Bien qu’ayant volontairement et sans pression aucune décidé de ranger définitivement ses crampons au niveau des compétitions électorales nationales au terme de la présidentielle d’octobre 2010, Henri Konan Bédié, le légataire testamentaire du président Houphouët-Boigny, va continuer à servir le Pdci-Rda au plus haut niveau, à l’issue du 12e Congrès que ce parti va tenir vraisemblablement au cours du premier trimestre 2013. Bédié est candidat.
Les militants du Pdci-Rda, dans leur écrasante majorité, ne sont pas encore prêts à accorder la retraite politique à leur président. Ils conviennent qu’un grand coup de balai doit être donné dans la maison, que des meubles doivent être déplacés redisposés et même remplacés mais pour rien au monde, ils n’entendent se séparer du président Bédié sous le contrôle et la supervision de qui le changement souhaité doit s’opérer selon eux. A cet effet, un membre influent du Pdci avec qui nous avons échangé, il y a quelques jours, ne s’est point embarrassé de fioritures pour nous confirmer que Bédié sera bel et bien candidat au 12e Congrès. «Le Pdci, a-t-il justifié, n’a pas un problème avec son président. Les dysfonctionnements sont plutôt ailleurs. Beaucoup de cadres n’ont pas fait le travail pour lequel ils ont été responsabilisés. Le Pdci est l’un des partis qui a une organisation de base les plus structurées. Mais lors de la campagne de 2010, les gens n’ont pas mouillé le maillot. C’est lorsque Bédié lui-même bougeait qu’on sentait que le Pdci était vraiment en campagne. Mais ce n’est plus ça le cœur du débat. Le cœur du débat aujourd’hui, c’est que nous estimons qu’en l’état actuel des choses et vu certains frémissements, c’est Bédié qu’il faut pour renforcer la cohésion et l’unité au sein du Pdci. C’est l’homme en qui tous les militants du Pdci-Rda se reconnaissent. Puisqu’il n’a plus d’ambition au niveau national, il pourra se consacrer entièrement à la restructuration et à la redynamisation du Pdci-Rda avant de passer le relais dans quelques années», explique ce haut cadre du Pdci, très pénétré des mutations en cours au sein de cette grande famille politique.
Mais apparemment, les raisons de la candidature de Bédié ne se limitent pas à cela, puisque, poursuit-il «Bédié est le choix de la sagesse et du bon sens. C’est un homme d’expérience qui est consulté même au-delà de la Côte d’Ivoire pour toutes les situations qui se posent à notre pays. C’est donc une référence, un gisement que le monde entier n’a pas encore fini d’explorer. Tous les ambassadeurs qui arrivent en Côte d’Ivoire, les chefs d’Etat, des personnalités du monde de la haute finance qui débarquent en Côte d’Ivoire cherchent à rencontrer le président Bédié. Parce qu’ils sont persuadés d’avoir auprès de lui des indications précieuses leur permettant d’avoir une meilleure compréhension des choses. Et tout cela est bon pour la notoriété du Pdci-Rda. Ajouter à cela les rapports que Bédié entretient avec le pouvoir Ouattara et avec le chef de l’Etat lui-même. L’excellence de ces relations a permis de faire avancer beaucoup de choses même si beaucoup reste encore à faire. Car entre Ouattara et Bédié, tout ce qui se fait n’est pas mis sur la place publique. Bédié est très écouté, très respecté par le chef de l’Etat. Le Pdci se tirerait une balle dans les pattes s’il s’avisait de se séparer d’un interlocuteur aussi fiable. Il a encore beaucoup à apporter au parti ou disons que le parti peut tirer beaucoup de lui, c’est pourquoi la majorité des militants souhaitent qu’il continue encore à présider aux destinées du Pdci-Rda. Dans sa position, il sera le meilleur arbitre pour départager. Avec son capital d’expériences, il saura réorganiser et orienter le parti vers les meilleures décisions. Bédié, c’est donc le choix de la raison», nous confie notre interlocuteur.
Sur la question de la supposée forclusion du président Bédié au regard des statuts du parti, notre source estime qu’il s’agit d’une question mineure. Car tout dépend des militants et du Congrès. Les statuts ne sont pas une donnée immuable. Ce sont des règles qui sont révisées et adaptées aux évolutions et aux orientations du parti. Et le Congrès est une instance qui est compétente pour se prononcer sur ces choses-là.
