Sabri Lamouchi n’a tenté de rassurer à deux jours du rendez-vous de samedi contre les Lions du Sénégal. Hier à l’hôtel Ivoire, au cours de la conférence de presse d’avant-match, il a éclairé sur ses choix.
Sabri Lamouchi est-il prêt avant la double confrontation Eléphants-Lions de la Teranga du Sénégal ? Visiblement oui. En phase avec son groupe élargi, il montre beaucoup de sérénité. Hier dans le hall de l’hôtel Ivoire, à la faveur de la traditionnelle conférence de presse de la sélection nationale, le sélectionneur-entraîneur des Eléphants entouré de Boni Wilfried, de Bamba Souleyman et d’Abdul Razak a une fois encore tenté de convaincre au sujet du choix de son commando de 28 joueurs (là où 23 auraient suffi) convoqués pour affronter le Sénégal. « J’ai pris 28 joueurs vu l’enjeu et les soucis des uns et des autres. J’ai préféré ne pas prendre de risques. Cela a des avantages et des inconvénients. Le fait d’être nombreux donne des solutions en plus mais cela vous demande de gérer les ego des uns et des autres. Nous souhaitons aller à la CAN et nous savons que cela passe par cette rencontre contre le Sénégal… », a-t-il avancé. Question du journaliste : « N’avez-vous pas confondu match de préparation et match de qualification en convoquant autant de joueurs ? ». Passablement énervé, le Franco-Tunisien a balancé : « Si vous ne connaissez pas les soucis que peuvent avoir les joueurs, moi, je les connais. Si l’un des joueurs est blessé, voulez-vous que j’appelle un autre d’Europe ? J’ai bien conscience qu’il ne s’agit pas d’un match amical mais d’un match important pas pour Lamouchi mais pour la sélection ». Avant de faire cette précision : « En Russie, à l’occasion du match amical, j’avais appelé 23 joueurs mais seulement 19 étaient venus. Je n’ai pas entendu de commentaires là-dessus. Je ne fais pas de liste pour vous faire plaisir mais pour me donner les moyens d’aligner une équipe compétitive ». Comment justifier alors que des joueurs qui ne jouent pas en club tels que Tiéné Siaka, Kolo Touré ou même qui n’ont pas de club comme Gosso Gosso soient convoqués. A cette question, Sabri Lamouchi avoue : «Oui, il y a un problème… Gosso Gosso ne viendra plus ». Sans plus. « Je prends le maximum de précaution. Plus j’ai de choix, mieux c’est, a-t-il poursuivi. Effectivement, c’est un gros problème par rapport aux joueurs qui ne jouent pas en club… ». Quant à la célérité avec laquelle Abdul Razak de Manchester City a été parachuté titulaire cela fait jaser. Est-il le nouveau Lionel Messi ou existe-t-il un lobbying autour de lui ? « C’est peut-être le joueur de demain que vous avez devant vous. Il est hors de question pour moi de brûler les ailes de qui que ce soit. Il me semblait essentiel d’appeler les meilleurs joueurs du moment. Quand je vois que Roberto Mancini l’a utilisé pour tous les matches amicaux… Je suis ravi de mes choix. Il n’y a aucun lobbying autour de moi. Samedi, je veux avoir la conscience tranquille. Pour le reste, on pourra toujours parler… ».
Guy-Florentin Yameogo
Sabri Lamouchi est-il prêt avant la double confrontation Eléphants-Lions de la Teranga du Sénégal ? Visiblement oui. En phase avec son groupe élargi, il montre beaucoup de sérénité. Hier dans le hall de l’hôtel Ivoire, à la faveur de la traditionnelle conférence de presse de la sélection nationale, le sélectionneur-entraîneur des Eléphants entouré de Boni Wilfried, de Bamba Souleyman et d’Abdul Razak a une fois encore tenté de convaincre au sujet du choix de son commando de 28 joueurs (là où 23 auraient suffi) convoqués pour affronter le Sénégal. « J’ai pris 28 joueurs vu l’enjeu et les soucis des uns et des autres. J’ai préféré ne pas prendre de risques. Cela a des avantages et des inconvénients. Le fait d’être nombreux donne des solutions en plus mais cela vous demande de gérer les ego des uns et des autres. Nous souhaitons aller à la CAN et nous savons que cela passe par cette rencontre contre le Sénégal… », a-t-il avancé. Question du journaliste : « N’avez-vous pas confondu match de préparation et match de qualification en convoquant autant de joueurs ? ». Passablement énervé, le Franco-Tunisien a balancé : « Si vous ne connaissez pas les soucis que peuvent avoir les joueurs, moi, je les connais. Si l’un des joueurs est blessé, voulez-vous que j’appelle un autre d’Europe ? J’ai bien conscience qu’il ne s’agit pas d’un match amical mais d’un match important pas pour Lamouchi mais pour la sélection ». Avant de faire cette précision : « En Russie, à l’occasion du match amical, j’avais appelé 23 joueurs mais seulement 19 étaient venus. Je n’ai pas entendu de commentaires là-dessus. Je ne fais pas de liste pour vous faire plaisir mais pour me donner les moyens d’aligner une équipe compétitive ». Comment justifier alors que des joueurs qui ne jouent pas en club tels que Tiéné Siaka, Kolo Touré ou même qui n’ont pas de club comme Gosso Gosso soient convoqués. A cette question, Sabri Lamouchi avoue : «Oui, il y a un problème… Gosso Gosso ne viendra plus ». Sans plus. « Je prends le maximum de précaution. Plus j’ai de choix, mieux c’est, a-t-il poursuivi. Effectivement, c’est un gros problème par rapport aux joueurs qui ne jouent pas en club… ». Quant à la célérité avec laquelle Abdul Razak de Manchester City a été parachuté titulaire cela fait jaser. Est-il le nouveau Lionel Messi ou existe-t-il un lobbying autour de lui ? « C’est peut-être le joueur de demain que vous avez devant vous. Il est hors de question pour moi de brûler les ailes de qui que ce soit. Il me semblait essentiel d’appeler les meilleurs joueurs du moment. Quand je vois que Roberto Mancini l’a utilisé pour tous les matches amicaux… Je suis ravi de mes choix. Il n’y a aucun lobbying autour de moi. Samedi, je veux avoir la conscience tranquille. Pour le reste, on pourra toujours parler… ».
Guy-Florentin Yameogo
