L'Euro 2012, le championnat européen des nations au niveau football, ouvre ses portes aujourd'hui. Pour cette entame, l'un des pays organisateurs, la Pologne, affronte l'Ukraine ce vendredi 8 juin à Varsovie. Déjà, pour ce tournoi, Michel Platini, le président de l'Union européenne des nations de football (UEFA), prédit « une belle fête ». Sur ses terres de Varsovie, la Pologne a une appréhension face à des Grecs qui ont la réputation de déjouer les pronostics. En 2004, la magie héllène avait fait chuter le Portugal de Cristiano Ronaldo par deux fois, lors de ce tournoi. D'abord en match d'ouverture (2-1) puis en finale (1-0). Empêtrée dans une crise financière interminable, la Grèce espère bien répéter l'exploit de 2004. Mais tout passe par la Pologne. 'Kuba' Blaszezykowski et les siens auront sans doute la pression de leur public. « Le premier pas est toujours le plus important, et le premier pas, c'est la Grèce et je ne peux pas cacher que c'est la compétition la plus importante de ma vie », avoue le capitaine polonais. Le deuxième match de ce groupe A, pour la journée d'ouverture, opposera la Russie à la République tchèque à Wroclaw. Le très réputé Dick Advocaat est très attendu sur le banc russe. Finaliste en 2008, que peut la Russie d'Andrei Arshavin ? Le client, la République tchèque, semble modeste. Mais il possède en son capitaine Petr Cech, l'un des meilleurs gardien au monde. Le goal de Chelsea pourrait encore sortir du pétrin, ses compatriotes lors de cette entame comme il l'a fait avec les Blues à la finale de la Ligue des champions le 19 mai dernier à Munich. L'un des deux meilleurs tournois de football au monde avec la Coupe du monde, l'Euro 2012 sera encore le champ de bataille pour les ogres du football mondial que sont l'Espagne, le champion en titre, la Hollande et l'Allemagne. Ces trois nations sont d'ailleurs les favoris de la compétition. L'Espagne, le tenant du titre, est l'équipe à abattre. Son appétit de réaliser l'historique exploit de succéder à elle-même est intact. Avec huit victoires en autant de matches lors des éliminatoires, la Roja fait peur. Seul bémol, elle garde de célèbres blessés comme Carles Puyol et David Villa. L'absence de ces deux joueurs pourrait être préjudiciable à la bande à Del Bosque. Si l'Espagne est la grande favorite, la Hollande ne manque pas moins d'esprit de revanche. Vaincus en finale de la Coupe du monde 2010, les Bataves savent que pour brandir le trophée continental, il faudra écarter l'Espagne. Ils ont pour la tâche, Robie Van Persie et Klas-Jan Huntelaar, meilleurs buteurs respectivement de la Premier League anglaise et de la Bundesliga allemande. Pour fermer le trio de prétendants plus que sérieux, l'Allemagne de Joachim Lôw ferme le podium. Vaincu en finale de l'Euro 2008 et en demi-finale de la Coupe du monde 2010, la Nationalmannschaft est toujours une formation redoutable dont l'objectif affiché reste le trophée. Klose et ses coéquipiers ont retrouvé un football qui plait aux puristes et qui pourrait leur valoir des lauriers.
Litié BOAGNON
Litié BOAGNON
