Après un long périple de trois mois (18 février au 6 mai 2012) à travers douze (12) régions du pays, pour dénicher les beautés rares, en vue d’élire la plus belle des filles de Côte d’Ivoire, le Comici et ses partenaires donnent rendez-vous au public ce samedi 02 juin au Palais des congrès de l’Hôtel Ivoire.
Les favorites : les candidates de Bouaké, Aboisso et Gagnoa
En lice pour cette 17ème édition, elles étaient 230 postulantes, mais au finish, 24 auront le privilège de se jauger pour porter la couronne de Miss Côte d’Ivoire 2012. Nos reines de la beauté sont rentrées au vert à l’Hôtel du Golf, le samedi 26 mai dernier. Cette grande mobilisation résulte de la crédibilité et du professionnalisme dont font montre chaque année, le président Victor Yapobi et ses collaborateurs du Comici. Si, au regard de certains observateurs, le niveau des candidates prête à débat, les élues de Bouaké, Gagnoa et Aboisso sont des prétendantes sérieuses au diadème 2012. Avec l’élue de la région du Gôh, l’élève en classe de Terminale A, Diaby Epiphanie, belle à souhait et gracieuse, la Miss Gagnoa possède des atouts physiques et plastiques solides, pour succéder à Miss Côte d’Ivoire 2011. Gagnoa peut espérer conserver cette année le diadème. Et gonfler ainsi son capital Miss Côte d’Ivoire après Tania Kessié en 2004, Aliman Diomandé en 2006 et Kohiman Betty Kouadio Jeanine en 2011. Quant à l’élue de Bouaké, Gnamien Lowei Vanessa, sa taille (1,85m) pourrait lui être profitable. C’est un atout majeur dans une compétition comme Miss Côte d’Ivoire et autres concours internationaux de beauté. Si Gnamien Lowei Vanessa est élue Miss Côte d’Ivoire le 2 juin, elle sera la plus grande (par sa taille) Miss Côte d’Ivoire de l’histoire du concours Miss depuis la création du Comici en 1996. Elle permettra aux collaborateurs du président du comité local, Abel Djouhouré de savourer leur premier sacre depuis la création du comité régional de Bouaké en 2006. Avec son visage arrondi, son sourire espiègle et sa belle plastique, la gazelle d’Aboisso, Adeline Bangoura fera rayonner ses traits fins et sa démarche onctueuse et olympienne pourrait l’aider à arracher la couronne. Pour cette année 2012, la Miss Côte d’Ivoire aura la lourde tâche de représenter la Côte d’Ivoire au concours international de Miss Monde, quand l’une des deux dauphines (soumise au choix du Comici) participera à Miss Univers.
De nombreux outsiders
Dans cette catégorie, la candidate qui pourrait créer la ‘’surprise’’ est la Miss San Pedro. Forte de son expérience acquise en 2008, la finaliste malheureuse, Wahoué Annick dit avoir tiré les leçons de son échec et pourrait provoquer un revirement de situation. «A cette époque, j’étais trop jeune et j’ai manqué d’expérience. J’espère que cette année sera la bonne», a-t-elle confié. Les candidates de Korhogo, Yamoussoukro, Bouaflé, Abengourou, Daoukro, Man, Divo et Daloa ainsi que les dauphines de Bouaké, Aboisso et Gagnoa tenteront elles aussi de tirer leur épingle du jeu. Nombre d’entre elles pourront prétendre passer l’étape de la petite finale, pour jouer crânement leur va-tout en finale.
Attention ! Il peut y avoir des surprises…
Toutefois, il faut savoir que la réalité des présélections est différente de celle de la finale.
