« Aidez la Côte d’Ivoire à changer. Vous avez entre les mains une énergie scripturaire qui ne finit pas ». Le gouverneur du District d’Abidjan a invité en ces termes, les journalistes ivoiriens à s’impliquer dans le processus de réconciliation nationale. C’est à l’occasion de la rencontre qu’il a eue avec le conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), le mercredi 11 juillet 2012, à la salle Delafosse de l’hôtel du District d’Abidjan.
« L’énergie scripturaire est une énergie terrible, elle ne donne pas de privilèges mais des devoirs », a indiqué Robert Beugré Mambé pour attirer l’attention des journalistes ivoiriens sur le pouvoir qu’ils détiennent. Et ce pouvoir, le premier magistrat du District d’Abidjan souhaite qu’il soit mis au service du bien, en l’occurrence, le rapprochement de tous les fils de la Côte d’Ivoire, après les heures terribles que ce pays a connues.
Pour lui, il suffit que les journalistes ivoiriens le veuillent pour que la réconciliation se concrétise. L’ancien président de la Commission électorale indépendante (CEI) a traduit cette conviction par une métaphore musicale, en l’occurrence « donner le ‘’la’ ’ ». Si les journalistes ivoiriens donnent le ‘’la’’, a souligné M. Mambé, toutes les incompréhensions vont s’estomper. Il en est d’autant certain que les différentes lignes éditoriales qui composent le bureau exécutif de l’UNJCI sont pour lui un modèle de cohésion, « un bon signal ». Du reste, il a qualifié ledit bureau de « symphonie merveilleuse ».
Répondant aux préoccupations émises par le président de cette union, Traoré Moussa, qu’il a félicité pour sa brillante élection, il a dit sa détermination à apporter son aide à l’organisation qui regroupe tous les journalistes de Côte d’Ivoire. « Nous allons essayer de vous accompagner », a –t-il rassuré. Car les hôtes du gouverneur avaient de bonnes raisons d’être inquiets du fait de nombreux problèmes qui sont les leurs en ce moment. Leur premier responsable n’est pas passé par quatre chemins pour les énumérer.
Il s’agit, entre autres problèmes, de la connexion du site Internet de la maison de la presse dont le coût est évalué à 600 000 FCFA, d’une facture CIE, jusque-là impayée, qui s’élève à un million de FCFA, de l’absence, pour cause de non-paiement de cotisation des journalistes ivoiriens au sein des organisations internationales où sont prises les décisions.
Le président de l’UNJCI, venu exprimer de vive voix sa reconnaissance au gouverneur Beugré Mambé pour avoir accepté de parrainer l’investiture du bureau exécutif, n’a pas manqué de dire que ses confrères et lui sont prêts à jouer le rôle qui est le leur dans le processus de la réconciliation nationale. Pour donner le signal allant dans ce sens, ils prévoient de rentrer en contact avec les journalistes ivoiriens qui sont actuellement en exil en Afrique et en Europe pour que ces derniers regagnent leur pays.
STS
« L’énergie scripturaire est une énergie terrible, elle ne donne pas de privilèges mais des devoirs », a indiqué Robert Beugré Mambé pour attirer l’attention des journalistes ivoiriens sur le pouvoir qu’ils détiennent. Et ce pouvoir, le premier magistrat du District d’Abidjan souhaite qu’il soit mis au service du bien, en l’occurrence, le rapprochement de tous les fils de la Côte d’Ivoire, après les heures terribles que ce pays a connues.
Pour lui, il suffit que les journalistes ivoiriens le veuillent pour que la réconciliation se concrétise. L’ancien président de la Commission électorale indépendante (CEI) a traduit cette conviction par une métaphore musicale, en l’occurrence « donner le ‘’la’ ’ ». Si les journalistes ivoiriens donnent le ‘’la’’, a souligné M. Mambé, toutes les incompréhensions vont s’estomper. Il en est d’autant certain que les différentes lignes éditoriales qui composent le bureau exécutif de l’UNJCI sont pour lui un modèle de cohésion, « un bon signal ». Du reste, il a qualifié ledit bureau de « symphonie merveilleuse ».
Répondant aux préoccupations émises par le président de cette union, Traoré Moussa, qu’il a félicité pour sa brillante élection, il a dit sa détermination à apporter son aide à l’organisation qui regroupe tous les journalistes de Côte d’Ivoire. « Nous allons essayer de vous accompagner », a –t-il rassuré. Car les hôtes du gouverneur avaient de bonnes raisons d’être inquiets du fait de nombreux problèmes qui sont les leurs en ce moment. Leur premier responsable n’est pas passé par quatre chemins pour les énumérer.
Il s’agit, entre autres problèmes, de la connexion du site Internet de la maison de la presse dont le coût est évalué à 600 000 FCFA, d’une facture CIE, jusque-là impayée, qui s’élève à un million de FCFA, de l’absence, pour cause de non-paiement de cotisation des journalistes ivoiriens au sein des organisations internationales où sont prises les décisions.
Le président de l’UNJCI, venu exprimer de vive voix sa reconnaissance au gouverneur Beugré Mambé pour avoir accepté de parrainer l’investiture du bureau exécutif, n’a pas manqué de dire que ses confrères et lui sont prêts à jouer le rôle qui est le leur dans le processus de la réconciliation nationale. Pour donner le signal allant dans ce sens, ils prévoient de rentrer en contact avec les journalistes ivoiriens qui sont actuellement en exil en Afrique et en Europe pour que ces derniers regagnent leur pays.
STS