ABIDJAN - Une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) a entamé mercredi une mission de deux semaines en Côte d`Ivoire, la première depuis l`allègement en juin de la dette extérieure du pays, en vue de soutenir les efforts des autorités visant à atteindre une économie émergente.
"La mission consiste à regarder au-delà de la réduction de la dette qui été un temps fort dans l`histoire économique de la Côte d`Ivoire, (...) comment arriver à satisfaire l`objectif de faire du pays une économie émergente à l`horizon 2020", a affirmé Michel Lazare, chef de la mission conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).
"Cela suppose un certain nombre de renforcements et de modernisations d`institutions et de réformes structurelles", a poursuivi M. Lazare, au cours d`une cérémonie.
"Deux secteurs restent sources de préoccupations, le secteur de l`énergie, et la filière cacao (dont le pays est le premier producteur mondial, ndlr) où des interrogations demeurent par rapport au prix réel payé sur le terrain après les réformes", a souligné de son côté le représentant de la BM, Madani Tall.
La Banque mondiale et le FMI ont approuvé en juin un allègement de la dette de la Côte d`Ivoire de 4,4 milliards de dollars: 3,1 milliards au titre de l`initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et 1,3 milliard au titre d`un mécanisme complémentaire, l`IADM.
Un allègement qui représente une réduction d`un quart de la dette extérieure du pays.
Le ministre ivoirien de l`Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, a promis de poursuivre "une gestion rigoureuse et prudente de l`économie ivoirienne pour plus de croissance, susceptible de réduire la pauvreté".
Recherchée depuis des années, cette réduction de dette était très attendue par le pouvoir, plus d`un an après la fin d`une crise politico-militaire (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente qui a dégradé la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone.
"La mission consiste à regarder au-delà de la réduction de la dette qui été un temps fort dans l`histoire économique de la Côte d`Ivoire, (...) comment arriver à satisfaire l`objectif de faire du pays une économie émergente à l`horizon 2020", a affirmé Michel Lazare, chef de la mission conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).
"Cela suppose un certain nombre de renforcements et de modernisations d`institutions et de réformes structurelles", a poursuivi M. Lazare, au cours d`une cérémonie.
"Deux secteurs restent sources de préoccupations, le secteur de l`énergie, et la filière cacao (dont le pays est le premier producteur mondial, ndlr) où des interrogations demeurent par rapport au prix réel payé sur le terrain après les réformes", a souligné de son côté le représentant de la BM, Madani Tall.
La Banque mondiale et le FMI ont approuvé en juin un allègement de la dette de la Côte d`Ivoire de 4,4 milliards de dollars: 3,1 milliards au titre de l`initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et 1,3 milliard au titre d`un mécanisme complémentaire, l`IADM.
Un allègement qui représente une réduction d`un quart de la dette extérieure du pays.
Le ministre ivoirien de l`Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, a promis de poursuivre "une gestion rigoureuse et prudente de l`économie ivoirienne pour plus de croissance, susceptible de réduire la pauvreté".
Recherchée depuis des années, cette réduction de dette était très attendue par le pouvoir, plus d`un an après la fin d`une crise politico-militaire (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente qui a dégradé la première économie d`Afrique de l`Ouest francophone.