Les Ivoiriens, mécontents de la nomination de Sabri Lamouchi à la tête des Eléphants de Côte d`Ivoire, avaient menacé de boycotter ce match contre la Tanzanie. Une menace qu`ils ont visiblement traduite dans les faits. Parce que, contrairement, aux précédentes rencontres des Eléphants au stade Félix-Houphouët-Boigny, l`ambiance a été morose. Ce ne fut pas l`engouement des grands jours. La Fif a mesuré l`ampleur du problème… trop tard. Vendredi, soit à la veille du match, plus de 15.000 tickets sont revenus impayés. A la Maison de verre, ce fut, dit-on, la panique générale. Il fallait trouver la solution miracle pour ne pas faire évoluer l`équipe devant des gradins vides. Les centres de formation ont donc été sollicités, à travers le District d`Abidjan. Samedi, les pensionnaires de ces établissements sportifs ont donc occupé une partie du "Félicia". Mais, il en fallait plus pour donner de la chaleur aux Eléphants. Surtout qu`à l`approche du coup d`envoi, le stade n`était plein qu’à moitié. Très vite, la Fédération a sortie son joker: offrir gracieusement les tickets aux badauds qui bordaient les alentours du stade. Les quelques revendeurs de tickets qui proposaient leurs services en toute liberté ont donc été stoppés net dans leur business. Malgré tout, la bonbonnière du Plateau n`a pas fait le plein. A peine 3/4 des gradins étaient occupés voire moins. Pour l`entame d`une aventure aussi importante que les éliminatoires du Mondial, ça sonne comme un sérieux avertissement à Sabri Lamouchi et les dirigeants de la Fif. Il faut espérer, tout simplement, que les Eléphants, vainqueurs de la Tanzanie, enchaînent au Maroc pour rassurer le public. Car, pour la suite des hostilités, la présence de celui-ci au "Félicia" sera déterminante.
M.GALE
M.GALE
