Moscou. Pion essentiel du CSKA Moscou, adulé par les supporters, Doumbia Seydou, le natif d’Adjamé Bromacoté, c’est une belle success-story. Les Moscovites ont eu leur pépite. Un buteur patenté dont l’absence se fait forcément ressentir. Interview
Qu’est-ce qui explique cette présence en Côte d’Ivoire?
Je suis là pour une semaine afin de voir la famille et les amis. Mais également pour changer un peu les idées.
Indisponible quelques semaines encore, n’aurait-il pas été judicieux pour toi de rester en Russie ou ailleurs pour les soins?
Effectivement, je suis absent pendant trois mois. Actuellement, je ne fais absolument rien, même pas un petit massage. Je suis resté là-bas (en Russie) pendant deux semaines, après je suis allé voir ma femme (en Belgique). Maintenant, j’ai voulu passer en Côte d’Ivoire pour passer une semaine avec la famille, comme je l’ai dit tantôt.
En raison de cette indisponibilité, tu manques les éliminatoires la CAN 2013 contre le Sénégal. Comment vis-tu cette situation?
C’est clair que je suis déçu de ne pouvoir participer à cette aventure. En même temps, je prends les choses du bon côté. Je me dis qu’il y a encore beaucoup de matches à venir. Le plus important, c’est de bien se soigner et puis revenir en forme.
Revenons sur cette blessure qui a occasionné la première longue indisponibilité dans ta carrière. Qu’est-ce qui s’est passé concrètement?
En fait, cela faisait quelques temps que j’avais très mal. Mais étant donné qu’au CSKA, on n’avait pas un effectif fourni, j’étais donc obligé de jouer. Par la suite, j’ai pris deux jours de vacances pour aller consulter le médecin en Suisse. Après diagnostic, il m’a dit que je serai absent pendant trois mois. Le médecin du CSKA et bien d’autres ont confirmé le diagnostic. Après, on s’est dit qu’il faut prendre effectivement du recule. Cela fait un mois environ que je suis libre. Dans un mois, j’irai faire d’autres analyses pour voir comment évolue la guérison.
On a parlé d’un mal de dos. De quoi souffres-tu exactement?
C’est un disque qui est cassé au niveau des reins.
Cette indisponibilité, on peut le dire, est un coup dur pour toi vu que tu avais annoncé les couleurs en championnat...
Absolument. En ouverture du championnat, j’avais marqué un but. J’étais bien physiquement et mentalement. Forcément, après coup, il y a de la déception. Mais, je reste toujours positif. Dieu seul sait pourquoi c’est arrivé.
Comment le club a-t-il accueilli cette absence prolongée?
Disons que ça n’a pas été facile pour le CSKA. D’autant plus que 8 mois auparavant, on avait perdu le Brésilien Wagner Love dans le secteur offensif. Cela a été suivi de l’indisponibilité pour six mois d’un autre attaquant. Je restais le seul attaquant nominal. Avec mon absence, il n’y a plus d’attaquant. Le CSKA joue avec un milieu offensif devant. Presque tous les jours, on m’appelle pour me suggérer de faire une IRM (imagerie à résonnance magnétique) à l’effet de voir si je peux revenir plus tôt que prévu. Mais moi, je veux prendre le temps nécessaire de me soigner pour revenir en pleine forme.
Le mercato est fini. Malgré les nombreuses sollicitations venant de grands clubs dont Chelsea, tu es resté au CSKA. Penses-tu que cette blessure y a été pour quelque chose dans ce dénouement?
C’est sûr. Ce n’est pas évident pour un club d’engager un joueur blessé. Mais, je l’ai dit, c’est juste pour trois mois. Quand je vais revenir à mon meilleur niveau, on verra bien. Tout n’est pas perdu. Il y a le mercato d’hiver.
En Russie, ton adaptation a été plutôt facile. Qu’est-ce qui explique cela?
Il faut dire que j’ai toujours eu cette facilité d’intégration partout. A part le Japon où ça n’a pas été vraiment terrible. Quand je suis arrivé, les dirigeants et les joueurs m’ont superbement bien accueilli. Ils m’ont mis dans le bain. Aussi, avec mes qualités, tout est allé rapidement. En 2010, je suis arrivé à la fin du championnat; j’ai inscrit 12 buts en 14 matches. La saison d’après, j’étais super bien dans ma peau. Les résultats ont suivi (28 buts en championnat, 5 en Ligue des champions).
Comment se passent les balades dans les rues de Moscou? Les fans, on imagine, vous assaillent pour des autographes...
Je sors de temps en temps. Et tous ce qui sont dans le milieu du sport ou qui suivent le football me reconnaissent tout de suite. Chaque fois, ce sont les autographes, les photos. Il y a d’autres qui posent des questions. On y est habitué. Notre métier, c’est de discuter avec les supporters et partager d’autres idées avec eux. Je n’ai aucun souci à ce niveau. Je prends plaisir à le faire. Je discute avec tout le monde.
On te connaît comme un renard des surfaces. C’est inné ou bien c’est le résultat de la formation?
Déjà au quartier (Adjamé-Bromacoté), avec les amis, je jouais attaquant. Ensuite, j’ai intégré le centre de formation Inter FC, en 1999. Là, j’ai beaucoup travaillé. L’entraîneur (Ouattara Ahmed) avec son expérience nous a permis d’acquérir des automatismes. Le président également a apporté son grain de sel.
