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Société Publié le mardi 10 juillet 2012 | Le Mandat

Contrôle des équipements automobiles : Trois ans après, la convention pose problème - Ce que l’Etat doit faire

La prévention de la sécurité routière tient l’Etat de Côte d’Ivoire à coeur. Pour ce faire, une convention a été signée avec la société Développement et Technologies. Mais, la mise en application de cet accord pose problème.
De nombreux accidents de la route sont souvent causés par des véhicules en panne sur la chaussée. Ces engins, qui ne sont pas signalés par des moyens conventionnels, constituent des obstacles et des dangers pour les usagers de la route. C’est pour pallier ces manquements à la sécurité des usagers que l’Etat a signé avec la société Développement et Technologies (D&T) une convention de concession, en partenariat avec l’office ivoirien de sécurité routière (Oser). Le gouvernement concède à l’entreprise partenaire l’application effective des dispositions règlementaires (décret N° 64-212 du 26 mai 1964). Faisant obligation à tout automobiliste de posséder les accessoires de sécurité que sont le triangle de signalisation, le gilet réfléchissant et l’extincteur à bord de son véhicule. La signature de cette convention s’est déroulée le 26 juin 2009. Trois ans après, sa mise en application n’est pas effective. Et pourtant, cette entreprise, pour faire face à ses obligations vis-à-vis de l’Etat de Côte d’Ivoire, a investi la somme de 600 millions FCFA. Elle attend, à ce jour, les documents officiels pour mettre en application la mission que l’Etat lui a assignée. Des grandes sociétés, notamment Nestlé, Filtisac, Socida, Africauto, Solibra, UBA, la Bceao ont déjà eu leurs accessoires homologués sur la base du coût indiqué par l’opérateur.
Blocage dans l’accomplissement de la mission
Pour mieux mener sa mission, la société D&T avait déjà recruté 120 agents, sur les 520 qu’elle devrait embaucher sur l’ensemble du territoire national. Conformément à la volonté du président de la République d’offrir aux jeunes ivoiriens des emplois. La mission consistait à assurer la sécurisation et la personnalisation des accessoires, avec des éléments infalsifiables, et à délivrer une attestation sécurisée d’homologation, après avoir vérifié que les accessoires sont conformes aux normes internationales. A ce jour, toutes les recrues ne peuvent exercer après leur formation. Ce qui a obligé l’entreprise à mettre les agents au chômage technique. La société peine à obtenir l’arrêté ministériel pour être opérationnel sur le terrain. Cette situation de blocage inquiète le personnel. Le projet vise à sauver de nombreuses vies et à éviter d’importants coûts économiques et sociaux à la collectivité nationale. En raison de l’importance de la contribution du projet à la lutte contre un facteur identifié, l’appui du conseiller spécial du président de la République est sollicité pour permettre à l’entreprise d’obtenir les outils nécessaires à la relance de son activité.

BENJAMIN SORO
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