Parfois les esthéticiens ou esthéticiennes peuvent être de véritables magiciens. Pas de doute que l’on pourrait voir des silhouettes métamorphosées, avec des traits plus raffinés et des formes ajustées pour répondre aux critères plastiques et canons de beauté internationaux. Pour l’instant il faut savoir raison garder d’autant que le facteur chance est un élément important dans un concours aussi aléatoire que Miss Côte d’Ivoire. La finale du 2 juin peut réserver de nombreuses surprises. Il ne faut pas non plus sous-estimer le retour du vote du public par le truchement du jeu voting (25%) initié par le sponsor officiel MTN, qui peut s’avérer un facteur déterminant dans la désignation de la Miss Côte d’Ivoire 2012. Des beautés de l’ombre pourraient surgir et s’imposer. Et bouleverser ainsi tous les pronostics. A preuve, en 1998, la candidate N’cho Laetitia qui était la première dauphine Aboisso de Miss Famien Ekora a supplanté toutes les autres candidates à la finale et a été élue Miss Côte d’Ivoire. Les experts affirment que c’était l’une des belles élues du concours. En 1986, Marie Françoise Kouamé aujourd’hui Madame Contayon était la deuxième dauphine de Miss Abidjan, Diakité Madoussou Emilie (décédée en 1995). Cette dernière (Miss Abidjan) et Miss Bouaké, Cautoklaud Sidonie étaient les grandes favorites de cette édition. Au finish, la deuxième dauphine Marie Françoise Kouamé est devenue Miss Côte d’Ivoire 1986, au grand dam des deux premières favorites suscitées. Qui ont respectivement été déclarées première dauphine (Miss Abidjan, Diakité Madoussou Emilie) et deuxième dauphine (Miss Bouaké et Miss Carnaval, Cautoklaud Sidonie). A cette époque, le concours Miss Côte d’Ivoire était organisé par Mamadou Ben Soumahoro, Garo Hasbanien, Massi Domingo et bien d’autres.
Le test comportemental, la grande innovation
Le test comportemental est la dernière trouvaille du Comité Miss Côte d’Ivoire. Après le test psychologique pour évaluer les différentes candidates à partir de la mise au vert, qui a débuté depuis le samedi 26 mai dernier, à l’Hôtel du Golf, une préparation morale permettra aux 24 finalistes d’affronter plus sereinement la finale nationale. A en croire, le SG du Comici, Thierry Coffie, le test comportemental est une formation spécifique sur les enjeux de l’environnement et du développement durable à laquelle seront soumises les candidates.
Les notes de cette analyse seront cumulées à celles de l’évaluation finale et pourront bien peser lors du choix du jury.
Patrick Krou
Les favorites : les candidates de Bouaké, Aboisso et Gagnoa
En lice pour cette 17ème édition, elles étaient 230 postulantes, mais au finish, 24 auront le privilège de se jauger pour porter la couronne de Miss Côte d’Ivoire 2012. Nos reines de la beauté sont rentrées au vert à l’Hôtel du Golf, le samedi 26 mai dernier. Cette grande mobilisation résulte de la crédibilité et du professionnalisme dont font montre chaque année, le président Victor Yapobi et ses collaborateurs du Comici. Si, au regard de certains observateurs, le niveau des candidates prête à débat, les élues de Bouaké, Gagnoa et Aboisso sont des prétendantes sérieuses au diadème 2012. Avec l’élue de la région du Gôh, l’élève en classe de Terminale A, Diaby Epiphanie, belle à souhait et gracieuse, la Miss Gagnoa possède des atouts physiques et plastiques solides, pour succéder à Miss Côte d’Ivoire 2011. Gagnoa peut espérer conserver cette année le diadème. Et gonfler ainsi son capital Miss Côte d’Ivoire après Tania Kessié en 2004, Aliman Diomandé en 2006 et Kohiman Betty Kouadio Jeanine en 2011. Quant à l’élue de Bouaké, Gnamien Lowei Vanessa, sa taille (1,85m) pourrait lui être profitable. C’est un atout majeur dans une compétition comme Miss Côte d’Ivoire et autres concours internationaux de beauté. Si Gnamien Lowei Vanessa est élue Miss Côte d’Ivoire le 2 juin, elle sera la plus grande (par sa taille) Miss Côte d’Ivoire de l’histoire du concours Miss depuis la création du Comici en 1996. Elle permettra aux collaborateurs du président du comité local, Abel Djouhouré de savourer leur premier sacre depuis la création du comité régional de Bouaké en 2006. Avec son visage arrondi, son sourire espiègle et sa belle plastique, la gazelle d’Aboisso, Adeline Bangoura fera rayonner ses traits fins et sa démarche onctueuse et olympienne pourrait l’aider à arracher la couronne. Pour cette année 2012, la Miss Côte d’Ivoire aura la lourde tâche de représenter la Côte d’Ivoire au concours international de Miss Monde, quand l’une des deux dauphines (soumise au choix du Comici) participera à Miss Univers.
