Les 14 et 15 juin 2012, se déroulera à l` Hôtel Marriott à Washington DC, le Forum annuel de l`AGOA avec la participation de 40 pays africains et d`environ 600 participants, notamment de hauts responsables du gouvernement des États-Unis et de pays africains, des représentants des secteurs public et privé ainsi que de la société civile. La Côte d`Ivoire qui en avait été retirée en 2005, a été réadmise en octobre 2011, fait son grand retour. C`est ainsi que notre pays sera représenté par une forte délégation conduite par le Premier Ministre Jeannot Ahoussou Kouadio.
L`African Growth and Opportuny Act (AGOA), loi américaine adoptée en 2000 et relative à la croissance et les possibilités économiques en Afrique, définit le cadre des relations commercialesentre les États-Unis et les pays africains. Les Autorités qui sont déterminées à conquérir le marché américain veulent en faire leur pièce maîtresse.
A l`approche de ce forum à caractère commercial, le Secrétaire d`État adjoint aux Affaires africaines Johnnie Carson a déclaré que celui-ci « demeure des plus pertinents aujourd`hui non seulement en raison des préférences commerciales qu`il accorde aux pays africains, mais du fait aussi qu`il offre un cadre dans lequel les États-Unis poursuivent un dialogue économique avec leurs partenaires africains ».
Les exportations américaines vers la région ont triplé entre 2001 et 2011, passant de moins de 7 milliards de dollars à plus de 21 milliards, tandis que les importations de produits subsahariens aux États-Unis ont atteint une valeur de 74,2 milliards de dollars l`an dernier, selon le Département américain du commerce.
Les importations aux États-Unis de produits subsahariens ont enregistré, pour leur part, une hausse de 14 % par rapport à 2010, due en premier lieu aux importations accrues de combustibles minéraux, de pierres et de métaux précieux, de véhicules et de produits à base de cacao, en provenance principalement du Nigéria, de l`Angola, de l`Afrique du Sud, duGabon et du Tchad.
M. Carson a salué ces relations commerciales plus étroites, ajoutant que « le renforcement des échanges commerciaux mutuels et des investissements contribue à la croissance économique des deux côtés de l`Atlantique ».
Bien que la croissance du commerce africain soit impressionnante, elle ne représente encore que moins de 2 % du marché mondial.
« Je suis fermement convaincu que l`Afrique est la frontière suivante de l`économie mondiale, et cette analyse n`est pas uniquement la mienne », a dit M. Carson, faisant remarquer que selon les estimations de la Banque mondiale, les taux de croissance en Afrique seront de 5 % à 6 % au cours des deux prochaines années.
Parallèlement au Forum de l`AGOA 2012, se tiendra les 16 et 17 juin, la Conférence Etats-Unis- Afrique sur les infrastructures en Afrique qui a pour objet de déterminer les moyens d`améliorer l`infrastructure de l`Afrique afin de faciliter et d`accroître le commerce et le développement. De même, sera organisée, le 19 juin, une journée de promotion de la Côte d`Ivoire dénommée « Doing Business in Côte d`Ivoire » suivie d`un Dîner Gala la 19 juin pour faire connaître au public américain les potentialités économiques, commerciales et culturelles de notre pays.
Outre le Premier ministre ivoirien qui conduit la délégation de notre pays, il est annoncé la participation du Ministre d`Etat, Ministre de l`Industrie, M. Moussa Dosso, du Ministre duCommerce M. Dagobert Banzio, et bien sûr de M. Guy M`Bengue, celui que l`on appelle affectueusement «Mister AGOA » qui est déjà aux Etats-Unis avec son équipe et travaille d`arrache-pied pour que notre pays profite au maximum de cette opportunité.
Séry Pouamon(Lebanco.net)
L`African Growth and Opportuny Act (AGOA), loi américaine adoptée en 2000 et relative à la croissance et les possibilités économiques en Afrique, définit le cadre des relations commercialesentre les États-Unis et les pays africains. Les Autorités qui sont déterminées à conquérir le marché américain veulent en faire leur pièce maîtresse.
A l`approche de ce forum à caractère commercial, le Secrétaire d`État adjoint aux Affaires africaines Johnnie Carson a déclaré que celui-ci « demeure des plus pertinents aujourd`hui non seulement en raison des préférences commerciales qu`il accorde aux pays africains, mais du fait aussi qu`il offre un cadre dans lequel les États-Unis poursuivent un dialogue économique avec leurs partenaires africains ».
Les exportations américaines vers la région ont triplé entre 2001 et 2011, passant de moins de 7 milliards de dollars à plus de 21 milliards, tandis que les importations de produits subsahariens aux États-Unis ont atteint une valeur de 74,2 milliards de dollars l`an dernier, selon le Département américain du commerce.
Les importations aux États-Unis de produits subsahariens ont enregistré, pour leur part, une hausse de 14 % par rapport à 2010, due en premier lieu aux importations accrues de combustibles minéraux, de pierres et de métaux précieux, de véhicules et de produits à base de cacao, en provenance principalement du Nigéria, de l`Angola, de l`Afrique du Sud, duGabon et du Tchad.
M. Carson a salué ces relations commerciales plus étroites, ajoutant que « le renforcement des échanges commerciaux mutuels et des investissements contribue à la croissance économique des deux côtés de l`Atlantique ».
Bien que la croissance du commerce africain soit impressionnante, elle ne représente encore que moins de 2 % du marché mondial.
« Je suis fermement convaincu que l`Afrique est la frontière suivante de l`économie mondiale, et cette analyse n`est pas uniquement la mienne », a dit M. Carson, faisant remarquer que selon les estimations de la Banque mondiale, les taux de croissance en Afrique seront de 5 % à 6 % au cours des deux prochaines années.
Parallèlement au Forum de l`AGOA 2012, se tiendra les 16 et 17 juin, la Conférence Etats-Unis- Afrique sur les infrastructures en Afrique qui a pour objet de déterminer les moyens d`améliorer l`infrastructure de l`Afrique afin de faciliter et d`accroître le commerce et le développement. De même, sera organisée, le 19 juin, une journée de promotion de la Côte d`Ivoire dénommée « Doing Business in Côte d`Ivoire » suivie d`un Dîner Gala la 19 juin pour faire connaître au public américain les potentialités économiques, commerciales et culturelles de notre pays.
Outre le Premier ministre ivoirien qui conduit la délégation de notre pays, il est annoncé la participation du Ministre d`Etat, Ministre de l`Industrie, M. Moussa Dosso, du Ministre duCommerce M. Dagobert Banzio, et bien sûr de M. Guy M`Bengue, celui que l`on appelle affectueusement «Mister AGOA » qui est déjà aux Etats-Unis avec son équipe et travaille d`arrache-pied pour que notre pays profite au maximum de cette opportunité.
Séry Pouamon(Lebanco.net)
