La nomination de Sabri Lamouchi cristallise les attentions des Ivoiriens. Mais les joueurs ne veulent en faire un drame et tiennent à le faire savoir. C’est le cas de Coulibaly Kafoumba. Le sociétaire de l’OGC Nice (France) se réjouit d’avoir Lamouchi comme sélectionneur, «un joueur formidable qui connaît bien le football». Il exhorte plus les Ivoiriens à le soutenir pour atteindre les objectifs que sont la qualification pour la CAN 2013 et la Coupe du Monde 2014.
Le Patriote : Difficilement vous êtes venus à bout de la Tanzanie (2-0). Mais c’est tout de même bon à prendre pour un début.
Coulibaly Kafoumba : Une victoire est toujours bien accueillie. Surtout qu’elle nous permet d’avoir les trois points. Sinon, le match n’a pas été facile. On avait en face, une belle équipe tanzanienne qui nous a causé pas mal de problèmes. L’essentiel est fait.
LP : On sentait que les transmissions étaient approximatives. Un jeu pratiquement désarticulé est-on tenté de dire.
CK : La pelouse était lourde du fait de la pluie. N’oubliez pas aussi que beaucoup de joueurs ont disputé énormément de matchs en club. Donc, il y a la fatigue à prendre en compte. C’est cela qui peut expliquer le constat que vous faites.
LP : Après ce premier match, le Maroc se profile à l’horizon. Votre adversaire du week-end prochain. On peut aisément imaginer que ce sera encore plus compliqué ?
CK : Le Maroc est une belle équipe. Nous aussi, on a nos forces. Le match ne sera pas facile, mais on doit faire un résultat. On a un statut à défendre et on compte le faire valablement. Etre première nation africaine nous impose certaines exigences telles que la qualification pour la Coupe du Monde 2014. Et si on veut le réussir, on a obligation de gagner au Maroc. Même si on sait qu’on va souffrir là-bas, il faut revenir avec un résultat positif.
LP : C’est quoi le résultat positif pour vous ?
CK : Evidemment ramener les trois points. C’est la mission à accomplir.
LP : Après vingt mois à la tête de la sélection, Zahoui François a été remplacé par Sabri Lamouchi. Comment avez-vous accueilli ce changement ?
CK : On n’a pas de sentiment personnel à avoir. La fédération a nommé un entraîneur et on travaille avec lui. Est-ce que dans l’armée, les soldats choisissent leurs supérieurs. Je crois que c’est le président de la République qui les nomme. Le président de la fédération a défini ses critères avant de choisir Sabri Lamouchi. A notre niveau, il a été bien accueilli.
LP : Que peut apporter un entraîneur sans expérience à une sélection comme celle de la Côte d’Ivoire ?
CK : (Rires). Zahoui François n’avait pas d’expérience quand il prenait l’équipe. Mais il a travaillé avec le groupe. Sabri Lamouchi a le temps de prendre ses marques. En nous mettant tous ensemble avec en esprit le même objectif, il n’y a pas raison qu’on ne réussisse pas. Je crois en lui et je suis content de travailler sous ses ordres. Il a été un joueur formidable et il connaît bien le football.
LP : Ça ressemble fort à une déclaration de séduction. Est-ce un lobbying pour avoir une place de titulaire ou c’est sa méthode qui vous éblouit ?
CK : En sélection, on ne négocie pas les places. On travaille pour les mériter. Je ne cherche pas à séduire le coach. Seules mes performances me garantiront ma place en sélection. Titulaire ou pas, être déjà en sélection est un privilège pour tout joueur. Maintenant, si mes propos peuvent emmener l’entraîneur à me faire confiance, c’est tant mieux. Pour revenir à sa méthode, je trouve qu’il a un discours apprécié par tous. Il sait ce qu’il veut et où il veut partir avec l’équipe. Et cela nous rassure. Maintenant, c’est à nous de montrer à la fédération qu’elle n’a pas eu tort en nommant Sabri Lamouchi.
LP : Mais le limogeage de Zahoui ne vous a-t-il pas surpris?
CK : Le monde professionnel est fait de surprises. On est habitué au changement d’entraîneurs. Et quand le décideur choisit, il faut suivre. Zahoui a fait son temps, maintenant c’est au tour de Sabri Lamouchi. On ne va pas s’attarder sur ce qui est fait mais plutôt sur les échéances à venir. On a un match contre le Maroc à préparer avec au bout une qualification pour le prochain tour des éliminatoires de la Coupe du Monde, il y a les éliminatoires de la CAN. Donc, on a des échéances qui nous demandent beaucoup de concentration, de solidarité, de complicité. On demande aussi aux Ivoiriens de s’inscrire dans cette logique et d’accompagner leur équipe nationale, notre équipe nationale sur cette voie.
