Du 1er janvier 2012 à son récent retour au pays, le président de la République, Alassane Ouattara totalise 42 voyages effectués à l’étranger. Ces déplacements, on est sans l’ignorer, s’inscrivent dans sa vison de hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents, à l’horizon 2020. Si cela semble un rêve, voire une utopie pour les pessimistes et les détracteurs, le président y croit et pose chaque jour, des actes qui illustrent sa forte conviction dans cette perspective. C’est pourquoi, dès le lendemain de son investiture, il a pris le défi de restaurer l’image de son pays ternie, par des crises successives des dernières années. Ainsi, il a visité tour à tour, la France, la Chine, Israël, l’Arabie saoudite, l’Angleterre, les Etats unis…, pour ne citer que ces nations les plus industrialisées, où il a rencontré les principaux partenaires au développement ainsi que les investisseurs à qui, il a proposé la « nouvelle Côte d’Ivoire et ses atouts ». Les retombées économiques et diplomatiques de ce périple sont incontestables. Le pays est devenu plus fréquentable, une destination courtisée et un interlocuteur très écouté dans le règlement des conflits, notamment en Afrique. Il bénéficie maintenant d’importants appuis financiers et les investisseurs ne cessent de se bousculer au portillon de la « Maison Ivoire ». Ces derniers sont intéressés par plusieurs domaines d’activités tels, les Btp, l’hôtellerie, la cimenterie, l’industrie du cacao, les Tic, la sécurité, les infrastructures économiques et sociales, l’agriculture... Tous ces acquis sont à mettre au solde créditeur des offensives d’Ado. C’est donc fort de ces résultats probants et rassurants que les Ivoiriens se mettent déjà à croire que la cherté de la vie ne sera d’ici peu, plus qu’un vieux souvenir
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio