Il y avait foule hier à la salle de conférence de la Fédération ivoirienne de football pour suivre la conférence de presse du maître des lieux, Augustin Sidy Diallo, et la présentation de Sabri Lamouchi, le nouveau sélectionneur- entraîneur des Eléphants.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le président de la FIF n’a pas convaincu sur les raisons de l’engagement de Lamouchi. Normal si, comme il l’a soutenu, il n’était pas là pour convaincre qui que ce soit.
Prié par un journaliste d’en dire un peu plus sur les critères qui ont présidé au choix du successeur de Zahoui François, l’inquiétude des Ivoiriens liée à la virginité du CV de Lamouchi, le traitement salarial du nouveau patron du banc technique des Eléphants et la possibilité d’une démission en cas d’échec à la prochaine CAN, Sidy Diallo tranche dans le vif : « Je ne suis pas là pour convaincre qui ce soit. On ne peut convaincre dans la passion. Je tiens à saluer Zahoui qui a fait du bon boulot. Je n’ai pas limogé Zahoui. Il est appelé à d’autres fonctions. Il s’est donné un temps de réflexion avant de répondre ». Et le président de la FIF de poursuivre : « … Le choix de l’entraîneur relève des prérogatives de la fédération. Je ne suis pas suicidaire, je ne suis pas fou. J’aime l’équipe nationale, je vis l’équipe nationale… Je ne voudrais plus qu’on s’attarde sur le fait que Zahoui ne soit plus l’entraîneur… J’ai pris ma décision en toute responsabilité. J’assume ».
Sur les critères du choix, il renvoie d’abord les journalistes à Lamouchi avant d’esquisser une réponse : « Sabri avait le projet le plus cohérent pour notre équipe nationale ». Lequel ? Motus et chape de plomb.
Pour tenter de dissiper les inquiétudes, Sidy Diallo dit du nouveau sélectionneur- entraîneur : « Je n’ai pas pris un coach au rabais. L’entraîneur est qualifié. Je lui fais entièrement confiance. J’assume pleinement mon choix… Je l’ai mis au pied du mur et vous verrez. Encouragez- nous, encouragez le coach, encouragez les jeunes. Laissons le temps faire ».
Le président de la FIF invite ensuite la presse à la retenue et à se joindre à l’instance fédérale pour mener le navire Ivoire à bon port. « Jugez notre coach aux résultats. Pourquoi vous pressez- vous ? Pourquoi voulez- vous participer à saper le moral de mon équipe ? Participez à rassurer ».
Sur la question du traitement salarial de Lamouchi, Sidy Diallo se fend de la réponse suivante : « Pensez- vous qu’il est décent que je prenne un coach à qui on doit payer 1 milliard par an alors que le panier de la ménagère est vide… Je ne vous dirai pas son salaire ». « En cas d’échec, je ne démissionnerai pas. J’ai un mandat de quatre ans », conclut-il.
« Après ma carrière, je n’ai fait que des formations pour avoir la légitimité de me retrouver devant vous… J’arrive en toute humilité. Je n’ai pas la prétention de tout savoir. Ce que je sais, c’est que je ne sais rien… Je ne cherche pas à vous plaire, à vous séduire. C’est le terrain qui parle », affirme à son tour Sabri Lamouchi. Qui tient à faire admettre : « J’ai conscience de la responsabilité qui m’incombe de diriger la meilleure nation africaine et la quinzième au monde… Le potentiel de cette équipe est énorme. Je n’ai pas le droit de décevoir mes joueurs. Je vous demande de faire confiance à vos joueurs. Soyons modérés, pragmatiques. Planifions les choses ».
Sera-t-il capable de gérer l’égo des joueurs ? « L’égo des joueurs ne m’effraie absolument pas ». Ses Challenges ? Se qualifier pour la prochaine CAN et la gagner. Mais avant, selon lui, « il faut organiser, régler de petits détails. Vous êtes sceptiques, moi je suis confiant ».
Avant que Didier Drogba soupçonné d’être l’un des instigateurs du coup qui a emporté Zahoui François pour imposer Sabri Lamouchi ne réagisse, Sidy Diallo reprend la parole pour dire vigoureusement : « Aucun joueur ne peut imposer un entraîneur à la FIF. C’est mettre à mal notre autorité. Tout ce qui a été dit et écrit est faux ». « On n’a pas l’arrogance d’aller voir le président de la fédération pour virer Zahoui. … Evitez de dire que Didier (Drogba), Yaya,Kolo et Maestro ont l’habitude de faire les entraîneurs », a protesté le capitaine des Eléphants.
Tout comme Drogba, Kolo Touré et Max Gradel ont invité les Ivoiriens à soutenir les Eléphants pendant les échéances importantes que sont les éliminatoires de la CAN 2013 et du Mondial 2014. Et cela devrait commencer ce dimanche à l’occasion du match Côte d’Ivoire- Tanzanie comptant pour les éliminatoires du Mondial 2014.
