La Côte d'Ivoire assiste depuis longtemps à une régression de son niveau scolaire. Les raisons avancées sont multiples. Aussi bien le niveau des élèves que la qualité de l'enseignement sont incriminés. Toutefois, une pathologie jusqu'alors inconnue est en partie responsable de bon nombre d'échecs.
Depuis plus d’une décennie, l’on assiste impuissant à un gain en faiblesse du taux de réussite scolaire des élèves aux examens du CEPE, BEPC et du BAC. Pour les enseignants, il s’agit d’un niveau très bas des élèves ; pour les élèves, il est question d’enseignants mal outillés et peu qualifiés. Pour les parents par contre il est question d’un système éducatif défaillant. Après une année scolaire relativement calme et des épreuves jugées abordables dans l’ensemble, le taux de réussite des admis est catastrophique comme à l’accoutumée. Le taux de réussite au Baccalauréat 2012, se situe à 25%, au Bepc 17,3% et 55,07% au Cepe. Ces taux montrent qu’il y’a urgence une fois de plus de prendre le taureau par les cornes. Pour la session 2011, les taux étaient de 20,59 au Bac, 17,09 au Bepc et 58,22% au Cepe. En 2010, 23,73% au Bac, 31,40% au Bepc et 68,90% au Cepe. Tous ces faibles taux de réussite depuis environ vingt ans, aussi bien au BEPC qu’au BAC, mettent en exergue la décadence de la formation en Côte d’Ivoire. Et les causes foisonnent. Plusieurs raisons pourraient aider à comprendre cette perte de vitesse de l’école ivoirienne. La cybercriminalité est aujourd’hui un fléau qui ternit l’image de la Côte d’Ivoire. Ce phénomène a pris une telle ampleur que la crédibilité du pays en a pris un coup. Les enfants qui s’y adonnent sont appelés cybercriminels ou pirates informatiques. Les jeunes Ivoiriens qui se livrent à cette pratique sont majoritairement des élèves. L’irruption d’Internet dans les habitudes de ceux-ci a fait apparaître un autre genre de criminels. Leur domaine d’intervention, la toile. Leurs techniques, le chantage, l’offre d’emploi, la technique du détective, le vol de numéros de carte de crédit, etc. Les victimes, à partir de la Côte d’Ivoire, sont de plus en plus nombreuses. Selon le ministre Bruno Koné Nabagné de la Poste et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ptic), en 2011, il y a eu 3000 dénonciations et plaintes, 300 arrestations et 105 personnes déférées. Une source policière révèle qu’en 2009, il y a eu 980 dénonciations et 1766 en 2010. Comme on le voit, les chiffres augmentent au fil des années. Hormis ce facteur, le niveau des élèves décroit considérablement. Nombre d’entre eux passent le clair de leur temps dans les Cybercafés à la recherche des sujets déjà corrigés. De plus, pour le commun des Ivoiriens, les enseignants sont les vrais coupables de l’échec. Nombre d’entre eux ont un problème de formation. Du moins, ils ne se sont pas appropriés la Formation par Compétence (FPC) qui est une technique Pédagogique actuellement en cours dans le système éducatif Ivoirien. Le Coordonnateur Général, Inspecteur général, de l’Inspection générale de l’Education Nationale, Kourouma Mamadou a relevé récemment que 25% des enseignants ne maîtrisent pas la Formation par Compétence. A l’analyse, on peut affirmer aisément que le fait de juguler la fraude a impacté sur les résultats des examens de fin d’année. Les élèves fréquentent rarement les bibliothèques. Les parents d’élèves ne sont pas épargnés. Ils n’y a généralement pas de suivi à la maison. Ils sont rares les parents qui vérifient le contenu des cours de leurs enfants.
BENJAMIN SORO
Depuis plus d’une décennie, l’on assiste impuissant à un gain en faiblesse du taux de réussite scolaire des élèves aux examens du CEPE, BEPC et du BAC. Pour les enseignants, il s’agit d’un niveau très bas des élèves ; pour les élèves, il est question d’enseignants mal outillés et peu qualifiés. Pour les parents par contre il est question d’un système éducatif défaillant. Après une année scolaire relativement calme et des épreuves jugées abordables dans l’ensemble, le taux de réussite des admis est catastrophique comme à l’accoutumée. Le taux de réussite au Baccalauréat 2012, se situe à 25%, au Bepc 17,3% et 55,07% au Cepe. Ces taux montrent qu’il y’a urgence une fois de plus de prendre le taureau par les cornes. Pour la session 2011, les taux étaient de 20,59 au Bac, 17,09 au Bepc et 58,22% au Cepe. En 2010, 23,73% au Bac, 31,40% au Bepc et 68,90% au Cepe. Tous ces faibles taux de réussite depuis environ vingt ans, aussi bien au BEPC qu’au BAC, mettent en exergue la décadence de la formation en Côte d’Ivoire. Et les causes foisonnent. Plusieurs raisons pourraient aider à comprendre cette perte de vitesse de l’école ivoirienne. La cybercriminalité est aujourd’hui un fléau qui ternit l’image de la Côte d’Ivoire. Ce phénomène a pris une telle ampleur que la crédibilité du pays en a pris un coup. Les enfants qui s’y adonnent sont appelés cybercriminels ou pirates informatiques. Les jeunes Ivoiriens qui se livrent à cette pratique sont majoritairement des élèves. L’irruption d’Internet dans les habitudes de ceux-ci a fait apparaître un autre genre de criminels. Leur domaine d’intervention, la toile. Leurs techniques, le chantage, l’offre d’emploi, la technique du détective, le vol de numéros de carte de crédit, etc. Les victimes, à partir de la Côte d’Ivoire, sont de plus en plus nombreuses. Selon le ministre Bruno Koné Nabagné de la Poste et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ptic), en 2011, il y a eu 3000 dénonciations et plaintes, 300 arrestations et 105 personnes déférées. Une source policière révèle qu’en 2009, il y a eu 980 dénonciations et 1766 en 2010. Comme on le voit, les chiffres augmentent au fil des années. Hormis ce facteur, le niveau des élèves décroit considérablement. Nombre d’entre eux passent le clair de leur temps dans les Cybercafés à la recherche des sujets déjà corrigés. De plus, pour le commun des Ivoiriens, les enseignants sont les vrais coupables de l’échec. Nombre d’entre eux ont un problème de formation. Du moins, ils ne se sont pas appropriés la Formation par Compétence (FPC) qui est une technique Pédagogique actuellement en cours dans le système éducatif Ivoirien. Le Coordonnateur Général, Inspecteur général, de l’Inspection générale de l’Education Nationale, Kourouma Mamadou a relevé récemment que 25% des enseignants ne maîtrisent pas la Formation par Compétence. A l’analyse, on peut affirmer aisément que le fait de juguler la fraude a impacté sur les résultats des examens de fin d’année. Les élèves fréquentent rarement les bibliothèques. Les parents d’élèves ne sont pas épargnés. Ils n’y a généralement pas de suivi à la maison. Ils sont rares les parents qui vérifient le contenu des cours de leurs enfants.
BENJAMIN SORO