Par OUATTARA Gaoussou
Le Patriote : Difficilement vous êtes venus à bout de la Tanzanie (2-0). Mais c’est tout de même bon à prendre pour un début.
Coulibaly Kafoumba : Une victoire est toujours bien accueillie. Surtout qu’elle nous permet d’avoir les trois points. Sinon, le match n’a pas été facile. On avait en face, une belle équipe tanzanienne qui nous a causé pas mal de problèmes. L’essentiel est fait.
LP : On sentait que les transmissions étaient approximatives. Un jeu pratiquement désarticulé est-on tenté de dire.
CK : La pelouse était lourde du fait de la pluie. N’oubliez pas aussi que beaucoup de joueurs ont disputé énormément de matchs en club. Donc, il y a la fatigue à prendre en compte. C’est cela qui peut expliquer le constat que vous faites.
LP : Après ce premier match, le Maroc se profile à l’horizon. Votre adversaire du week-end prochain. On peut aisément imaginer que ce sera encore plus compliqué ?
CK : Le Maroc est une belle équipe. Nous aussi, on a nos forces. Le match ne sera pas facile, mais on doit faire un résultat. On a un statut à défendre et on compte le faire valablement. Etre première nation africaine nous impose certaines exigences telles que la qualification pour la Coupe du Monde 2014. Et si on veut le réussir, on a obligation de gagner au Maroc. Même si on sait qu’on va souffrir là-bas, il faut revenir avec un résultat positif.
LP : C’est quoi le résultat positif pour vous ?
CK : Evidemment ramener les trois points. C’est la mission à accomplir.
LP : Après vingt mois à la tête de la sélection, Zahoui François a été remplacé par Sabri Lamouchi. Comment avez-vous accueilli ce changement ?
CK : On n’a pas de sentiment personnel à avoir. La fédération a nommé un entraîneur et on travaille avec lui. Est-ce que dans l’armée, les soldats choisissent leurs supérieurs. Je crois que c’est le président de la République qui les nomme. Le président de la fédération a défini ses critères avant de choisir Sabri Lamouchi. A notre niveau, il a été bien accueilli.
LP : Que peut apporter un entraîneur sans expérience à une sélection comme celle de la Côte d’Ivoire ?
CK : (Rires). Zahoui François n’avait pas d’expérience quand il prenait l’équipe. Mais il a travaillé avec le groupe. Sabri Lamouchi a le temps de prendre ses marques. En nous mettant tous ensemble avec en esprit le même objectif, il n’y a pas raison qu’on ne réussisse pas. Je crois en lui et je suis content de travailler sous ses ordres. Il a été un joueur formidable et il connaît bien le football.
LP : Ça ressemble fort à une déclaration de séduction. Est-ce un lobbying pour avoir une place de titulaire ou c’est sa méthode qui vous éblouit ?
CK : En sélection, on ne négocie pas les places. On travaille pour les mériter. Je ne cherche pas à séduire le coach. Seules mes performances me garantiront ma place en sélection. Titulaire ou pas, être déjà en sélection est un privilège pour tout joueur. Maintenant, si mes propos peuvent emmener l’entraîneur à me faire confiance, c’est tant mieux. Pour revenir à sa méthode, je trouve qu’il a un discours apprécié par tous. Il sait ce qu’il veut et où il veut partir avec l’équipe. Et cela nous rassure. Maintenant, c’est à nous de montrer à la fédération qu’elle n’a pas eu tort en nommant Sabri Lamouchi.
LP : Mais le limogeage de Zahoui ne vous a-t-il pas surpris?
CK : Le monde professionnel est fait de surprises. On est habitué au changement d’entraîneurs. Et quand le décideur choisit, il faut suivre. Zahoui a fait son temps, maintenant c’est au tour de Sabri Lamouchi. On ne va pas s’attarder sur ce qui est fait mais plutôt sur les échéances à venir. On a un match contre le Maroc à préparer avec au bout une qualification pour le prochain tour des éliminatoires de la Coupe du Monde, il y a les éliminatoires de la CAN. Donc, on a des échéances qui nous demandent beaucoup de concentration, de solidarité, de complicité. On demande aussi aux Ivoiriens de s’inscrire dans cette logique et d’accompagner leur équipe nationale, notre équipe nationale sur cette voie.
Par OUATTARA Gaoussou