nationale. Nous avons aussi un hôtel avec une capacité de 45 lits, repartis en chambre individuelle et chambre double entièrement équipées pour accueillir une sélection complète. Nous avons également dans ce bâtiment principal une salle de réunion d’une capacité de 100 personnes, une salle de musculation, une infirmerie. Un bureau a été mis à la disposition du comité exécutif de la fédération ivoirienne de football. Nous avons aussi un terrain d’entrainement.
Le centre est-il donc équipé pour recevoir toutes les sélectionnes nationales ?
La priorité, c’est l’équipe nationale. Mais nous sommes ouverts à d’autres fédérations non ivoiriennes. Nous avons reçu les sélections tanzanienne et centrafricaine. Nous avons également accueilli dans le cadre des coupes africaines d’autres équipes. Nous leur offrons notre aire de jeu pour l’entraînement. Ce qu’il faut retenir, la priorité du centre, ce sont les sélections nationales. Nous avons un calendrier chargé qui présente aussi bien les cadets qui démarreront bientôt le championnat que l’équipe féminine et les sélections junior et espoir. L’activité est tellement importante et dense que nous n’avons pas assez de possibilités pour ouvrir le centre à d’autres fédérations ou sélections étrangères. Mais sachez que c’est une de nos priorités. Parce que notre objectif, avec le président Sidy Diallo, est de permettre au centre de générer des ressources additionnelles pour couvrir une partie de ses charges et pourquoi pas s’autofinancer. Mais pour y parvenir, nous sommes obligés d’ouvrir le centre à des sélections étrangères. Cela suppose une bonne gestion des calendriers et surtout avoir l’opportunité que les compétitions se fassent à des moments où le centre est disponible.
La priorité est à l’équipe nationale, et pourtant il se dit que des clubs ivoiriens séjourneraient dans nos locaux?
(Il nous arrête) L’information est fausse. Aucun club, aucune équipe n’a accès au centre. Et d’ailleurs, ce n’est pas possible. Je viens de vous dire que nous souhaiterons avoir plus de possibilités d’ouvrir le centre à des sélections nationales étrangères, qui sont sources potentielles de revenus. Mais le calendrier de notre sélection est tel qu’il est difficile de le faire. Le centre est exclusivement dédié aux sélections nationales. Aucun club n’a eu l’opportunité de faire sa mise au vert à Bingerville.
Si le centre est aussi équipé que vous le dites, pourquoi à chaque regroupement de la sélection nationale A, elle n’utilise pas ce cadre ?
Ce que vous dites n’est pas exact. Didier Drogba et ses coéquipiers n’ont pas encore fait une mise au vert interne depuis l’avènement du centre. Mais chaque fois qu’ils sont en Côte d’Ivoire, c’est au centre qu’ils s’entraînent. Ils vont juste au stade Félix Houphouët-Boigny pour faire une reconnaissance. Ils s’entraînent au centre. La seule chose qu’ils n’ont pas encore fait, c’est y séjourner. Il n’y a pas mieux en termes d’intimité, de tranquillité au centre. Il remplit toutes les conditions maximales d’une mise au vert efficiente et performante. Mais n’oubliez pas que nous avons dans notre sélection des stars qui sont habituées à des hôtels quatre, cinq étoiles. Nous voulons mettre un peu d’honneur, sur cet aspect de la chose. Et le président Sidy nous l’a réaffirmé, de faire en sorte que l’équipement de nos chambres réponde à ce critère. Nous avons des éléments additionnels à apporter à l’équipement des chambres pour que nous puissions recevoir nos stars dans les conditions équivalentes à ce que vous trouvez au Golf hôtel ou tout autre hôtel de haut standing. Toutes les autres sélections dorment au centre, sauf les Eléphants seniors, parce que nous voulons apporter une touche supplémentaire.
Les conditions ne sont donc pas réunies pour les accueillir?
Non. Pas que les conditions ne sont pas réunies, puisqu’ils s’entraînent là-bas. Mais nous voulons mettre les commodités au même niveau que les hôtels de haut standing, qui ont l’habitude de les accueillir. C’est l’un des engagements que le président Sidy Diallo a pris vis-à-vis de nous. A savoir rééquiper les chambres, avec du matériel hyper-performant et de très haut niveau. C’est tout simplement à ce niveau que se situe le problème et qui fait que les Eléphants ne dorment pas encore à Bingerville. Des équipements ont été importés et nous attendons les commandes. Une fois que tout sera en place, il n’y aura plus de raison que Didier Drogba et ses coéquipiers ne dorment pas à Bingerville.
Réalisée par K.Ange