Les supporters de l’Asec, mécontents de l’arbitre de la rencontre qui les opposait, hier, au Stade Champroux, au Séwé Sports de San Pedro, se sont montrés sous leur plus mauvais jour en saccageant tout sur leur passage. Dommage.
Le spectacle offert hier après-midi au Stade Robert Champroux de Marcory par les supporters de l’Asec mimosas était triste. L’enceinte sportive est désormais défigurée après la furia des jaune et noir. Rarement, de mémoire de journaliste, l’on avait vu des Actionnaires braver l’autorité de leurs dirigeants et s’en prendre aussi violemment aux arbitres, aux dirigeants de la Fédération ivoirienne de football, mais surtout aux installations. Sidy Diallo, le tout puissant président de la FIF, doit être en train de regretter amèrement la gratuité des matches à la faveur de cette Superdivision. Flash back. La rencontre phare de la 9è journée de la Superdivision Séwé-Asec est décisive. En cas de nul, le Séwé est déclaré champion de Côte d’Ivoire pour la première fois de son histoire en raison de la défaite de l’AFAD, samedi devant Bassam (1-2). En face, l’Asec qui effectue une belle remontée au classement peut arracher la deuxième place au classement à l’AFAD en cas de succès. Voici pour l’enjeu. Sur le terrain, le Séwé est dominé devant l’agressivité des joueurs mimos. Les Portuaires qui jouent le nul sont méconnaissables, certainement tétanisés par l’enjeu. A la 44è minute, l’attaquant Ghanéen du Séwé, Ocansey Mandela, échange des coups avec le Camerounais de l’Asec, Mvondo N’Dougsa Michel. L’arbitre Dembélé Denis sort deux papillons jaunes. Seul hic, Mvondo Michel est déjà averti. La conséquence est qu’il est expulsé. Dans les tribunes, la tension monte. Les Actionnaires menacent. Les plus audacieux lancent des pierres et défient tout le monde. La pause intervient. L’alerte est prise au sérieux par les policiers qui demandent et obtiennent du renfort. Mi-temps : 0-0. La seconde période reprend dans une ambiance tendue. Nous jouons la 68è minute. Sur le côté droit de la défense du Séwé, Seri jean-Michaël sert son coéquipier Iddi Abdul Ganiyu. Dans la surface, ce-dernier adresse une frappe croisée qui trompe le portier du Séwé, Sangaré Badra Ali. Explosion de joie dans les tribunes. A 1-0, l’Asec tient le bon bout et peut aspirer au titre lors de la 10è et dernière journée. Le Séwé, dans les cordes, joue son va-tout. De façon brouillonne. L’Asec recule et utilise (à plusieurs reprises) le système maghrébin pour gagner du temps… jusqu’à la 95è minute. Sur le côté droit de la défense mimos, Ocansey Mandela adresse un centre contré par Kouamé Koffi Constant. L’arbitre voit une main et accorde le penalty au Séwé. Un penalty qui fait encore jaser. Koffi Foba Steven, préposé au shoot, ne rate pas l’occasion de marquer et d’offrir au Séwé son premier sacre national. Un titre malheureusement fêté dans la violence.
Guy-Florentin Yameogo
Le spectacle offert hier après-midi au Stade Robert Champroux de Marcory par les supporters de l’Asec mimosas était triste. L’enceinte sportive est désormais défigurée après la furia des jaune et noir. Rarement, de mémoire de journaliste, l’on avait vu des Actionnaires braver l’autorité de leurs dirigeants et s’en prendre aussi violemment aux arbitres, aux dirigeants de la Fédération ivoirienne de football, mais surtout aux installations. Sidy Diallo, le tout puissant président de la FIF, doit être en train de regretter amèrement la gratuité des matches à la faveur de cette Superdivision. Flash back. La rencontre phare de la 9è journée de la Superdivision Séwé-Asec est décisive. En cas de nul, le Séwé est déclaré champion de Côte d’Ivoire pour la première fois de son histoire en raison de la défaite de l’AFAD, samedi devant Bassam (1-2). En face, l’Asec qui effectue une belle remontée au classement peut arracher la deuxième place au classement à l’AFAD en cas de succès. Voici pour l’enjeu. Sur le terrain, le Séwé est dominé devant l’agressivité des joueurs mimos. Les Portuaires qui jouent le nul sont méconnaissables, certainement tétanisés par l’enjeu. A la 44è minute, l’attaquant Ghanéen du Séwé, Ocansey Mandela, échange des coups avec le Camerounais de l’Asec, Mvondo N’Dougsa Michel. L’arbitre Dembélé Denis sort deux papillons jaunes. Seul hic, Mvondo Michel est déjà averti. La conséquence est qu’il est expulsé. Dans les tribunes, la tension monte. Les Actionnaires menacent. Les plus audacieux lancent des pierres et défient tout le monde. La pause intervient. L’alerte est prise au sérieux par les policiers qui demandent et obtiennent du renfort. Mi-temps : 0-0. La seconde période reprend dans une ambiance tendue. Nous jouons la 68è minute. Sur le côté droit de la défense du Séwé, Seri jean-Michaël sert son coéquipier Iddi Abdul Ganiyu. Dans la surface, ce-dernier adresse une frappe croisée qui trompe le portier du Séwé, Sangaré Badra Ali. Explosion de joie dans les tribunes. A 1-0, l’Asec tient le bon bout et peut aspirer au titre lors de la 10è et dernière journée. Le Séwé, dans les cordes, joue son va-tout. De façon brouillonne. L’Asec recule et utilise (à plusieurs reprises) le système maghrébin pour gagner du temps… jusqu’à la 95è minute. Sur le côté droit de la défense mimos, Ocansey Mandela adresse un centre contré par Kouamé Koffi Constant. L’arbitre voit une main et accorde le penalty au Séwé. Un penalty qui fait encore jaser. Koffi Foba Steven, préposé au shoot, ne rate pas l’occasion de marquer et d’offrir au Séwé son premier sacre national. Un titre malheureusement fêté dans la violence.
Guy-Florentin Yameogo