Récemment, le Premier ministre Ahoussou Jeannot a annoncé la construction d’une université à Bondoukou. Sur cette question, le député Atta Koblan de Bondoukou-Nord a réagi en ces termes : « En tant qu’élu, c’est une fierté pour moi d’apprendre la construction de trois nouvelles universités en Côte d’Ivooire dont une à Bondoukou, dans le cadre du plan national de développement ( Pnd). Cela va permettre évidemment le développement de cette région du Gontougo, et puis par la même occasion maintenir les enfants sur place pour faire des études sérieuses parce que le problème de tuteurs se pose partout en Côte d’Ivoire, et les résidences universitaires ne sont pas assez suffisantes pour recevoir tous les étudiants. S’il y a une université à Bondoukou, je pense que cela aura également un impact positif sur l’avenir de cette région, parce que ce sont des cadres qui vont être formés… », a-t-il fait savoir. Après les exposés des ministres Diby Koffi et Mabri Toikeusse à l’hémicycle, ce député se sent désormais mieux outillé pour aller expliquer le Ppte aux populations de sa circonscription. « Les exposés des deux ministres sur le Ppte nous ont vraiment situés. Nous ne savions pas ce que c’était. Maintenant qu’on le sait, nous allons à notre tour expliquer cela aux populations (…) Vous savez, pendant dix ans, la Côte d’Ivoire marchait sur la tête. On gérait sans visibilité. En dix ans, la Côte d’Ivoire n’a construit que la pauvreté. Le Ppte vient rajeunir ce pays de plus de 40 ans, c’est-à-dire la Côte d’Ivoire à l’âge qu’elle avait en 1970, en aboutissant au miracle ivoirien. Au plan économique bien sûr. J’invite donc la jeunesse ivoirienne au travail, parce que le Ppte c’est beaucoup d’argent qui va être injecté chaque année dans l’économie ivoirienne...», a ajouté Atta Koblan, qui a continué pour dire que le plan national de développement ( Pnd) dont le ministre Mabri Toikeuse a longuement parlé, équivaut à ce qu’on appelait plans quinquennaux à l’époque. Beaucoup de projets sont donc en vue, des infrastructures vont être construites. C’est pourquoi il a demandé que la jeunesse s’organise, qu’elle s’approprie la chose pour que la Côte d’Ivoire sorte effectivement de la pauvreté. Il a aussi appelé les Ivoiriens à aller à la réconciliation, afin que le développement puisse se faire sans difficultés. «J’appelle nos frères qui ne veulent pas se joindre à nous, à venir pour qu’on travaille ensemble, même ceux qui sont hors du pays. Il y va de l’intérêt de tous…», a-t-il conclu.
Maxime Wangué
Maxime Wangué
