Abidjan -Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire a initié, jeudi, une série de rencontres avec des représentants de diverses institutions étatiques, d’organisations de la société civile et de groupes communautaires, suite aux événements survenus le 20 juillet à Duékoué.
Assisté de son adjoint, Arnauld Akodjénou, et d’autres responsables de l’ONUCI, Bert Koenders a échangé, au siège de la Mission, successivement avec une délégation de députés de l’ouest dirigée par M. Oula Privat, vice-président de l’Assemblée nationale, la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) ainsi que le collectif des élus et cadres de la région du Guémon, indique une note d’information de la mission parvenue à l’AIP.
Les responsables de l’ONUCI ont également rencontré des membres du gouvernement en charge des questions humanitaires conduits par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné.
L’objectif de ces consultations, c’est de permettre au chef de l’ONUCI de clarifier le contenu de la contribution de la Mission à la protection des civils, après les récents évènements survenus au camp de déplacés de Nahibly qui ont suscité diverses interprétations, explique-t-on.
"La rencontre avait également pour but d’identifier, à court et moyen termes, les actions à mener, en vue d’améliorer la situation sécuritaire dans la région du Guémon, de répondre aux besoins actuels des populations, d’assurer le respect des droits fondamentaux des personnes déplacées et de revitaliser le processus de réconciliation nationale en cours", précise la note de l’ONUCI.
L’ONUCI qui a vu son mandat prorogé de 12 mois jusqu’au 31 juillet 2013, a appelé toutes les parties ivoiriennes à assumer leurs responsabilités dans ce processus de lutte contre l’impunité, afin que les auteurs soient recherchés, retrouvés et poursuivis devant la justice, conformément à la volonté du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui a fermement condamné ces violences.
M. Koenders a assuré de l’appui approprié aux autorités ivoiriennes, afin que les auteurs de ces exactions soient traduits devant la justice, tout en insistant sur l’importance de la mission gouvernementale qui s’effectue dans l’ouest, ce vendredi.
Il a, par ailleurs, rappelé à la délégation ministérielle (ministres de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, du Commerce, des Ex-combattants et des Victimes de guerre, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, et de la Salubrité) la nécessité pour le gouvernement de traduire en mesures concrètes son engagement dans la conduite du processus de réconciliation nationale, en s’attaquant notamment à la question des Dozos pour garantir la sécurité de toutes les populations, a-t-il ajouté.
Pour protéger les déplacés dans la région du Guémon, selon le chef de l’ONUCI, environ 200 militaires et 150 éléments de police sont maintenus à Duékoué.
"Le système des Nations Unies a aussi activé son plan de contingence humanitaire", a-t-il conclu.
Les violences perpétrées dans le camp des déplacés du site Nahibly ont fait selon l’ONUCI, 11 morts et de nombreux blessés, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
(AIP)
Assisté de son adjoint, Arnauld Akodjénou, et d’autres responsables de l’ONUCI, Bert Koenders a échangé, au siège de la Mission, successivement avec une délégation de députés de l’ouest dirigée par M. Oula Privat, vice-président de l’Assemblée nationale, la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) ainsi que le collectif des élus et cadres de la région du Guémon, indique une note d’information de la mission parvenue à l’AIP.
Les responsables de l’ONUCI ont également rencontré des membres du gouvernement en charge des questions humanitaires conduits par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné.
L’objectif de ces consultations, c’est de permettre au chef de l’ONUCI de clarifier le contenu de la contribution de la Mission à la protection des civils, après les récents évènements survenus au camp de déplacés de Nahibly qui ont suscité diverses interprétations, explique-t-on.
"La rencontre avait également pour but d’identifier, à court et moyen termes, les actions à mener, en vue d’améliorer la situation sécuritaire dans la région du Guémon, de répondre aux besoins actuels des populations, d’assurer le respect des droits fondamentaux des personnes déplacées et de revitaliser le processus de réconciliation nationale en cours", précise la note de l’ONUCI.
L’ONUCI qui a vu son mandat prorogé de 12 mois jusqu’au 31 juillet 2013, a appelé toutes les parties ivoiriennes à assumer leurs responsabilités dans ce processus de lutte contre l’impunité, afin que les auteurs soient recherchés, retrouvés et poursuivis devant la justice, conformément à la volonté du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui a fermement condamné ces violences.
M. Koenders a assuré de l’appui approprié aux autorités ivoiriennes, afin que les auteurs de ces exactions soient traduits devant la justice, tout en insistant sur l’importance de la mission gouvernementale qui s’effectue dans l’ouest, ce vendredi.
Il a, par ailleurs, rappelé à la délégation ministérielle (ministres de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, du Commerce, des Ex-combattants et des Victimes de guerre, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, et de la Salubrité) la nécessité pour le gouvernement de traduire en mesures concrètes son engagement dans la conduite du processus de réconciliation nationale, en s’attaquant notamment à la question des Dozos pour garantir la sécurité de toutes les populations, a-t-il ajouté.
Pour protéger les déplacés dans la région du Guémon, selon le chef de l’ONUCI, environ 200 militaires et 150 éléments de police sont maintenus à Duékoué.
"Le système des Nations Unies a aussi activé son plan de contingence humanitaire", a-t-il conclu.
Les violences perpétrées dans le camp des déplacés du site Nahibly ont fait selon l’ONUCI, 11 morts et de nombreux blessés, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
(AIP)