L’affaire Inaï Desson Stéphane prend une nouvelle allure. Avec surtout l’absence de l’Africa sport en super division, le club vert et rouge rougit les yeux et monte le ton. Le comité directeur du club, pour rétablir l’Africa dans ses droits, a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport(Tas) basé en Suisse.
Rebelote. L’affaire Inaï Desson Stéphane, joueur de l’Africa sport suspendu pour deux ans par la FIF pour fraude sur son identité, est remise au goût du jour. Bien plus, elle pourrait prendre des proportions insoupçonnées les jours ou semaines à venir. Pourquoi et comment ? Jusque-là les dirigeants de l’Africa avaient plus ou moins gobé la suspension du joueur pour deux ans et une amende d’un million à eux infligée. Mais l’absence de leur équipe en super division suite à des points « perdus » en chemin a mis le feu aux poudres et soulevé leur courroux. Une situation « d’injustice » qu’ils ne sont pas prêts à accepter. Sous l’impulsion du PCA, Koné Cheick Oumar, en Suisse, Sangaré Mahamadou, le secrétaire exécutif, a organisé un point presse hier au Plateau. En compagnie d’Alexis Vagba, Doré Lansiné, Assémian Kassy, secrétaire général du club. Sangaré n’est pas allé de main morte pour donner la position de l’Africa sur l’affaire Inaï Stéphane suite à laquelle « Bien qu’on ait profil bas dans l’affaire Inaï Stéphane, on n’a pas eu une oreille attentive à la FIF. Comment on peut débouter Bassam sur sa plainte, nous faire perdre le match, nous retirer trois points et cinq buts au lieu de trois comme les règlements l’exigent. Et les cinq buts qu’on nous retire sont octroyés à Bassam. C’est inadmissible. En plus, la décision n’a pas été prise en conformité avec les textes de la FIF qui stipulent que la commission doit statuer en présence d’au moins trois de ses membres. Or ça n’a pas été le cas. Pour nous, cette décision est nulle et nul effet. On ne peut pas croiser les bras devant une telle décision. On n’a plus de juridiction en Côte d’Ivoire pour répondre, on n’a pas d’interlocuteurs crédibles non plus. Et comme les textes nous permettent d’interjeter appel au Tas, c’est ce que nous avons fait par l’entremise d’un cabinet à Paris. Nous voulons retrouver nos trois points illégalement retirés », a-t-il insisté. Il poursuit pour dire que des membres de la FIF seront entendus par la police criminelle. Selon les règles de la Fifa, s’il est démontré que la fédération d’une équipe se rend complice d’une fraude en prêtant son concours à l’équipe fautive, la fédération et toutes les équipes qui lui sont affiliées sont suspendues pour trois ans de toutes les compétitions de la Caf. Comment va finir cette affaire Inaï Stéphane par rapport à l’allure qu’elle prend ?
Tibet Kipré
Rebelote. L’affaire Inaï Desson Stéphane, joueur de l’Africa sport suspendu pour deux ans par la FIF pour fraude sur son identité, est remise au goût du jour. Bien plus, elle pourrait prendre des proportions insoupçonnées les jours ou semaines à venir. Pourquoi et comment ? Jusque-là les dirigeants de l’Africa avaient plus ou moins gobé la suspension du joueur pour deux ans et une amende d’un million à eux infligée. Mais l’absence de leur équipe en super division suite à des points « perdus » en chemin a mis le feu aux poudres et soulevé leur courroux. Une situation « d’injustice » qu’ils ne sont pas prêts à accepter. Sous l’impulsion du PCA, Koné Cheick Oumar, en Suisse, Sangaré Mahamadou, le secrétaire exécutif, a organisé un point presse hier au Plateau. En compagnie d’Alexis Vagba, Doré Lansiné, Assémian Kassy, secrétaire général du club. Sangaré n’est pas allé de main morte pour donner la position de l’Africa sur l’affaire Inaï Stéphane suite à laquelle « Bien qu’on ait profil bas dans l’affaire Inaï Stéphane, on n’a pas eu une oreille attentive à la FIF. Comment on peut débouter Bassam sur sa plainte, nous faire perdre le match, nous retirer trois points et cinq buts au lieu de trois comme les règlements l’exigent. Et les cinq buts qu’on nous retire sont octroyés à Bassam. C’est inadmissible. En plus, la décision n’a pas été prise en conformité avec les textes de la FIF qui stipulent que la commission doit statuer en présence d’au moins trois de ses membres. Or ça n’a pas été le cas. Pour nous, cette décision est nulle et nul effet. On ne peut pas croiser les bras devant une telle décision. On n’a plus de juridiction en Côte d’Ivoire pour répondre, on n’a pas d’interlocuteurs crédibles non plus. Et comme les textes nous permettent d’interjeter appel au Tas, c’est ce que nous avons fait par l’entremise d’un cabinet à Paris. Nous voulons retrouver nos trois points illégalement retirés », a-t-il insisté. Il poursuit pour dire que des membres de la FIF seront entendus par la police criminelle. Selon les règles de la Fifa, s’il est démontré que la fédération d’une équipe se rend complice d’une fraude en prêtant son concours à l’équipe fautive, la fédération et toutes les équipes qui lui sont affiliées sont suspendues pour trois ans de toutes les compétitions de la Caf. Comment va finir cette affaire Inaï Stéphane par rapport à l’allure qu’elle prend ?
Tibet Kipré
