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Sport Publié le vendredi 21 septembre 2012 | L’Elephant Déchaîné

Championnat d’Afrique de handball à Abidjan : Ces performances de la Côte d’Ivoire oubliées par la presse

© L’Elephant Déchaîné Par DR
Handball : Abidjan abrite les Championnats d`Afrique des nations cadets et juniors masculins de handball 2012
Du 20 au 27 août 2012, Abidjan abrite le 7ème championnat d`Afrique des nations cadets masculins de hand-ball, au palais des Sports de Treichville
C’est injuste, comme la presse passe sous silence les performances des fédérations des sports dits mineurs dans notre pays!
Tout se passe comme si l’argent public qui y est injecté sans résultats probants n’aurait pu être investi autrement ou nécessité plutôt une obligation de résultat pour les responsables de ces fédérations.
Parce que les derniers résultats observés ici même en terre ivoirienne pendant certaines compétitions internationales donnent froid dans le dos. Le dernier championnat d’Afrique des nations, au niveau des cadets et des juniors masculins du handball est là qui le prouve éloquemment. Il s’est déroulé du 20 août au 3 septembre au palais des Sports de Treichville, en plus ! Et a vu le sacre des Pharaons d’Egypte chez les cadets et les Aiglons du Carthage de la Tunisie chez les juniors.

Sous les yeux des handballeurs ivoiriens…
Comme dans tous les tournois, chaque pays (normal) y arrive avec un objectif bien spécifique : viser par exemple la première place ou viser la dernière, pourquoi pas ? Au niveau des cadets, par exemple, l’Egypte, championne en tire, a mis tout en œuvre pour conserver son titre. Bravo ! Dans la catégorie des juniors, la Tunisie avait à cœur de régner sur l’Afrique. Elle ne pouvait avoir une autre ambition, puisque ce trophée lui échappe depuis quatre ans. Les Congolais venus de Brazzaville nourrissaient, quant à eux, la farouche ambition de se qualifier pour le prochain mondial des juniors. Et ils l’ont réussi également. Mais et le pays organisateur, la Côte d’Ivoire dans tout ça ? Ce n’est pas compliqué. Les cadets ont opéré le miracle en se hissant à la 8ème sur 10. Il faut reconnaître que ce n’est pas mal. Ils ont été sélectionnés, à seulement 3 semaines du début de la compétition, avec un seul gardien de buts, là où il fallait trois…Doumbia Moustapha, le seul rempart des cadets n’oubliera jamais le match de classement face aux Fennecs d’Algérie. N’allez pas imaginer qu’ils ont été en demi-finale pour se classer finalement huitième sur dix. Au handball, ils ont cette manie de vouloir jouer un match de classement pour savoir qui occupe quelle place une fois que les demi-finalistes ont été désignés.
Ainsi, nos vaillants joueurs et ceux de l’Algérie se sont affrontés dans un match bourré d’émotions pour la septième et la huitième place. Et nos valeureux combattants ont occupés, sous les yeux ravis de leurs responsables, cette huitième place sur dix. Mais revenons à notre gardien de buts. Touché au niveau du cou, il a été remplacé pendant quelques minutes par le joueur Kouakou Lacabey, pour la circonstance. Deux minutes plus tard, Doumbia Moustapha a regagné ses perches pour subir les tirs des artificiers algériens. C’était pitoyable. Bon ! Qu’en pense Tapé Julien, directeur technique de la Fédération ivoirienne de handball ? «Nous avons formé l’équipe en trois semaines et en trois semaines, nous ne pouvons pas monter l’équipe parfaite… ». C’est compris ! Ensuite ? «J’ai déposé mon programme de préparation depuis mars … les moyens ne sont pas venus du ministère… Nous avons joué à 14 parce que quand le 22 mai, la CAHB nous a demandé de déposer les 28 noms provisoires des joueurs, à cette date, on n’avait même pas encore idée des joueurs…j’ai mis les noms des enfants que je n’avais jamais vus quitte à les voir en situation de jeu…». Hum, merveilleux tout ça ! Mais ça, c’était au niveau des cadets !
Quant aux juniors, ils n’ont pas eu cette chance mais ils ont fait mieux en finissant avant-dernier de la classe, 10ème sur 11 équipes. Y a rien à dire, c’est une belle performance ! A voir la joie du ministre des sports, Philippe Légré, à la fin de la compétition : « Je suis très heureux, je suis fier. Il n’y a rien à dire. La côte d’Ivoire est fréquentable. Que les investisseurs arrivent… Nous allons tirer les leçons et repartir d’un autre pied ».
Philippe Légré est un bien curieux personnage…

Sabine KOUAKOU

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