Abidjan - Un séminaire regroupe, depuis ce lundi à Abidjan, quelque 200 experts ivoiriens et internationaux du monde maritime, appelés à réfléchir sur l’opportunité pour la Côte d’Ivoire et les pays africains de ratifier la convention des Nations Unies sur le contrat de transport international de marchandises par mer, dénommée "règles de Rotterdam".
Adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 11 décembre 2008 et officiellement ouvertes à la signature des Etats membres à Rotterdam, le 23 septembre 2009, lesdites règles visent "le développement du commerce international sur la base de l`égalité et des avantages, en vue de contribuer à l`élimination des obstacles juridiques aux échanges internationaux et favoriser le développement du commerce international".
Le texte a été ratifié par 21 Etats, représentant 25% du commerce mondial. Parmi les pays signataires, figurent les USA, la France, la Grèce, le Danemark, ainsi que 11 Etats africains dont neuf côtiers, notamment le Congo, le Gabon, le Ghana, la Guinée, le Nigeria, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, le Madagascar, le Mali et le Niger. La Côte d’Ivoire qui n’a ratifié que la convention de Bruxelles de 1924 (Règles de la Haye), repose, pour son commerce maritime, sur un instrument international, vieux de 88 ans, relève-t-on.
Ce séminaire est "un signal fort pour nous ivoiriens, qui avons de grandes attentes pour le domaine maritime", a déclaré le représentant du Premier ministre ivoirien, le ministre ivoirien des transports, Gaoussou Touré, à l’ouverture des travaux à la salle des Conférences du ministère des Affaires étrangères au Plateau (Abidjan). Une meilleure compréhension et une adoption des "règles de Rotterdam" par les pays africains "ne pourra qu’être bénéfique pour le continent", a-t-il signifié.
Le PCA de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC), Fako Koné, a souhaité que ces assises permettent de "trouver des réponses idoines sur les relations entre chargeurs et transporteurs telles qu’aménagées sous les régimes juridiques établis par les conventions internationales actuelles".
Le séminaire régional sur les règles de Rotterdam enregistre la participation des professionnels du monde judiciaire, universitaire, maritime ainsi que des chargeurs, des transporteurs, des diplomates, des assureurs, des banquiers et des administrateurs.
Il s’agit d’une initiative de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC) et de la direction générale des Affaires maritimes et portuaires(DGAMP), en partenariat avec l’Union des conseils chargeurs africains (UCCA), avec l’appui technique de la Commission des Nations-Unies pour le droit commercial international(CNUDCI).
Adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 11 décembre 2008 et officiellement ouvertes à la signature des Etats membres à Rotterdam, le 23 septembre 2009, lesdites règles visent "le développement du commerce international sur la base de l`égalité et des avantages, en vue de contribuer à l`élimination des obstacles juridiques aux échanges internationaux et favoriser le développement du commerce international".
Le texte a été ratifié par 21 Etats, représentant 25% du commerce mondial. Parmi les pays signataires, figurent les USA, la France, la Grèce, le Danemark, ainsi que 11 Etats africains dont neuf côtiers, notamment le Congo, le Gabon, le Ghana, la Guinée, le Nigeria, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, le Madagascar, le Mali et le Niger. La Côte d’Ivoire qui n’a ratifié que la convention de Bruxelles de 1924 (Règles de la Haye), repose, pour son commerce maritime, sur un instrument international, vieux de 88 ans, relève-t-on.
Ce séminaire est "un signal fort pour nous ivoiriens, qui avons de grandes attentes pour le domaine maritime", a déclaré le représentant du Premier ministre ivoirien, le ministre ivoirien des transports, Gaoussou Touré, à l’ouverture des travaux à la salle des Conférences du ministère des Affaires étrangères au Plateau (Abidjan). Une meilleure compréhension et une adoption des "règles de Rotterdam" par les pays africains "ne pourra qu’être bénéfique pour le continent", a-t-il signifié.
Le PCA de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC), Fako Koné, a souhaité que ces assises permettent de "trouver des réponses idoines sur les relations entre chargeurs et transporteurs telles qu’aménagées sous les régimes juridiques établis par les conventions internationales actuelles".
Le séminaire régional sur les règles de Rotterdam enregistre la participation des professionnels du monde judiciaire, universitaire, maritime ainsi que des chargeurs, des transporteurs, des diplomates, des assureurs, des banquiers et des administrateurs.
Il s’agit d’une initiative de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC) et de la direction générale des Affaires maritimes et portuaires(DGAMP), en partenariat avec l’Union des conseils chargeurs africains (UCCA), avec l’appui technique de la Commission des Nations-Unies pour le droit commercial international(CNUDCI).