AKWABA SAINT CLAIR
Les militants du Pdci-Rda, dans leur écrasante majorité, ne sont pas encore prêts à accorder la retraite politique à leur président. Ils conviennent qu’un grand coup de balai doit être donné dans la maison, que des meubles doivent être déplacés redisposés et même remplacés mais pour rien au monde, ils n’entendent se séparer du président Bédié sous le contrôle et la supervision de qui le changement souhaité doit s’opérer selon eux. A cet effet, un membre influent du Pdci avec qui nous avons échangé, il y a quelques jours, ne s’est point embarrassé de fioritures pour nous confirmer que Bédié sera bel et bien candidat au 12e Congrès. «Le Pdci, a-t-il justifié, n’a pas un problème avec son président. Les dysfonctionnements sont plutôt ailleurs. Beaucoup de cadres n’ont pas fait le travail pour lequel ils ont été responsabilisés. Le Pdci est l’un des partis qui a une organisation de base les plus structurées. Mais lors de la campagne de 2010, les gens n’ont pas mouillé le maillot. C’est lorsque Bédié lui-même bougeait qu’on sentait que le Pdci était vraiment en campagne. Mais ce n’est plus ça le cœur du débat. Le cœur du débat aujourd’hui, c’est que nous estimons qu’en l’état actuel des choses et vu certains frémissements, c’est Bédié qu’il faut pour renforcer la cohésion et l’unité au sein du Pdci. C’est l’homme en qui tous les militants du Pdci-Rda se reconnaissent. Puisqu’il n’a plus d’ambition au niveau national, il pourra se consacrer entièrement à la restructuration et à la redynamisation du Pdci-Rda avant de passer le relais dans quelques années», explique ce haut cadre du Pdci, très pénétré des mutations en cours au sein de cette grande famille politique.
Mais apparemment, les raisons de la candidature de Bédié ne se limitent pas à cela, puisque, poursuit-il «Bédié est le choix de la sagesse et du bon sens. C’est un homme d’expérience qui est consulté même au-delà de la Côte d’Ivoire pour toutes les situations qui se posent à notre pays. C’est donc une référence, un gisement que le monde entier n’a pas encore fini d’explorer. Tous les ambassadeurs qui arrivent en Côte d’Ivoire, les chefs d’Etat, des personnalités du monde de la haute finance qui débarquent en Côte d’Ivoire cherchent à rencontrer le président Bédié. Parce qu’ils sont persuadés d’avoir auprès de lui des indications précieuses leur permettant d’avoir une meilleure compréhension des choses. Et tout cela est bon pour la notoriété du Pdci-Rda. Ajouter à cela les rapports que Bédié entretient avec le pouvoir Ouattara et avec le chef de l’Etat lui-même. L’excellence de ces relations a permis de faire avancer beaucoup de choses même si beaucoup reste encore à faire. Car entre Ouattara et Bédié, tout ce qui se fait n’est pas mis sur la place publique. Bédié est très écouté, très respecté par le chef de l’Etat. Le Pdci se tirerait une balle dans les pattes s’il s’avisait de se séparer d’un interlocuteur aussi fiable. Il a encore beaucoup à apporter au parti ou disons que le parti peut tirer beaucoup de lui, c’est pourquoi la majorité des militants souhaitent qu’il continue encore à présider aux destinées du Pdci-Rda. Dans sa position, il sera le meilleur arbitre pour départager. Avec son capital d’expériences, il saura réorganiser et orienter le parti vers les meilleures décisions. Bédié, c’est donc le choix de la raison», nous confie notre interlocuteur.
Sur la question de la supposée forclusion du président Bédié au regard des statuts du parti, notre source estime qu’il s’agit d’une question mineure. Car tout dépend des militants et du Congrès. Les statuts ne sont pas une donnée immuable. Ce sont des règles qui sont révisées et adaptées aux évolutions et aux orientations du parti. Et le Congrès est une instance qui est compétente pour se prononcer sur ces choses-là.
AKWABA SAINT CLAIR