Invité par la Fédération ivoirienne de judo, le président de la Fédération suisse de la même discipline, Pierre Ochner, s’est prêté à nos questions au sujet du niveau du judo ivoirien et celui de l’Afrique en général.
Vous êtes venu participer au tournoi de l’intégration en Côte d’Ivoire. Après avoir vu les athlètes, comment jugez-vous le niveau du judo ivoirien ?
Je suis agréablement surpris et je dois reconnaître un niveau très prometteur. Je connais bien quelques éléments de l’équipe ivoirienne et, depuis lors, il y a eu beaucoup d’amélioration. En plus, vous avez un président qui s’investit dans le judo. Vous savez, le judo est un vecteur de paix, d’éducation et de cohésion sociale et nous, judoka, nous investissons dans ce sens.
De façon générale, pouvez-vous dire si le judo africain peut espérer glaner des médailles pendant les compétitions mondiales ?
Bien sûr que le judo africain est en passe de s’imposer dans le monde et glaner des lauriers ! Je vais vous le dire franchement le hic du judo africain est le manque de moyens et d’infrastructures. Ce qui ne permet pas aux Africains de se confronter, au plan international, à des athlètes pour jauger leur niveau. Il est vrai qu’en Europe, les infrastructures existent, mais les Européens ne font pas de cette discipline une profession, parce qu’ils se disent que c’est un sport qui ne génère pas de bons revenus. En Afrique, c’est une profession, et je vois tant de joie et de plaisir sur les visages des athlètes et surtout un grand respect à l’égard de leur coach ; c’est extraordinaire.
Peut-on espérer une collaboration entre la fédération suisse et celle de la Côte d’Ivoire ?
La collaboration existe déjà. Vous savez, Isaac Angbo, votre président, connait bien la Suisse et veut vraiment apporter une nouvelle donnée à votre fédération. J’espère que la collaboration sera encore plus intense, pour arriver à dynamiser, par notre expérience, votre fédération.
Envisagez-vous d’encadrer nos athlètes dans la perspective d’un stage ?
Ca sera mon vœu le plus cher. Vous savez, l’année dernière, la fédération ivoirienne (de judo, ndlr) m’a convié à un stage au Sénégal pour apporter une touche à leur formation, et je crois qu’ils ont beaucoup profité de ce stage, vu leur rang de premier à ce tournoi. Je pense qu’avec votre président, c’est possible et on pourra le faire.
Réalisée par
MAURYTH GBANE
Vous êtes venu participer au tournoi de l’intégration en Côte d’Ivoire. Après avoir vu les athlètes, comment jugez-vous le niveau du judo ivoirien ?
Je suis agréablement surpris et je dois reconnaître un niveau très prometteur. Je connais bien quelques éléments de l’équipe ivoirienne et, depuis lors, il y a eu beaucoup d’amélioration. En plus, vous avez un président qui s’investit dans le judo. Vous savez, le judo est un vecteur de paix, d’éducation et de cohésion sociale et nous, judoka, nous investissons dans ce sens.
De façon générale, pouvez-vous dire si le judo africain peut espérer glaner des médailles pendant les compétitions mondiales ?
Bien sûr que le judo africain est en passe de s’imposer dans le monde et glaner des lauriers ! Je vais vous le dire franchement le hic du judo africain est le manque de moyens et d’infrastructures. Ce qui ne permet pas aux Africains de se confronter, au plan international, à des athlètes pour jauger leur niveau. Il est vrai qu’en Europe, les infrastructures existent, mais les Européens ne font pas de cette discipline une profession, parce qu’ils se disent que c’est un sport qui ne génère pas de bons revenus. En Afrique, c’est une profession, et je vois tant de joie et de plaisir sur les visages des athlètes et surtout un grand respect à l’égard de leur coach ; c’est extraordinaire.
Peut-on espérer une collaboration entre la fédération suisse et celle de la Côte d’Ivoire ?
La collaboration existe déjà. Vous savez, Isaac Angbo, votre président, connait bien la Suisse et veut vraiment apporter une nouvelle donnée à votre fédération. J’espère que la collaboration sera encore plus intense, pour arriver à dynamiser, par notre expérience, votre fédération.
Envisagez-vous d’encadrer nos athlètes dans la perspective d’un stage ?
Ca sera mon vœu le plus cher. Vous savez, l’année dernière, la fédération ivoirienne (de judo, ndlr) m’a convié à un stage au Sénégal pour apporter une touche à leur formation, et je crois qu’ils ont beaucoup profité de ce stage, vu leur rang de premier à ce tournoi. Je pense qu’avec votre président, c’est possible et on pourra le faire.
Réalisée par
MAURYTH GBANE