Le premier rendez-vous hebdomadaire de ‘’Gbich ! Time’’ s’est tenu le samedi 2 juin 2012 à la salle de cinéma la Fontaine de Sococé sis aux II Plateaux. Le ‘’Gbich ! Time’’ se veut un spectacle d’humour qui permet également la détection de jeunes talents. D’où la présence dans le public des membres du jury (Bohiri Michel et le journaliste Yacouba Sangaré) pour le «Gbich d’Or» qui est une cérémonie de distinction des meilleurs humoristes. Le public du samedi dernier a pu ainsi découvrir «Patati-patata», un trio d’humoristes peu connus de la scène.
L’occupation scénique, la maîtrise du jeu et la tenue de scène étaient de loin différentes de leurs prédecesseurs. Le rôle de maître de cérémonie a été attribué à Digbeu Cravate en remplacement du jeune humoriste Montana qui se faisait attendre déjouant ainsi l’ordre des choses. Alors qu’il n’était pas programmé, l’humoriste «En cas de cas», venu soutenir ses collègues et aînés, est invité sur la scène pour un sketch. Sa critique (sociale) est inspirée par un des sujets évoqués par son aîné Digbeu Cravate, à savoir les FRCI. «En cas de cas» parle des désillusions d’un soldat FRCI qui depuis 2002 jusqu’à l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara n’a pu obtenir son matricule. L’humoriste attire par ailleurs l’attention sur le planning familial et évoque le sujet des soins gratuits.
Digbeu Cravate a mis quant à lui l’accent sur les excès et les comportements de certaines personnes, d’un pouvoir à un autre. Que ce soit sous le régime de Laurent Gbagbo où celui de Ouattara.
Quant à Adama Dahico qui se désigne «ancienne gloire de la politique ivoirienne», il se réjouit de sa performance lors de l’élection présidentielle où il a été classé 11ème sur 14 candidats. Mais avec du recul et vu les difficultés sociales et économiques que gère le président élu, Dahico avec humour se réjouit de n’avoir pas eu à jouer ce rôle. Ce qu’il retient de sa candidature, c’est qu’il «fallait un peu d’humour dans ces élections». D’où la conférence de presse qu’il improvise avec le public. Lui étant le conférencier et les spectateurs qui lui posent des questions sur la politique, le parti Dromikan, sa carrière humoristique, ses projets avec le Théâtre Dromikan, etc. S’il ne garde pas un bon souvenir de son approche avec la politique (ses vingt millions de caution non remboursés), Dahico se plaira bientôt à camper le rôle d’un «dictateur bien-aimé», titre de son prochain spectacle.
De passage à Abidjan le week-end dernier, le comédien burkinabè Soukey ou Siriki a soutenu ses amis artistes.
Koné Saydoo
L’occupation scénique, la maîtrise du jeu et la tenue de scène étaient de loin différentes de leurs prédecesseurs. Le rôle de maître de cérémonie a été attribué à Digbeu Cravate en remplacement du jeune humoriste Montana qui se faisait attendre déjouant ainsi l’ordre des choses. Alors qu’il n’était pas programmé, l’humoriste «En cas de cas», venu soutenir ses collègues et aînés, est invité sur la scène pour un sketch. Sa critique (sociale) est inspirée par un des sujets évoqués par son aîné Digbeu Cravate, à savoir les FRCI. «En cas de cas» parle des désillusions d’un soldat FRCI qui depuis 2002 jusqu’à l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara n’a pu obtenir son matricule. L’humoriste attire par ailleurs l’attention sur le planning familial et évoque le sujet des soins gratuits.
Digbeu Cravate a mis quant à lui l’accent sur les excès et les comportements de certaines personnes, d’un pouvoir à un autre. Que ce soit sous le régime de Laurent Gbagbo où celui de Ouattara.
Quant à Adama Dahico qui se désigne «ancienne gloire de la politique ivoirienne», il se réjouit de sa performance lors de l’élection présidentielle où il a été classé 11ème sur 14 candidats. Mais avec du recul et vu les difficultés sociales et économiques que gère le président élu, Dahico avec humour se réjouit de n’avoir pas eu à jouer ce rôle. Ce qu’il retient de sa candidature, c’est qu’il «fallait un peu d’humour dans ces élections». D’où la conférence de presse qu’il improvise avec le public. Lui étant le conférencier et les spectateurs qui lui posent des questions sur la politique, le parti Dromikan, sa carrière humoristique, ses projets avec le Théâtre Dromikan, etc. S’il ne garde pas un bon souvenir de son approche avec la politique (ses vingt millions de caution non remboursés), Dahico se plaira bientôt à camper le rôle d’un «dictateur bien-aimé», titre de son prochain spectacle.
De passage à Abidjan le week-end dernier, le comédien burkinabè Soukey ou Siriki a soutenu ses amis artistes.
Koné Saydoo