Roger Okou Vabé
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le président de la FIF n’a pas convaincu sur les raisons de l’engagement de Lamouchi. Normal si, comme il l’a soutenu, il n’était pas là pour convaincre qui que ce soit.
Prié par un journaliste d’en dire un peu plus sur les critères qui ont présidé au choix du successeur de Zahoui François, l’inquiétude des Ivoiriens liée à la virginité du CV de Lamouchi, le traitement salarial du nouveau patron du banc technique des Eléphants et la possibilité d’une démission en cas d’échec à la prochaine CAN, Sidy Diallo tranche dans le vif : « Je ne suis pas là pour convaincre qui ce soit. On ne peut convaincre dans la passion. Je tiens à saluer Zahoui qui a fait du bon boulot. Je n’ai pas limogé Zahoui. Il est appelé à d’autres fonctions. Il s’est donné un temps de réflexion avant de répondre ». Et le président de la FIF de poursuivre : « … Le choix de l’entraîneur relève des prérogatives de la fédération. Je ne suis pas suicidaire, je ne suis pas fou. J’aime l’équipe nationale, je vis l’équipe nationale… Je ne voudrais plus qu’on s’attarde sur le fait que Zahoui ne soit plus l’entraîneur… J’ai pris ma décision en toute responsabilité. J’assume ».
Sur les critères du choix, il renvoie d’abord les journalistes à Lamouchi avant d’esquisser une réponse : « Sabri avait le projet le plus cohérent pour notre équipe nationale ». Lequel ? Motus et chape de plomb.
Pour tenter de dissiper les inquiétudes, Sidy Diallo dit du nouveau sélectionneur- entraîneur : « Je n’ai pas pris un coach au rabais. L’entraîneur est qualifié. Je lui fais entièrement confiance. J’assume pleinement mon choix… Je l’ai mis au pied du mur et vous verrez. Encouragez- nous, encouragez le coach, encouragez les jeunes. Laissons le temps faire ».
Le président de la FIF invite ensuite la presse à la retenue et à se joindre à l’instance fédérale pour mener le navire Ivoire à bon port. « Jugez notre coach aux résultats. Pourquoi vous pressez- vous ? Pourquoi voulez- vous participer à saper le moral de mon équipe ? Participez à rassurer ».
Sur la question du traitement salarial de Lamouchi, Sidy Diallo se fend de la réponse suivante : « Pensez- vous qu’il est décent que je prenne un coach à qui on doit payer 1 milliard par an alors que le panier de la ménagère est vide… Je ne vous dirai pas son salaire ». « En cas d’échec, je ne démissionnerai pas. J’ai un mandat de quatre ans », conclut-il.
« Après ma carrière, je n’ai fait que des formations pour avoir la légitimité de me retrouver devant vous… J’arrive en toute humilité. Je n’ai pas la prétention de tout savoir. Ce que je sais, c’est que je ne sais rien… Je ne cherche pas à vous plaire, à vous séduire. C’est le terrain qui parle », affirme à son tour Sabri Lamouchi. Qui tient à faire admettre : « J’ai conscience de la responsabilité qui m’incombe de diriger la meilleure nation africaine et la quinzième au monde… Le potentiel de cette équipe est énorme. Je n’ai pas le droit de décevoir mes joueurs. Je vous demande de faire confiance à vos joueurs. Soyons modérés, pragmatiques. Planifions les choses ».
Sera-t-il capable de gérer l’égo des joueurs ? « L’égo des joueurs ne m’effraie absolument pas ». Ses Challenges ? Se qualifier pour la prochaine CAN et la gagner. Mais avant, selon lui, « il faut organiser, régler de petits détails. Vous êtes sceptiques, moi je suis confiant ».
Avant que Didier Drogba soupçonné d’être l’un des instigateurs du coup qui a emporté Zahoui François pour imposer Sabri Lamouchi ne réagisse, Sidy Diallo reprend la parole pour dire vigoureusement : « Aucun joueur ne peut imposer un entraîneur à la FIF. C’est mettre à mal notre autorité. Tout ce qui a été dit et écrit est faux ». « On n’a pas l’arrogance d’aller voir le président de la fédération pour virer Zahoui. … Evitez de dire que Didier (Drogba), Yaya,Kolo et Maestro ont l’habitude de faire les entraîneurs », a protesté le capitaine des Eléphants.
Tout comme Drogba, Kolo Touré et Max Gradel ont invité les Ivoiriens à soutenir les Eléphants pendant les échéances importantes que sont les éliminatoires de la CAN 2013 et du Mondial 2014. Et cela devrait commencer ce dimanche à l’occasion du match Côte d’Ivoire- Tanzanie comptant pour les éliminatoires du Mondial 2014.
Roger Okou Vabé