Aboulaye Traoré dit Ben Badi a célébré le 17 juin dernier son jubilé au stade Félix Houphouët- Boigny. Lors de cet évènement, il a reçu le soutien de plusieurs stars africaines dont Abédi Pélé, George Weah, Antony Bafoé et Daniel Amokachi sans oublier ses compagnons de Sénégal 92 et les internationaux de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Lors de ce jubilé, celui qui a fait les beaux jours de l’Asec Mimosas dans les années 90-95 a posé un acte majeur qui n’a pas échappé aux sportifs Ivoiriens. Lors de cette retraite sportive, Ben Badi a remis symboliquement un maillot floqué du n° 10 à son cadet Yao Kouassi Gervais dit Gervinho. Et l’a investi d’une mission à savoir ramener à la Côte d’Ivoire son deuxième sacre continental après celui de 92 au Sénégal. Mais aujourd’hui, la question que l’on se pose est de savoir si le natif d’Anyama peut assumer l’héritage de Ben Badi. ? Portraits croisés de ces deux attaquants aux qualités différentes.
Aboulaye Traoré, un talent à l’état pur
Aboulaye Traoré possède un talent naturel et est capable de réaliser avec beaucoup d’aisance n’importe quel geste technique. Né en 1967 à Abidjan, Aboulaye Traoré va au charbon et ne recule devant rien. Il débute sa carrière au Stella Club en 1983 et y passe une saison avant de rejoindre en 1985 le club Jaune et noir qui le révèle au public. Après une saison chez les Mimos, Ben Badi va tenter une aventure professionnelle qui le conduira respectivement au Portugal notamment au Sporting Braga (1985-1986), au FC Metz (1986-1987), à Sète ( 1987-1988), au Sporting Toulon Var (1988 ) et à Avignon Football 84 (1988-1990 ) en France avant de revenir à l’Asec Mimosas en 1990 . Avec le club jaune et noir, ils règnent sans partage sur le championnat national jusqu’en 1995 où il a disputé la finale de la Ligue des Champions africaine. Dans la foulée, avec les Gouaméné Alain, Sam Abouo, Aka Kouamé Basile, Oumar Ben Salah et autres ils remportent, sous la coupe de Yéo Paul Martial, alors sélectionneur national, la Coupe d’Afrique des Nations 92 au Sénégal. Doté d’un gabarit moyen, Aboulaye Traoré donne le tournis à n’importe quelle défense. Si bien qu’il est même meilleur buteur de la Can 1988. Puissant et très technique , le ‘’Mouton d’or ‘’possède également une belle pointe de vitesse qui lui permet de devancer ses gardes du corps. Malgré son talent, Ben Badi n’a pas connu une brillante carrière internationale. Toutefois, il reste et demeure un grand avant -centre. Quid du Joueur d’Arsenal Yao Kouassi Gervais dit Gervinho, surnom à lui attribué par un de ses éducateurs de l’Académie Mimosifcom ?
Gervinho, des potentialités encore inexploitées
Evoluant au poste d’attaquant, Yao Kouassi Gervais est un fin technicien qui n’exploite pas véritablement à fond toutes ses potentialités. Il est né en 1987 à Anyama. Il débute sa carrière de footballeur à l’Académie Mimosifcom, sous les ordres de Jean Marc Guillou. Après cinq saisons passées dans cette Académie, il rejoint le FC Toumodi, alors pensionnaire de la Ligue 2. Il va ensuite rejoindre en 2004-2005, le club belge de Beveren où il retrouve ses compatriotes Copa Barry, N’dri Romaric et Né Marco. Après trois saisons au club Flandre relégué en Ligue 2, Gervinho pose ses valises au Mans en 2007 en France où il est l’une des révélations. Après deux saisons, il signe le 20 juillet 2009, un contrat de trois ans en faveur du Lille OSC, champion de France en 2011. Depuis le 18 juillet 2011, il évolue au club anglais d’Arsenal. Doté d’une belle pointe de vitesse et bon dribbleur, Gervinho pèche souvent dans la finition. Son gabarit n’est pas du tout impressionnant, ce qui fait qu’il manque de puissance dans les jambes. De plus, il n’a pas assez de souffle si bien qu’il manque de lucidité à la conclusion de ses percées fulgurantes. En outre, il n’a pas un mental d’acier. En témoigne son hésitation lors de la séance des tirs au but en finale de la Can 2012 face à la Zambie. Tir au but qu’il a naturellement raté. Figurant dans l’équipe- type de la Can 2012, quart de finaliste aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 et vainqueur de nombreux titres individuels, Yao Kouassi Gervais , actuel président du Sacraboutou Sport de Bondoukou et successeur désigné de Ben Badi, doit faire surtout des exercices physiques pour arriver au summum de son art. C’est tout le mal qu’on lui souhaite s’il veut vraiment remporter des titres majeurs dans sa carrière très prometteuse.
