Des candidats officiels devenus candidats libres
Alors que les compositions orales se tiennent ces jours, nombreux sont les candidats officiels, dument inscrits, qui, faute de matricule, sont obligés de composer en candidats libres. C’est la conclusion de la grande grogne hier de nombreux candidats qui ont pris d’assaut leurs établissements afin de dénoncer cette situation. Comment en est-on arrivé là? Kouamé Lucette Ingred Emmanuelle est en classe de 3ème au groupe scolaire St Cyr d’ Abobodoumé. Comme elle, ils sont plus de 30 candidats officiels qui, bien qu’ayant payé leurs droits d’examen et régulièrement inscrits en 3ème, n’ont malheureusement pas pu avoir de numéro matricule. Conséquence, ceux-ci ne seront pas affectés, s’ils arrivaient à passer avec succès leurs examens. La mère de la jeune fille que nous avons rencontrée, nous explique. «Ma fille, depuis la classe de 4ème, est inscrite dans cet établissement. Aujourd’hui en 3ème, j’ai payé les frais d’examen et le directeur des études m’a réclamé 10.000 pour que ma fille puisse obtenir le numéro matricule puisqu’elle est candidate officielle au Bepc. Contre toute attente, les multiples tours pour réclamer le matricule se sont avérés vains. Jusqu’au dernier jour, c'est-à-dire hier, on nous informe que nos enfants seront considérés comme des candidats libres plutôt que des candidats officiels. Chose que nous dénonçons. Nous sommes allés à la Dren 3, ils nous ont signifié qu’on ne pouvait plus rien faire pour nos enfants» nous a déclaré dame K Viviane, l’âme en peine. Ablé D, directeur des études, quant à lui, il nous explique qu’il n’a pas l’intention de causer du tort aux élèves. Nous avons déposé les dossiers en mars à la Direction de la planification et des statistiques (Dpes). Ils nous ont signifié qu’ils ont traité les dossiers et attendent le feu vert du ministère pour attribuer les matricules. Par la suite, nous avons appris auprès de cette Direction que la date limite de dépôt de dossiers pour les attributions de matricule est bouclée depuis février. Et c’est après avoir enclenché les frais qu’on nous a dit que cette année, l’obtention de matricule n’est pas payante. A côté de ces cas, il y a des candidats dont les dossiers ont été rejetés ou soit les responsables n’ont pas acheminé les dossiers. Certains n’ont pu avoir de convocation. L’Inspecteur général coordonnateur de l’Inspection générale nous a signifie que «chaque année, pendant la période des examens, un business se crée autour des examens. L’attribution de matricule n’est pas payante et ce sont des magouilles que nous déplorons. Certains vont jusqu'à vendre les convocations…» s’est-il offusqué. Nous y reviendrons
Jean Prisca
Alors que les compositions orales se tiennent ces jours, nombreux sont les candidats officiels, dument inscrits, qui, faute de matricule, sont obligés de composer en candidats libres. C’est la conclusion de la grande grogne hier de nombreux candidats qui ont pris d’assaut leurs établissements afin de dénoncer cette situation. Comment en est-on arrivé là? Kouamé Lucette Ingred Emmanuelle est en classe de 3ème au groupe scolaire St Cyr d’ Abobodoumé. Comme elle, ils sont plus de 30 candidats officiels qui, bien qu’ayant payé leurs droits d’examen et régulièrement inscrits en 3ème, n’ont malheureusement pas pu avoir de numéro matricule. Conséquence, ceux-ci ne seront pas affectés, s’ils arrivaient à passer avec succès leurs examens. La mère de la jeune fille que nous avons rencontrée, nous explique. «Ma fille, depuis la classe de 4ème, est inscrite dans cet établissement. Aujourd’hui en 3ème, j’ai payé les frais d’examen et le directeur des études m’a réclamé 10.000 pour que ma fille puisse obtenir le numéro matricule puisqu’elle est candidate officielle au Bepc. Contre toute attente, les multiples tours pour réclamer le matricule se sont avérés vains. Jusqu’au dernier jour, c'est-à-dire hier, on nous informe que nos enfants seront considérés comme des candidats libres plutôt que des candidats officiels. Chose que nous dénonçons. Nous sommes allés à la Dren 3, ils nous ont signifié qu’on ne pouvait plus rien faire pour nos enfants» nous a déclaré dame K Viviane, l’âme en peine. Ablé D, directeur des études, quant à lui, il nous explique qu’il n’a pas l’intention de causer du tort aux élèves. Nous avons déposé les dossiers en mars à la Direction de la planification et des statistiques (Dpes). Ils nous ont signifié qu’ils ont traité les dossiers et attendent le feu vert du ministère pour attribuer les matricules. Par la suite, nous avons appris auprès de cette Direction que la date limite de dépôt de dossiers pour les attributions de matricule est bouclée depuis février. Et c’est après avoir enclenché les frais qu’on nous a dit que cette année, l’obtention de matricule n’est pas payante. A côté de ces cas, il y a des candidats dont les dossiers ont été rejetés ou soit les responsables n’ont pas acheminé les dossiers. Certains n’ont pu avoir de convocation. L’Inspecteur général coordonnateur de l’Inspection générale nous a signifie que «chaque année, pendant la période des examens, un business se crée autour des examens. L’attribution de matricule n’est pas payante et ce sont des magouilles que nous déplorons. Certains vont jusqu'à vendre les convocations…» s’est-il offusqué. Nous y reviendrons
Jean Prisca