Palabre est finie entre les populations d’Odienné, précisément celles de la localité de Kaniasso et la société indienne Taurian Manganèse et Ferro Alloy CI SA. Grâce à la médiation du ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Adama Toungara, les choses sont rentrées dans l’ordre. La société peut aujourd’hui poursuivre ses recherches.
En 2009, l’Etat de Côte d’Ivoire a donné son quitus à la société indienne Taurian Manganèse et Ferro Alloy CI SA par décret N°2009-38 aux fins d’investir dans la recherche en vue de l’exploitation du manganèse d’Odienné. Tout semblait aller pour le mieux pour la société, mais elle sera par la suite rattrapée par une opposition de la population locale. Prétextant que la société exploite ‘’leur sous-sol’’ sans songer au développement de la région, une frange de la population s’en est prise à la société. Il est arrivé des moments où la population s’en est prise aux installations de la société, saccageant quelquefois quelques-unes au passage. En son temps, (In L’Expression N° 595 du 1/8/2011), le ministre SY Savané, alors responsable du département de la Communication s’en est saisi, et a joué la médiation. La première rencontre s’était tenue au siège de l’UGTCI (Union générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire) avec tous les cadres et une bonne frange de la population de la région d’Odienné. Celle-ci a été suivie d’une réunion à la préfecture d’Odienné en Mars 2010 où étaient présents tous les cadres et la population. Ces rencontres avaient pour but d’expliquer aux uns et autres le processus d’exploitation du manganèse dont la première étape part par la recherche et l’exploration. En effet, c’est après la découverte de la présence effective du manganèse et la limitation de l’espace susceptible d’en contenir que le gouvernement, par l’entremise de son ministère en charge du Pétrole, des Mines et de l’Energie, en accord avec la société exploratrice, peut décider de l’exploitation. Cela implique un ensemble de mesures à prendre en compte, notamment les questions de développement de la région où sortira le manganèse. Mais pour certaines franges de la population, s’appuyant sur des expériences du passé, elles ont continué à créer la misère à la Taurian Manganèse. Le conflit qui oppose ces populations d’Odienné à la société indienne dure un peu plus d’un an. Réclamant leur part au titre de l’exploitation du sous-sol, ces populations créent des misères à la société à tel point qu’elle a dû suspendre par moment ses activités. C’est ce litige qu’est allé régler le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Adama Toungara. Le dimanche 14 septembre 2012, il a rencontré tous les cadres y compris les jeunes, en présence du préfet de la région. Après avoir écouté les inquiétudes exprimées de par et d’autre, le ministre Adama Toungara a, au nom du gouvernement, pris l’engagement selon lequel des dispositions seront mises en œuvre afin que la région ne soit pas oubliée. Mieux, dira-t-il, ‘’l’Etat a pris les mesures nécessaires pour que les habitants de Kaniasso ne soient pas lésés’’. «Ce que nous exigeons c’est que la société Taurian Manganèse tienne compte de l’impact environnemental…», a-t-il assuré. L’objectif est de faire en sorte que ces genres de réclamations ne deviennent pas cas d’école et n’empêchent les opérateurs économiques qui souhaitent investir dans la région. En 2011, les investissements réalisés sur le projet minier d’Odienné se chiffraient à 5,5 milliards de FCFA.
Honoré Kouassi
En 2009, l’Etat de Côte d’Ivoire a donné son quitus à la société indienne Taurian Manganèse et Ferro Alloy CI SA par décret N°2009-38 aux fins d’investir dans la recherche en vue de l’exploitation du manganèse d’Odienné. Tout semblait aller pour le mieux pour la société, mais elle sera par la suite rattrapée par une opposition de la population locale. Prétextant que la société exploite ‘’leur sous-sol’’ sans songer au développement de la région, une frange de la population s’en est prise à la société. Il est arrivé des moments où la population s’en est prise aux installations de la société, saccageant quelquefois quelques-unes au passage. En son temps, (In L’Expression N° 595 du 1/8/2011), le ministre SY Savané, alors responsable du département de la Communication s’en est saisi, et a joué la médiation. La première rencontre s’était tenue au siège de l’UGTCI (Union générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire) avec tous les cadres et une bonne frange de la population de la région d’Odienné. Celle-ci a été suivie d’une réunion à la préfecture d’Odienné en Mars 2010 où étaient présents tous les cadres et la population. Ces rencontres avaient pour but d’expliquer aux uns et autres le processus d’exploitation du manganèse dont la première étape part par la recherche et l’exploration. En effet, c’est après la découverte de la présence effective du manganèse et la limitation de l’espace susceptible d’en contenir que le gouvernement, par l’entremise de son ministère en charge du Pétrole, des Mines et de l’Energie, en accord avec la société exploratrice, peut décider de l’exploitation. Cela implique un ensemble de mesures à prendre en compte, notamment les questions de développement de la région où sortira le manganèse. Mais pour certaines franges de la population, s’appuyant sur des expériences du passé, elles ont continué à créer la misère à la Taurian Manganèse. Le conflit qui oppose ces populations d’Odienné à la société indienne dure un peu plus d’un an. Réclamant leur part au titre de l’exploitation du sous-sol, ces populations créent des misères à la société à tel point qu’elle a dû suspendre par moment ses activités. C’est ce litige qu’est allé régler le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Adama Toungara. Le dimanche 14 septembre 2012, il a rencontré tous les cadres y compris les jeunes, en présence du préfet de la région. Après avoir écouté les inquiétudes exprimées de par et d’autre, le ministre Adama Toungara a, au nom du gouvernement, pris l’engagement selon lequel des dispositions seront mises en œuvre afin que la région ne soit pas oubliée. Mieux, dira-t-il, ‘’l’Etat a pris les mesures nécessaires pour que les habitants de Kaniasso ne soient pas lésés’’. «Ce que nous exigeons c’est que la société Taurian Manganèse tienne compte de l’impact environnemental…», a-t-il assuré. L’objectif est de faire en sorte que ces genres de réclamations ne deviennent pas cas d’école et n’empêchent les opérateurs économiques qui souhaitent investir dans la région. En 2011, les investissements réalisés sur le projet minier d’Odienné se chiffraient à 5,5 milliards de FCFA.
Honoré Kouassi