ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien a lancé jeudi un emprunt obligataire en vue de mobiliser 60 milliards FCFA (91,5 M EUR) sur le marché ouest-africain, troisième opération du genre depuis la fin de la crise postélectorale en 2011 afin d`aider à reconstruire le pays.
Cet emprunt mettra sur le marché boursier de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) six millions de titres au prix unitaire de 10.000 FCFA (15 euros) pendant un mois, à un taux d`intérêt de 6,5% sur la
période 2012-2017.
La première opération lancée en 2011 avait permis de recueillir 160 milliards FCFA (244 M EUR) et la deuxième en 2012 a mobilisé 71 milliards (108 M EUR), a affirmé le directeur général du Trésor public, Adama Koné, lors d`une cérémonie à Abidjan.
"L`objectif visé est d`établir un contrat de confiance entre notre pays et les investisseurs", a déclaré Emmanuel Ahoutou Koffi, directeur de cabinet au ministère de l`Economie, indiquant que l`emprunt devait servir à lutter contre la pauvreté et contribuer à la reconstruction du pays.
Après la crise politico-militaire de décembre 2010-avril 2011 (3.000 morts), la Côte d`Ivoire voit ses perspectives économiques se dégager, avec notamment la décision de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international d`alléger sa dette de plus de quatre milliards de dollars. Elle a aussi obtenu l`annulation de la quasi-totalité de sa dette par le Club de Paris.
Cet emprunt mettra sur le marché boursier de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) six millions de titres au prix unitaire de 10.000 FCFA (15 euros) pendant un mois, à un taux d`intérêt de 6,5% sur la
période 2012-2017.
La première opération lancée en 2011 avait permis de recueillir 160 milliards FCFA (244 M EUR) et la deuxième en 2012 a mobilisé 71 milliards (108 M EUR), a affirmé le directeur général du Trésor public, Adama Koné, lors d`une cérémonie à Abidjan.
"L`objectif visé est d`établir un contrat de confiance entre notre pays et les investisseurs", a déclaré Emmanuel Ahoutou Koffi, directeur de cabinet au ministère de l`Economie, indiquant que l`emprunt devait servir à lutter contre la pauvreté et contribuer à la reconstruction du pays.
Après la crise politico-militaire de décembre 2010-avril 2011 (3.000 morts), la Côte d`Ivoire voit ses perspectives économiques se dégager, avec notamment la décision de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international d`alléger sa dette de plus de quatre milliards de dollars. Elle a aussi obtenu l`annulation de la quasi-totalité de sa dette par le Club de Paris.