De nombreux outsiders
Dans cette catégorie, la candidate qui pourrait créer la ‘’surprise’’ est la Miss San Pedro. Forte de son expérience acquise en 2008, la finaliste malheureuse, Wahoué Annick dit avoir tiré les leçons de son échec et pourrait provoquer un revirement de situation. «A cette époque, j’étais trop jeune et j’ai manqué d’expérience. J’espère que cette année sera la bonne», a-t-elle confié. Les candidates de Korhogo, Yamoussoukro, Bouaflé, Abengourou, Daoukro, Man, Divo et Daloa ainsi que les dauphines de Bouaké, Aboisso et Gagnoa tenteront elles aussi de tirer leur épingle du jeu. Nombre d’entre elles pourront prétendre passer l’étape de la petite finale, pour jouer crânement leur va-tout en finale.
Attention ! Il peut y avoir des surprises…
Toutefois, il faut savoir que la réalité des présélections est différente de celle de la finale.
Parfois les esthéticiens ou esthéticiennes peuvent être de véritables magiciens. Pas de doute que l’on pourrait voir des silhouettes métamorphosées, avec des traits plus raffinés et des formes ajustées pour répondre aux critères plastiques et canons de beauté internationaux. Pour l’instant il faut savoir raison garder d’autant que le facteur chance est un élément important dans un concours aussi aléatoire que Miss Côte d’Ivoire. La finale du 2 juin peut réserver de nombreuses surprises. Il ne faut pas non plus sous-estimer le retour du vote du public par le truchement du jeu voting (25%) initié par le sponsor officiel MTN, qui peut s’avérer un facteur déterminant dans la désignation de la Miss Côte d’Ivoire 2012. Des beautés de l’ombre pourraient surgir et s’imposer. Et bouleverser ainsi tous les pronostics. A preuve, en 1998, la candidate N’cho Laetitia qui était la première dauphine Aboisso de Miss Famien Ekora a supplanté toutes les autres candidates à la finale et a été élue Miss Côte d’Ivoire. Les experts affirment que c’était l’une des belles élues du concours. En 1986, Marie Françoise Kouamé aujourd’hui Madame Contayon était la deuxième dauphine de Miss Abidjan, Diakité Madoussou Emilie (décédée en 1995). Cette dernière (Miss Abidjan) et Miss Bouaké, Cautoklaud Sidonie étaient les grandes favorites de cette édition. Au finish, la deuxième dauphine Marie Françoise Kouamé est devenue Miss Côte d’Ivoire 1986, au grand dam des deux premières favorites suscitées. Qui ont respectivement été déclarées première dauphine (Miss Abidjan, Diakité Madoussou Emilie) et deuxième dauphine (Miss Bouaké et Miss Carnaval, Cautoklaud Sidonie). A cette époque, le concours Miss Côte d’Ivoire était organisé par Mamadou Ben Soumahoro, Garo Hasbanien, Massi Domingo et bien d’autres.
Le test comportemental, la grande innovation
Le test comportemental est la dernière trouvaille du Comité Miss Côte d’Ivoire. Après le test psychologique pour évaluer les différentes candidates à partir de la mise au vert, qui a débuté depuis le samedi 26 mai dernier, à l’Hôtel du Golf, une préparation morale permettra aux 24 finalistes d’affronter plus sereinement la finale nationale. A en croire, le SG du Comici, Thierry Coffie, le test comportemental est une formation spécifique sur les enjeux de l’environnement et du développement durable à laquelle seront soumises les candidates.
Les notes de cette analyse seront cumulées à celles de l’évaluation finale et pourront bien peser lors du choix du jury.
Patrick Krou