Le rideau est tombé, hier 26 juillet 2012, sur les assises du Réseau international des femmes Metropolis (Rif Metropolis). Moments de joie et d’émotion. Les membres de cette faitière ont trois jours durant planché sur le thème central : ‘’Femme dans la société africaine contemporaine’’. Les travaux en différents ateliers, autour de quatre sous-thèmes, ont permis de restituer des résolutions fortes visant à « instituer des politiques et des mécanismes favorisant l’accès des femmes aux sources de financement, mettre en place des politiques de budgétisation sensible au genre, appliquer la disposition 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies, harmoniser les législations nationales avec les instruments internationaux pertinents relatifs aux droits de la femme, faire de l’alphabétisation de la femme une priorité, renforcer les législations sur la répression des violences sexuelles et garantir leur application effective ». Prenant la parole, le gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de ces assises. Il a toutefois demandé aux séminaristes de participer de manière active à la vie et la marche de leurs différentes nations. « A travers ce séminaire, nous constatons que nous avons en Afrique des femmes de combat, pour des causes justes (…). Nous vous félicitons pour vos idées », a dit Robert Beugré Mambé à ses hôtes, qui n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance pour toutes ses actions en faveur de l’émancipation et de la promotion de la femme. La présidente du RIF a traduit la reconnaissance de ses paires au gouverneur Beugré Mambé. Reconnaissant les efforts qui ont été abattus par les élues locales, Mme Montserrat Pallarès, a exhorté ses consœurs à plus d’engagement. « Il reste beaucoup de chemin à parcourir. Mais, vous avez déjà fait un grand pas avec ce séminaire. (…) Je m’engage à transmettre les résolutions au président de Metropolis. A faire en sorte que vos préoccupations soient prises en compte. Nous ne pouvons pas changer le passé certes, mais je crois fermement que nous pouvons influencer le futur», a indiqué Mme Pallarès. La marraine, Henriette Diabaté, représentée par la ministre Anne Ouloto Désirée, a demandé aux femmes de faire en sorte que ce séminaire n’en soit pas un de trop. Mais plutôt un stimulus pour maintenir la lutte pour la cause féminine.
F.TAKY
F.TAKY