Par Martial Galé
Qu’est-ce qui explique cette présence en Côte d’Ivoire?
Je suis là pour une semaine afin de voir la famille et les amis. Mais également pour changer un peu les idées.
Indisponible quelques semaines encore, n’aurait-il pas été judicieux pour toi de rester en Russie ou ailleurs pour les soins?
Effectivement, je suis absent pendant trois mois. Actuellement, je ne fais absolument rien, même pas un petit massage. Je suis resté là-bas (en Russie) pendant deux semaines, après je suis allé voir ma femme (en Belgique). Maintenant, j’ai voulu passer en Côte d’Ivoire pour passer une semaine avec la famille, comme je l’ai dit tantôt.
En raison de cette indisponibilité, tu manques les éliminatoires la CAN 2013 contre le Sénégal. Comment vis-tu cette situation?
C’est clair que je suis déçu de ne pouvoir participer à cette aventure. En même temps, je prends les choses du bon côté. Je me dis qu’il y a encore beaucoup de matches à venir. Le plus important, c’est de bien se soigner et puis revenir en forme.
Revenons sur cette blessure qui a occasionné la première longue indisponibilité dans ta carrière. Qu’est-ce qui s’est passé concrètement?
En fait, cela faisait quelques temps que j’avais très mal. Mais étant donné qu’au CSKA, on n’avait pas un effectif fourni, j’étais donc obligé de jouer. Par la suite, j’ai pris deux jours de vacances pour aller consulter le médecin en Suisse. Après diagnostic, il m’a dit que je serai absent pendant trois mois. Le médecin du CSKA et bien d’autres ont confirmé le diagnostic. Après, on s’est dit qu’il faut prendre effectivement du recule. Cela fait un mois environ que je suis libre. Dans un mois, j’irai faire d’autres analyses pour voir comment évolue la guérison.
On a parlé d’un mal de dos. De quoi souffres-tu exactement?
C’est un disque qui est cassé au niveau des reins.
Cette indisponibilité, on peut le dire, est un coup dur pour toi vu que tu avais annoncé les couleurs en championnat...
Absolument. En ouverture du championnat, j’avais marqué un but. J’étais bien physiquement et mentalement. Forcément, après coup, il y a de la déception. Mais, je reste toujours positif. Dieu seul sait pourquoi c’est arrivé.
Comment le club a-t-il accueilli cette absence prolongée?
Disons que ça n’a pas été facile pour le CSKA. D’autant plus que 8 mois auparavant, on avait perdu le Brésilien Wagner Love dans le secteur offensif. Cela a été suivi de l’indisponibilité pour six mois d’un autre attaquant. Je restais le seul attaquant nominal. Avec mon absence, il n’y a plus d’attaquant. Le CSKA joue avec un milieu offensif devant. Presque tous les jours, on m’appelle pour me suggérer de faire une IRM (imagerie à résonnance magnétique) à l’effet de voir si je peux revenir plus tôt que prévu. Mais moi, je veux prendre le temps nécessaire de me soigner pour revenir en pleine forme.
Le mercato est fini. Malgré les nombreuses sollicitations venant de grands clubs dont Chelsea, tu es resté au CSKA. Penses-tu que cette blessure y a été pour quelque chose dans ce dénouement?
C’est sûr. Ce n’est pas évident pour un club d’engager un joueur blessé. Mais, je l’ai dit, c’est juste pour trois mois. Quand je vais revenir à mon meilleur niveau, on verra bien. Tout n’est pas perdu. Il y a le mercato d’hiver.
En Russie, ton adaptation a été plutôt facile. Qu’est-ce qui explique cela?
Il faut dire que j’ai toujours eu cette facilité d’intégration partout. A part le Japon où ça n’a pas été vraiment terrible. Quand je suis arrivé, les dirigeants et les joueurs m’ont superbement bien accueilli. Ils m’ont mis dans le bain. Aussi, avec mes qualités, tout est allé rapidement. En 2010, je suis arrivé à la fin du championnat; j’ai inscrit 12 buts en 14 matches. La saison d’après, j’étais super bien dans ma peau. Les résultats ont suivi (28 buts en championnat, 5 en Ligue des champions).
Comment se passent les balades dans les rues de Moscou? Les fans, on imagine, vous assaillent pour des autographes...
Je sors de temps en temps. Et tous ce qui sont dans le milieu du sport ou qui suivent le football me reconnaissent tout de suite. Chaque fois, ce sont les autographes, les photos. Il y a d’autres qui posent des questions. On y est habitué. Notre métier, c’est de discuter avec les supporters et partager d’autres idées avec eux. Je n’ai aucun souci à ce niveau. Je prends plaisir à le faire. Je discute avec tout le monde.
On te connaît comme un renard des surfaces. C’est inné ou bien c’est le résultat de la formation?
Déjà au quartier (Adjamé-Bromacoté), avec les amis, je jouais attaquant. Ensuite, j’ai intégré le centre de formation Inter FC, en 1999. Là, j’ai beaucoup travaillé. L’entraîneur (Ouattara Ahmed) avec son expérience nous a permis d’acquérir des automatismes. Le président également a apporté son grain de sel.
Par Martial Galé