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Politique Publié le mercredi 19 septembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Evénements du 19 septembre 2002/10 ans après, La rébellion n’a pas encore livré ses secrets

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Le dernier bastion des patisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Des dizaines d`anciens éléments de la BAE, de la Garde républicaine, de miliciens ivoiriens et des mercenaires libériens déposent les armes au cours d`une cérémonie placée sous l`égide de l`Onuci. Les généraux Philippe Mangou et Gueu Michel, ainsi que les commandants Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Ben Laden rassurent les hommes de Eugène Djué et Magui-le-tocard...
Comment a été montée l’attaque du 19 septembre 2002 ? Qui a financé la rébellion de septembre 2002 ? Comment le syndicaliste Soro Guillaume s’est retrouvé subitement à la tête du Secrétariat général des Forces nouvelles qui regroupaient le MPIGO (mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest), le MPCI (mouvement patriotique pour la Côte d’Ivoire) et le MJP (mouvement pour la justice et pour la paix) ? D’où l’argent est-il venu ? 10 ans après, l’énigme reste totale et personne n’a pu donner de réponse à toutes ces interrogations. Cependant, le moins que l’on puisse dire sans se tromper, c’est que les ravitaillements en armes et en carburant n’ont jamais fait défaut jusqu’à la fin de cette rébellion avec l’élection présidentielle de 2010. Selon nos sources, des instructeurs militaires venus de l’étranger ont encadré Soro Guillaume et ses hommes. Ce qui a donné une branche armée et une branche politique qui ont organisé la vie dans les territoires sous son contrôle et collecter les taxes et impôts. Dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 septembre 2002, ont été attaqués simultanément le camp militaire d’Akouédo, l’école et le camp de gendarmerie d’Agban, l’école de Police, le centre émetteur d’Abobo à Abidjan par des assaillants. Les camps militaires de Korhogo, de Bouaké n’ont pas été épargnés. Les premiers crépitements des armes ont été entendus vers 23heures 30 à Abidjan qui n’a pu tomber aux mains des assaillants. Les combats ont duré toute la nuit jusqu’au petit matin. Le bilan était lourd. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Boga Doudou, le commandant du 2è bataillon de Bouaké, le colonel Daglou Loula, le commandant du camp des sapeurs pompiers de Yamoussoukro, Dali Oblé ont été tués cette même nuit avec Guéï Robert. Face à l’échec de la prise d’Abidjan, les assaillants vont se replier sur Bouaké pour y former un kyste qui deviendra une rébellion.
M.Ouattara
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