La Côte d’Ivoire a remporté samedi dernier le 19ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire. Son coureur Fofana Issiaka est monté sur la plus haute marche du podium. Après 14 ans d’interruption, on peut dire que cette compétition a bien repris ses droits.
La compétition
Du 6 au 15 septembre dernier, le 19ème Tour cycliste de Cote d’Ivoire baptisé « Tour de la réconciliation » s’est couru à travers tout le pays. Les Eléphants ont remporté l’épreuve grâce à Fofana Issiaka et aux dépens de quatre pays invités que sont le Bénin, le Gabon, le Mali et la Sierra Leone. Pendant dix jours, les coureurs ont parcouru plus de 850km en dix étapes. Du prologue Yamoussoukro-Yamoussoukro à l’épilogue Adzopé-Abidjan en passant par Tiébissou, Bouaké, Katiola, Dabakala, Korhogo, Ferkéssedoukou, Daloa, Zoukougbeu et Man, Fofana Issiaka est resté en tête du classement général. Avec le soutien de ses coéquipiers qui ont fait bloc autour de lui pour garder le maillot de leader Bolloré Africa logistics. On peut citer Konté Bachirou, Ouattara Bolodigui, Touré Albert et Sankara Amidou. Ces derniers ont beaucoup travaillé en équipe pour leur leader.
Le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme, Allah Kouamé, avait dit qu’il organisait ce Tour pour que la Côte d’Ivoire le gagne. Le pari a été tenu. Que dire des pays invités ? Il faut l’affirmer, le Gabon, le Bénin, le Mali et la Sierra Leone n’ont pas fait le poids devant la Côte d’Ivoire. Seul le Gabon a essayé de tenir le coup en remportant l’étape Bouaflé-Yamoussoukro. Nzoughe Gaèl, le champion gabonais, a sauvé l’honneur de son pays.
L’organisation
Sur le plan de l’organisation, on peut dire que le coup d’essai a été un coup de maître pour le nouveau président de la Fédération ivoirienne de cyclisme. A ce niveau, il faut relever trois innovations majeures. Le résultat d’une étape est connu moins de 10 minutes après l’arrivée des compétiteurs, une radio émettait dans un rayon de 3km pour donner les positions des coureurs sur le Tour. Au plan de la restauration et de l’hébergement, les coureurs n’ont eu guère à se plaindre tant les conditions étaient bonnes. Les grands hôtels des villes visitées ont accueilli toute la caravane. C’est le deuxième pari gagné d’Allah Kouamé.
Les sapeurs pompiers et les médecins de la Croix rouge étaient aux petits soins des coureurs et encadreurs.
La sécurité
Sur le plan de la sécurité, la Police et les FRCI ont fait un travail remarquable. Tous les barrages étaient immédiatement levés à la vue de la caravane. La course n’a pas connu de situation malheureuse. Il convient tout de même d’indiquer que le monde n’avait pas la sérénité nécessaire dans la zone Ouest de la Côte d’Ivoire en raison de la situation sécuritaire qui y prévaut.
La fausse note
L’Etat des routes a sérieusement gêné les coureurs. Mais cela n’est pas le fait de la fédération. Toutefois, Allah Kouamé et son équipe auraient dû exclure le circuit M’bahiakro-Daoukro. Il a été très difficile à pratiquer pour les coureurs surtout pour ceux qui découvraient pour la première fois cette région.
Le message de réconciliation est-il passé ?
Le 19ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire était placé sous le signe de la réconciliation nationale. A cet effet, le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme n’a pas manqué de parler de la réconciliation nationale à chaque étape. Il a été fait ambassadeur de la paix par le député-maire de Zoukougbeu, Gozé Seplé Bernard, entouré pour la circonstance du préfet et des sous-préfets de la circonscription. Le message de réconciliation nationale est-il passé ? Difficile de répondre.
Ephrem Touboui
La compétition
Du 6 au 15 septembre dernier, le 19ème Tour cycliste de Cote d’Ivoire baptisé « Tour de la réconciliation » s’est couru à travers tout le pays. Les Eléphants ont remporté l’épreuve grâce à Fofana Issiaka et aux dépens de quatre pays invités que sont le Bénin, le Gabon, le Mali et la Sierra Leone. Pendant dix jours, les coureurs ont parcouru plus de 850km en dix étapes. Du prologue Yamoussoukro-Yamoussoukro à l’épilogue Adzopé-Abidjan en passant par Tiébissou, Bouaké, Katiola, Dabakala, Korhogo, Ferkéssedoukou, Daloa, Zoukougbeu et Man, Fofana Issiaka est resté en tête du classement général. Avec le soutien de ses coéquipiers qui ont fait bloc autour de lui pour garder le maillot de leader Bolloré Africa logistics. On peut citer Konté Bachirou, Ouattara Bolodigui, Touré Albert et Sankara Amidou. Ces derniers ont beaucoup travaillé en équipe pour leur leader.
Le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme, Allah Kouamé, avait dit qu’il organisait ce Tour pour que la Côte d’Ivoire le gagne. Le pari a été tenu. Que dire des pays invités ? Il faut l’affirmer, le Gabon, le Bénin, le Mali et la Sierra Leone n’ont pas fait le poids devant la Côte d’Ivoire. Seul le Gabon a essayé de tenir le coup en remportant l’étape Bouaflé-Yamoussoukro. Nzoughe Gaèl, le champion gabonais, a sauvé l’honneur de son pays.
L’organisation
Sur le plan de l’organisation, on peut dire que le coup d’essai a été un coup de maître pour le nouveau président de la Fédération ivoirienne de cyclisme. A ce niveau, il faut relever trois innovations majeures. Le résultat d’une étape est connu moins de 10 minutes après l’arrivée des compétiteurs, une radio émettait dans un rayon de 3km pour donner les positions des coureurs sur le Tour. Au plan de la restauration et de l’hébergement, les coureurs n’ont eu guère à se plaindre tant les conditions étaient bonnes. Les grands hôtels des villes visitées ont accueilli toute la caravane. C’est le deuxième pari gagné d’Allah Kouamé.
Les sapeurs pompiers et les médecins de la Croix rouge étaient aux petits soins des coureurs et encadreurs.
La sécurité
Sur le plan de la sécurité, la Police et les FRCI ont fait un travail remarquable. Tous les barrages étaient immédiatement levés à la vue de la caravane. La course n’a pas connu de situation malheureuse. Il convient tout de même d’indiquer que le monde n’avait pas la sérénité nécessaire dans la zone Ouest de la Côte d’Ivoire en raison de la situation sécuritaire qui y prévaut.
La fausse note
L’Etat des routes a sérieusement gêné les coureurs. Mais cela n’est pas le fait de la fédération. Toutefois, Allah Kouamé et son équipe auraient dû exclure le circuit M’bahiakro-Daoukro. Il a été très difficile à pratiquer pour les coureurs surtout pour ceux qui découvraient pour la première fois cette région.
Le message de réconciliation est-il passé ?
Le 19ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire était placé sous le signe de la réconciliation nationale. A cet effet, le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme n’a pas manqué de parler de la réconciliation nationale à chaque étape. Il a été fait ambassadeur de la paix par le député-maire de Zoukougbeu, Gozé Seplé Bernard, entouré pour la circonstance du préfet et des sous-préfets de la circonscription. Le message de réconciliation nationale est-il passé ? Difficile de répondre.
Ephrem Touboui