Le président de la République, Alassane Ouattara, est en Chine pour participer à la 5ème conférence ministérielle Chine-Afrique, ouverte depuis hier jeudi à Pékin. Déjà, plusieurs projets de partenariats, notamment le soutien aux infrastructures, l'agriculture, l'industrie manufacturière ou encore le développement des PME sont dans la dynamique de la coopération.
Le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, joue gros actuellement en Chine. Il est dans ce pays avec quelques-uns de ses ministres pour soumettre au gouvernement chinois, dont le pays détient plus de 3.240 milliards de dollars de réserves de change, de grands projets en matière de reconstruction. Il s’agit de faire la cour aux investisseurs. Feu le président Houphouët-Boigny avait établi des relations diplomatiques avec la Chine en 1983, mais il avait toujours préféré la relation avec son partenaire français. Le président Ouattara compte aujourd’hui aussi bien sur ses partenaires occidentaux que sur les grandes puissances du Sud. Dans la capitale chinoise, de nombreux entretiens sont prévus avec les grands patrons des entreprises nationales et il rencontrera la diaspora ivoirienne présente dans le pays. Les autorités ivoiriennes attendent beaucoup plus de la deuxième puissance mondiale. A travers cette visite, elles souhaitent finaliser les discussions avec leur partenaire chinois sur plusieurs projets. Entre autres, la rénovation du Palais de la culture d’Abidjan, endommagé durant la crise postélectorale, la construction et la réhabilitation de plusieurs centres de formation agricole, de lycées et d’un centre de recherche et de lutte contre le paludisme, la fourniture de médicaments et d’équipements pour l’hôpital de Gagnoa construit par les Chinois, etc. Seront aussi évoqués le financement de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, dont les travaux doivent commencer au début du mois d’août, et son extension jusqu’à la frontière du Ghana. Ainsi que la réalisation d’une ligne de chemin de fer entre San Pedro et le Mont Nimba à l’Ouest et son prolongement en Guinée. Selon le gouvernement ivoirien, il y a un potentiel d’extraction de 10 milliards de tonnes de minerais de fer entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Les Chinois et les Indiens sont ainsi intéressés pour monter un consortium pour son exploitation.
Renforcer son partenariat avec Pékin
La Chine devrait également apporter une contribution de 22 milliards F CFA pour l’installation de 2.200 jeunes ivoiriens dans le commerce sur tout son territoire. C’est un dossier porté par le ministre du Commerce, Dagobert Banzio. Son collègue des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Adama Toungara, devrait discuter de la construction du barrage de Soubré, dont le financement reste à boucler. La Côte d’Ivoire souhaite en effet devenir un hub énergétique. Elle fournit déjà en électricité le Togo, le Bénin, le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, et a reçu des demandes du Liberia et de la Guinée. Enfin, le ministre auprès du président chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, devrait aborder avec les autorités chinoises la question de la formation et de l’assistance militaire. En clair, afin de renforcer son partenariat avec Pékin, la Côte d’Ivoire part à la conquête des investisseurs chinois désireux d’investir. Il y a quelques mois, le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères chinois, Lu Shaye, s’étaient rendus à Abidjan. Des visites qui ont permis la signature de cinq accords de coopération et d’assistance technique et financière de plus de 10 milliards F CFA. À l'issue de sa visite en Chine, le chef de l'État ivoirien se rendra en France, où il sera reçu à l'Elysée par François Hollande, le 26 juillet, pour aborder les questions bilatérales et la crise malienne. Le lendemain, il traversera la manche pour rencontrer la reine d'Angleterre, Elisabeth II, au Palais de Buckingham, avant d’assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, pour y saluer les athlètes ivoiriens.
BENJAMIN SORO
Le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, joue gros actuellement en Chine. Il est dans ce pays avec quelques-uns de ses ministres pour soumettre au gouvernement chinois, dont le pays détient plus de 3.240 milliards de dollars de réserves de change, de grands projets en matière de reconstruction. Il s’agit de faire la cour aux investisseurs. Feu le président Houphouët-Boigny avait établi des relations diplomatiques avec la Chine en 1983, mais il avait toujours préféré la relation avec son partenaire français. Le président Ouattara compte aujourd’hui aussi bien sur ses partenaires occidentaux que sur les grandes puissances du Sud. Dans la capitale chinoise, de nombreux entretiens sont prévus avec les grands patrons des entreprises nationales et il rencontrera la diaspora ivoirienne présente dans le pays. Les autorités ivoiriennes attendent beaucoup plus de la deuxième puissance mondiale. A travers cette visite, elles souhaitent finaliser les discussions avec leur partenaire chinois sur plusieurs projets. Entre autres, la rénovation du Palais de la culture d’Abidjan, endommagé durant la crise postélectorale, la construction et la réhabilitation de plusieurs centres de formation agricole, de lycées et d’un centre de recherche et de lutte contre le paludisme, la fourniture de médicaments et d’équipements pour l’hôpital de Gagnoa construit par les Chinois, etc. Seront aussi évoqués le financement de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, dont les travaux doivent commencer au début du mois d’août, et son extension jusqu’à la frontière du Ghana. Ainsi que la réalisation d’une ligne de chemin de fer entre San Pedro et le Mont Nimba à l’Ouest et son prolongement en Guinée. Selon le gouvernement ivoirien, il y a un potentiel d’extraction de 10 milliards de tonnes de minerais de fer entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Les Chinois et les Indiens sont ainsi intéressés pour monter un consortium pour son exploitation.
Renforcer son partenariat avec Pékin
La Chine devrait également apporter une contribution de 22 milliards F CFA pour l’installation de 2.200 jeunes ivoiriens dans le commerce sur tout son territoire. C’est un dossier porté par le ministre du Commerce, Dagobert Banzio. Son collègue des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Adama Toungara, devrait discuter de la construction du barrage de Soubré, dont le financement reste à boucler. La Côte d’Ivoire souhaite en effet devenir un hub énergétique. Elle fournit déjà en électricité le Togo, le Bénin, le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, et a reçu des demandes du Liberia et de la Guinée. Enfin, le ministre auprès du président chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, devrait aborder avec les autorités chinoises la question de la formation et de l’assistance militaire. En clair, afin de renforcer son partenariat avec Pékin, la Côte d’Ivoire part à la conquête des investisseurs chinois désireux d’investir. Il y a quelques mois, le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères chinois, Lu Shaye, s’étaient rendus à Abidjan. Des visites qui ont permis la signature de cinq accords de coopération et d’assistance technique et financière de plus de 10 milliards F CFA. À l'issue de sa visite en Chine, le chef de l'État ivoirien se rendra en France, où il sera reçu à l'Elysée par François Hollande, le 26 juillet, pour aborder les questions bilatérales et la crise malienne. Le lendemain, il traversera la manche pour rencontrer la reine d'Angleterre, Elisabeth II, au Palais de Buckingham, avant d’assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, pour y saluer les athlètes ivoiriens.
BENJAMIN SORO