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Économie Publié le samedi 23 juin 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Commerce / Résistance à la récession économique : Comment l’OMC entend aider les pays en développement

Les pays en développement ont encore la chance de ne pas être touchés par la grande récession économique à laquelle sont confrontées les grandes puissances économiques. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a fait des propositions en ce sens.

Si pour certaines puissances économiques, faire du protectionnisme économique ou du nationalisme économique, sont des moyens sûrs pour juguler la crise économique, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), elle pense tout à fait le contraire. Pour cette Organisation, la meilleure défense du marché ouvert, c’est une bonne attaque. C’est-à-dire un nouvel accord sur la facilitation des échanges, ce qui constituerait un scénario gagnant-gagnant pour tous et augmenterait les capacités des pays en développement à participer aux échanges, renforcerait le mandat de l’OMC en matière de développement et doperait la croissance économique mondiale. Plus d’une décennie après le début des négociations de Doha, cet accord serait une forme d’acompte sur l’engagement des pays de l’OMC à souder commerce et développement. Dans le cadre du nouvel accord, souligne l’Organisation, les pays en développement en seront les principaux bénéficiaires. Grâce à une aide adaptée, les négociants des pays pauvres gagneront en compétitivité et intégreront les chaînes d’approvisionnement mondiales. Pour ces derniers qui souffrent d’un handicap concurrentiel dû à des procédures de traitement et de dédouanement des marchandises défaillantes, les perspectives de gains sont élevées. Les estimations en gains, selon des études de la Banque mondiale, pourraient être plus importantes si les procédures douanières sont améliorées à l’entrée des pays. La Banque mondiale prévoit également que pour chaque dollar d’aide à la réforme de la facilitation du commerce dans les pays en développement, le rendement économique peut monter jusqu’à 70 dollars. L’impact des financements destinés à optimiser les dispositifs et procédures de gestion aux frontières est considérable, et c’est ce qui constitue précisément l’enjeu des négociations internationales sur la facilitation des échanges. Les contours d’un nouvel accord de l’OMC sur la facilitation des échanges sont déjà posés, mais il subsiste des divergences techniques quant à ses clauses spécifiques. Les pays en développement veulent un engagement crédible en faveur d’une assistance technique et d’un renforcement des capacités, notamment, pour pouvoir gérer les coûts d’application. Selon une étude de la Banque mondiale, le coût des mesures concernées par un tel accord serait relativement modéré — entre 7 et 11 millions dollars pour les pays couverts par l’étude, étalés sur plusieurs années, surtout au regard des bénéfices attendus. Ont émis leur accord pour l’amélioration des procédures douanières, Ahmad Mohamed Ali Al-Madani, président de la Banque islamique de développement; Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement ; Haruhiko Kuroda, président de la Banque asiatique de développement ; Thomas Mirow, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ; Luis Alberto Moreno, président de la Banque interaméricaine de développement et Robert B. Zoellick, président du Groupe de la Banque mondiale. Tous militent en faveur d’une procédure douanière allégée qui facilitera les échanges commerciaux.

Honoré Kouassi
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