Les populations de N`Gattakro, Koménan Yaokro et Adjékro, villages
situés dans le département de Daoukro, crient à l`expropriation de leurs terres. Elles
ont dénoncé ce fait qu`elles ont qualifié d```abus orchestré par la SODEFOR``, dans un
document qui nous est parvenu le vendredi 27 juillet 2012. Les terrains litigieux
sont ``les enclaves 66 et 67`` de la forêt classée d`Ettrokro, exploitées respectivement
par les villages de N`Gattakro, et Koménan Yaokro. Le porte-parole, Konan Kouakou
Paul, natif du N`Gattakro a précisé que c`est depuis 1925 que leurs parents ont commencé à exploiter cette forêt, déclarée classée en 1935. `` Le 12 décembre 1966, nos parents ont fait la demande pour l`acquisition d`une enclave dénommée enclave de M. Kondé Etienne Elui ( enclave 66), d`une superficie de 1004 ha.
Le cantonnement forestier de Dimbokro a assuré la délimitation de la parcelle. ``, ont
expliqué les villageois, qui avouent toutefois être dans l`impossibilité de produire les
titres fonciers. Car , après le décès de M. Kondé Etienne Elui, le cadastre, la lettre d’attribution et le procès-verbal sont introuvables. Selon Konan Kouakou Paul, les
recherches ont permis de retrouver dans les livres de la Sodefor de Dimbokro, le
cadastre de l` enclave de M. Kondé Etienne Elui (66) et celui de N`Goran Kouacou
Blé de 1000 ha (67). En attendant que tous les documents soient produits, les
chefs des village et notables de N`Gattakro et de Koménan Yaokro, à l`issue d`une rencontre avec la Sodefor à N`Gattakro en date du 17 juin 2012, ont introduit une
demande d`autorisation de poursuite de l`exploitation de ces enclaves, auprès des
autorités administratives. Ils ont également proposé qu`une limite soit ouverte entre la forêt classée de la Sodefor et les enclaves 66, 67 ainsi que l`enclave 54 ,
pour éviter d`éventuels débordements. Comme cela été le cas, disent-ils, le vendredi 19 août 2011, où la Sodefor de Ouéllé aurait envoyé des hommes en armes pour commettre toutes sortes d`exactions sur les populations, au motif qu`elles exploitent abusivement la forêt classée. La Direction régionale de la Sodefor d`Abengourou, chargée de la gestion des forêts classées du département de Daoukro, que nous avons joint hier lundi 30 juillet, a déclaré que c`est seulement l`enclave 54 que l`Etat a cédé aux villages de N`Gattakro , Koménan Yaokro et Adjékro. Le chef de service communication, le Colonel Abaucia Jean-Claude, a rappelé que l`Etat a cédé cette enclave de 1750 ha parce qu`après avoir classé la forêt, quelques années après, il s`est rendu compte que les populations n`avaient pas assez de terres cultivables.
Les limites qui ont été ouvertes s`étant refermées, les populations en profitent
pour exploiter abusivement la forêt. `` Nous leur demandons de quitter les enclaves de 66 et 67 car c`est une propriété de l`Etat. Nous allons rétablir la limite de l`enclave
54``, a insisté le colonel Abaucia. Les villageois n`entendent pas les choses de
cette oreille et crient à l`expropriation. `` Ces terres nous appartiennent. Nous n`avons
plus de terre cultivable, de quoi allons-nous vivre, si nous quittons ces enclaves
?``, ont-ils plaidé en sollicitant l`intervention du président Henri Konan Bédié en leur
faveur, pour éviter que cette affaire prennent des proportions irréparables.
Marcelle AKA
situés dans le département de Daoukro, crient à l`expropriation de leurs terres. Elles
ont dénoncé ce fait qu`elles ont qualifié d```abus orchestré par la SODEFOR``, dans un
document qui nous est parvenu le vendredi 27 juillet 2012. Les terrains litigieux
sont ``les enclaves 66 et 67`` de la forêt classée d`Ettrokro, exploitées respectivement
par les villages de N`Gattakro, et Koménan Yaokro. Le porte-parole, Konan Kouakou
Paul, natif du N`Gattakro a précisé que c`est depuis 1925 que leurs parents ont commencé à exploiter cette forêt, déclarée classée en 1935. `` Le 12 décembre 1966, nos parents ont fait la demande pour l`acquisition d`une enclave dénommée enclave de M. Kondé Etienne Elui ( enclave 66), d`une superficie de 1004 ha.
Le cantonnement forestier de Dimbokro a assuré la délimitation de la parcelle. ``, ont
expliqué les villageois, qui avouent toutefois être dans l`impossibilité de produire les
titres fonciers. Car , après le décès de M. Kondé Etienne Elui, le cadastre, la lettre d’attribution et le procès-verbal sont introuvables. Selon Konan Kouakou Paul, les
recherches ont permis de retrouver dans les livres de la Sodefor de Dimbokro, le
cadastre de l` enclave de M. Kondé Etienne Elui (66) et celui de N`Goran Kouacou
Blé de 1000 ha (67). En attendant que tous les documents soient produits, les
chefs des village et notables de N`Gattakro et de Koménan Yaokro, à l`issue d`une rencontre avec la Sodefor à N`Gattakro en date du 17 juin 2012, ont introduit une
demande d`autorisation de poursuite de l`exploitation de ces enclaves, auprès des
autorités administratives. Ils ont également proposé qu`une limite soit ouverte entre la forêt classée de la Sodefor et les enclaves 66, 67 ainsi que l`enclave 54 ,
pour éviter d`éventuels débordements. Comme cela été le cas, disent-ils, le vendredi 19 août 2011, où la Sodefor de Ouéllé aurait envoyé des hommes en armes pour commettre toutes sortes d`exactions sur les populations, au motif qu`elles exploitent abusivement la forêt classée. La Direction régionale de la Sodefor d`Abengourou, chargée de la gestion des forêts classées du département de Daoukro, que nous avons joint hier lundi 30 juillet, a déclaré que c`est seulement l`enclave 54 que l`Etat a cédé aux villages de N`Gattakro , Koménan Yaokro et Adjékro. Le chef de service communication, le Colonel Abaucia Jean-Claude, a rappelé que l`Etat a cédé cette enclave de 1750 ha parce qu`après avoir classé la forêt, quelques années après, il s`est rendu compte que les populations n`avaient pas assez de terres cultivables.
Les limites qui ont été ouvertes s`étant refermées, les populations en profitent
pour exploiter abusivement la forêt. `` Nous leur demandons de quitter les enclaves de 66 et 67 car c`est une propriété de l`Etat. Nous allons rétablir la limite de l`enclave
54``, a insisté le colonel Abaucia. Les villageois n`entendent pas les choses de
cette oreille et crient à l`expropriation. `` Ces terres nous appartiennent. Nous n`avons
plus de terre cultivable, de quoi allons-nous vivre, si nous quittons ces enclaves
?``, ont-ils plaidé en sollicitant l`intervention du président Henri Konan Bédié en leur
faveur, pour éviter que cette affaire prennent des proportions irréparables.
Marcelle AKA