A l’initiative du ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (MPTIC) et de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), se tient un atelier de réflexion du 23 au 24 juillet 2012 à l’espace CRRAE-UEMOA en vue de relancer le point d’échanges internet national. Un point d’échanges internet est une infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès internet d`échanger au niveau du trafic internet entre leurs réseaux de systèmes autonomes grâce à des accords mutuels dits de «peering». Ces échanges de trafic se font ainsi sans coût supplémentaire. Les avantages de l’interconnexion directe sont nombreux mais les premiers sont le coût, le temps de latence et la bande passante. Le but premier d’un point d’échanges internet est de permettre l’interconnexion directe des réseaux par l’intermédiaire des points d’échanges, plutôt qu’à travers un ou plusieurs réseaux tiers. Le point d’échanges internet de la Côte d’Ivoire existe depuis 2007 mais il n’est pas opérationnel. D’où la tenue de cet atelier de réflexion en vue de le remettre sur les rails. Présent à l’ouverture, le directeur de cabinet du MPTIC, André Apété a souligné que les conclusions de cet atelier ‘’sont très attendues pour apporter des solutions durables et consensuelles pour faire fonctionner le point d’échange internet de la Côte d’Ivoire’’. Il a reconnu que de nombreux points d’échanges internet existent à travers le monde, près de 358 en 2011 mais ils sont très peu en Afrique, or la Côte d’Ivoire veut être une plaque tournante du trafic internet. En témoigne la construction d’un réseau de fibre optique pour le backbone (ndlr: réseau informatique) de la Côte d’Ivoire pour les 3 prochaines années, aux dires du directeur de cabinet. Pour André Apété, les TIC sont un élément essentiel du développement des 10 prochaines années de la Côte d’Ivoire et cela passe par l’appropriation des TIC par les populations, d’où une vulgarisation de ces technologies. Près de 50 participants d’organismes privés et publics prennent part à cet atelier.
FO
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