Miss Côte d’Ivoire, la recherche de l’excellence. Le slogan peut choquer quand on écoute les interventions discutables des candidates. Cependant, tout bien réfléchi, il n’y a aucune raison de s’offusquer. Une chose est de chercher l’excellence, une autre est de la trouver. C’est peut-être ce qui explique ce grand périple annuel à travers le pays entier que s’impose le Comité d’Organisation de Miss Côte d’Ivoire (Comici), pour dénicher la perle rare qui alliera beauté physique et intellectuelle. Depuis plusieurs années, ce duo gagnant semble plus rare que les cheveux sur la tête d’un chauve. Chaque année, ce concours national soulève des questions sur les raisons qui sous-tendent sa tenue et sa pérennité. Mais si certains réclament son annulation, d’autres demandent la décoration du président du Comité. Pourquoi ne pas commencer par retirer la phase de « culture générale » ? Ce serait déjà une bonne bouffée d’oxygène pour la réputation du Comici suffocant sous le poids des critiques liées à l’intellect des demoiselles.
Le Samedi 04 Juin 2012 encore, les réponses des prétendantes au trône dégageaient l’aura des leçons apprises par cœur par les écoliers, et mal sues en plus. La prestation de Miss Gabon a fini d’enfoncer le dernier clou à la croix de l’opprobre, où nos bilingues d’un soir et polyglottes de circonstance, ont cloué les Ivoiriens. Un spectacle inquiétant, assaisonné par une sonorisation défectueuse, des défaillances techniques et un animateur troublé.
Bon gré, mal gré, une nouvelle reine de beauté a été élue. Et pour aider les frêles épaules de la jeune fille, qui doit porter à elle seule le lourd fardeau de représentante de la beauté ivoirienne sur l’échiquier international, des cadeaux, beaucoup de cadeaux et…des millions.
Une maison pour être bien à l’abri des intempéries. Une voiture pour ne pas épuiser ses jambes dans la jungle des piétons abidjanais. Des millions pour la féliciter pour les efforts fournis, puisque ne marche pas sur des talons hauts qui veut ! La candidate numéro 15 l’a appris à ses dépens.
Qui a dit qu’il n’y a pas d’argent dans ce pays ? Les millions sont là. Il suffit que des filles défilent en maillots pour qu’ils jaillissent des portefeuilles des sponsors. Ne sont-ils pas libres d’investir leur argent dans l’activité qui leur plaît ? Et si la Première Dame veut rajouter une couche de billets sur le pactole prévu pour les finalistes de l’année 2012, qui sommes-nous pour nous plaindre ?
Personne ! Rien que des Ivoiriens constatant que les pouvoirs se succèdent au gré des élections et des coups d’Etat, mais que ce concours reste immuable. Pis, il enfante des versions dérivées par district, par campus, par tranches d’âge, par parties du corps. Rien que des aigris qui, à perte de réflexion, ne voient pas comment ils gagneraient en une nuit de travail, plus de 15 millions de F CFA, une villa et une voiture. Nous ne sommes peut-être que des idiots, des bêtes en somme, ou des bêtes de somme, qui comprennent mal qu’on leur demande toujours d’emprunter le ventre creux, le chemin aurifère qu’est la patience, quand toutes les moindres pépites d’or le pavant sont constamment retirées pour parer des reines et affermir le règne des rois
yehnidjidji.blogspot.com
Le Samedi 04 Juin 2012 encore, les réponses des prétendantes au trône dégageaient l’aura des leçons apprises par cœur par les écoliers, et mal sues en plus. La prestation de Miss Gabon a fini d’enfoncer le dernier clou à la croix de l’opprobre, où nos bilingues d’un soir et polyglottes de circonstance, ont cloué les Ivoiriens. Un spectacle inquiétant, assaisonné par une sonorisation défectueuse, des défaillances techniques et un animateur troublé.
Bon gré, mal gré, une nouvelle reine de beauté a été élue. Et pour aider les frêles épaules de la jeune fille, qui doit porter à elle seule le lourd fardeau de représentante de la beauté ivoirienne sur l’échiquier international, des cadeaux, beaucoup de cadeaux et…des millions.
Une maison pour être bien à l’abri des intempéries. Une voiture pour ne pas épuiser ses jambes dans la jungle des piétons abidjanais. Des millions pour la féliciter pour les efforts fournis, puisque ne marche pas sur des talons hauts qui veut ! La candidate numéro 15 l’a appris à ses dépens.
Qui a dit qu’il n’y a pas d’argent dans ce pays ? Les millions sont là. Il suffit que des filles défilent en maillots pour qu’ils jaillissent des portefeuilles des sponsors. Ne sont-ils pas libres d’investir leur argent dans l’activité qui leur plaît ? Et si la Première Dame veut rajouter une couche de billets sur le pactole prévu pour les finalistes de l’année 2012, qui sommes-nous pour nous plaindre ?
Personne ! Rien que des Ivoiriens constatant que les pouvoirs se succèdent au gré des élections et des coups d’Etat, mais que ce concours reste immuable. Pis, il enfante des versions dérivées par district, par campus, par tranches d’âge, par parties du corps. Rien que des aigris qui, à perte de réflexion, ne voient pas comment ils gagneraient en une nuit de travail, plus de 15 millions de F CFA, une villa et une voiture. Nous ne sommes peut-être que des idiots, des bêtes en somme, ou des bêtes de somme, qui comprennent mal qu’on leur demande toujours d’emprunter le ventre creux, le chemin aurifère qu’est la patience, quand toutes les moindres pépites d’or le pavant sont constamment retirées pour parer des reines et affermir le règne des rois
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