Côte d’Ivoire pays émergent à l’horizon 2020 : Fmi et Banque mondiale en phase avec Ouattara
Les experts du Fmi et de la Banque mondiale sont en Côte d’Ivoire. Ils y séjourneront jusqu’au 03 octobre 2012 dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier de la Côte d’Ivoire. Cette mission conjointe qui intervient après l’obtention du point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés par la Côte d’Ivoire, en juin dernier, est conduite par Michel Lazare du Fmi (Fonds monétaire international). Hier, au 20ème étage de l’immeuble Sciam, Michel Lazare a révélé que cette mission vient pour la deuxième revue du programme économique de la Côte d’Ivoire. «Au-delà, c’est de voir comment la Côte d’Ivoire va arriver à développer son économie, à devenir un pays émergent à l’horizon 2020 », a révélé le chef de la mission. Et selon lui, cela passe par le renforcement des reformes structurelles. Michel Lazare a fait savoir que cette mission vient pour soutenir les efforts des autorités ivoiriennes dans sa quête de devenir un pays émergent comme l’ambitionne le président Alassane Ouattara. Pour le Fmi, il ne faudrait donc pas occulter, ‘‘la poursuite des reformes structurelles, l’obtention d’une croissance forte, soutenable’’. La mission qui dit être venue pour aider la Côte d’Ivoire à obtenir de bons résultats entend orienter et conseiller le Gouvernement ivoirien en s’appuyant sur les expériences de certains pays. Quant à Madani Tall, Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, il a insisté sur les reformes structurelles et sectorielles à mettre en place, notamment celles qui concernent l’énergie et le cacao. Affichant cependant la disponibilité des experts à soutenir la Côte d’Ivoire pour la réalisation de ses ambitions. Pour sa part, le ministre Charles Koffi Diby, reconnaissant que c’est la toute première revue après “le PPTE”, a accueilli cette mission avec beaucoup d’optimisme. “Nous sommes dans les meilleures dispositions. Le point d’achèvement n’était pas l’achèvement de nos difficultés. C’était comme une rampe de lancement. D’où les décisions courageuses que nous sommes amenés à prendre pour devenir un pays crédible”, a expliqué Diby. Avant d’insister sur l’optimisation des dépenses, l’accroissement des ressources, l’élargissement de la base de l’assiette fiscale. Précisant par ailleurs que ‘“la Côte d’Ivoire continue de faire en sorte d’avoir une croissance qui puisse réduire la pauvreté et par ricochet profiter à la population”. La délégation comprend, outre Michel Lazare, Louis Dicks-Mireaux, Calixte Ahokpossi, Mesmin Koulet-Vickot, Vimal Thaoor, sans oublier Wayne Camard, représentant résident du Fmi en Côte d’Ivoire.
Jean Eric ADINGRA
Les experts du Fmi et de la Banque mondiale sont en Côte d’Ivoire. Ils y séjourneront jusqu’au 03 octobre 2012 dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier de la Côte d’Ivoire. Cette mission conjointe qui intervient après l’obtention du point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés par la Côte d’Ivoire, en juin dernier, est conduite par Michel Lazare du Fmi (Fonds monétaire international). Hier, au 20ème étage de l’immeuble Sciam, Michel Lazare a révélé que cette mission vient pour la deuxième revue du programme économique de la Côte d’Ivoire. «Au-delà, c’est de voir comment la Côte d’Ivoire va arriver à développer son économie, à devenir un pays émergent à l’horizon 2020 », a révélé le chef de la mission. Et selon lui, cela passe par le renforcement des reformes structurelles. Michel Lazare a fait savoir que cette mission vient pour soutenir les efforts des autorités ivoiriennes dans sa quête de devenir un pays émergent comme l’ambitionne le président Alassane Ouattara. Pour le Fmi, il ne faudrait donc pas occulter, ‘‘la poursuite des reformes structurelles, l’obtention d’une croissance forte, soutenable’’. La mission qui dit être venue pour aider la Côte d’Ivoire à obtenir de bons résultats entend orienter et conseiller le Gouvernement ivoirien en s’appuyant sur les expériences de certains pays. Quant à Madani Tall, Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, il a insisté sur les reformes structurelles et sectorielles à mettre en place, notamment celles qui concernent l’énergie et le cacao. Affichant cependant la disponibilité des experts à soutenir la Côte d’Ivoire pour la réalisation de ses ambitions. Pour sa part, le ministre Charles Koffi Diby, reconnaissant que c’est la toute première revue après “le PPTE”, a accueilli cette mission avec beaucoup d’optimisme. “Nous sommes dans les meilleures dispositions. Le point d’achèvement n’était pas l’achèvement de nos difficultés. C’était comme une rampe de lancement. D’où les décisions courageuses que nous sommes amenés à prendre pour devenir un pays crédible”, a expliqué Diby. Avant d’insister sur l’optimisation des dépenses, l’accroissement des ressources, l’élargissement de la base de l’assiette fiscale. Précisant par ailleurs que ‘“la Côte d’Ivoire continue de faire en sorte d’avoir une croissance qui puisse réduire la pauvreté et par ricochet profiter à la population”. La délégation comprend, outre Michel Lazare, Louis Dicks-Mireaux, Calixte Ahokpossi, Mesmin Koulet-Vickot, Vimal Thaoor, sans oublier Wayne Camard, représentant résident du Fmi en Côte d’Ivoire.
Jean Eric ADINGRA