Affia Marie
Aboulaye Traoré, un talent à l’état pur
Aboulaye Traoré possède un talent naturel et est capable de réaliser avec beaucoup d’aisance n’importe quel geste technique. Né en 1967 à Abidjan, Aboulaye Traoré va au charbon et ne recule devant rien. Il débute sa carrière au Stella Club en 1983 et y passe une saison avant de rejoindre en 1985 le club Jaune et noir qui le révèle au public. Après une saison chez les Mimos, Ben Badi va tenter une aventure professionnelle qui le conduira respectivement au Portugal notamment au Sporting Braga (1985-1986), au FC Metz (1986-1987), à Sète ( 1987-1988), au Sporting Toulon Var (1988 ) et à Avignon Football 84 (1988-1990 ) en France avant de revenir à l’Asec Mimosas en 1990 . Avec le club jaune et noir, ils règnent sans partage sur le championnat national jusqu’en 1995 où il a disputé la finale de la Ligue des Champions africaine. Dans la foulée, avec les Gouaméné Alain, Sam Abouo, Aka Kouamé Basile, Oumar Ben Salah et autres ils remportent, sous la coupe de Yéo Paul Martial, alors sélectionneur national, la Coupe d’Afrique des Nations 92 au Sénégal. Doté d’un gabarit moyen, Aboulaye Traoré donne le tournis à n’importe quelle défense. Si bien qu’il est même meilleur buteur de la Can 1988. Puissant et très technique , le ‘’Mouton d’or ‘’possède également une belle pointe de vitesse qui lui permet de devancer ses gardes du corps. Malgré son talent, Ben Badi n’a pas connu une brillante carrière internationale. Toutefois, il reste et demeure un grand avant -centre. Quid du Joueur d’Arsenal Yao Kouassi Gervais dit Gervinho, surnom à lui attribué par un de ses éducateurs de l’Académie Mimosifcom ?
Gervinho, des potentialités encore inexploitées
Evoluant au poste d’attaquant, Yao Kouassi Gervais est un fin technicien qui n’exploite pas véritablement à fond toutes ses potentialités. Il est né en 1987 à Anyama. Il débute sa carrière de footballeur à l’Académie Mimosifcom, sous les ordres de Jean Marc Guillou. Après cinq saisons passées dans cette Académie, il rejoint le FC Toumodi, alors pensionnaire de la Ligue 2. Il va ensuite rejoindre en 2004-2005, le club belge de Beveren où il retrouve ses compatriotes Copa Barry, N’dri Romaric et Né Marco. Après trois saisons au club Flandre relégué en Ligue 2, Gervinho pose ses valises au Mans en 2007 en France où il est l’une des révélations. Après deux saisons, il signe le 20 juillet 2009, un contrat de trois ans en faveur du Lille OSC, champion de France en 2011. Depuis le 18 juillet 2011, il évolue au club anglais d’Arsenal. Doté d’une belle pointe de vitesse et bon dribbleur, Gervinho pèche souvent dans la finition. Son gabarit n’est pas du tout impressionnant, ce qui fait qu’il manque de puissance dans les jambes. De plus, il n’a pas assez de souffle si bien qu’il manque de lucidité à la conclusion de ses percées fulgurantes. En outre, il n’a pas un mental d’acier. En témoigne son hésitation lors de la séance des tirs au but en finale de la Can 2012 face à la Zambie. Tir au but qu’il a naturellement raté. Figurant dans l’équipe- type de la Can 2012, quart de finaliste aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 et vainqueur de nombreux titres individuels, Yao Kouassi Gervais , actuel président du Sacraboutou Sport de Bondoukou et successeur désigné de Ben Badi, doit faire surtout des exercices physiques pour arriver au summum de son art. C’est tout le mal qu’on lui souhaite s’il veut vraiment remporter des titres majeurs dans sa carrière très prometteuse.
Affia Marie
