Le procès de l'ex-footballeur international Basile Boli pour abus de confiance dans le cadre d'activités associatives a été programmé au 31 janvier 2013 par la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), jeudi lors d'une audience de fixation.
L'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille, 45 ans, comparaîtra pour des faits remontant aux années 2007 et 2008, lorsqu'il était secrétaire général de l'association «Entreprendre et réussir en Afrique» (Era). Il sera jugé aux côtés de l'ancien délégué général d'Era, également poursuivi pour abus de confiance. Le procès portera sur les comptes de l'association, largement subventionnée par l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (Anaem), aujourd'hui connue sous le nom d'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), qui s'est constituée partie civile.
Cet organisme d'Etat est destiné aux étrangers non ressortissants de l'UE lors de leur arrivée régulière en France et s'occupe également d'accompagner des étrangers acceptant de rentrer volontairement dans leur pays d'origine.
Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire le 21 février 2009 à la suite d'un signalement d'un commissaire aux comptes concernant la gestion d'Era. Lors de l'examen de ses comptes, il était apparu que les postes budgétaires des salaires et frais de déplacement étaient trop importants par rapport aux recettes de la structure. Placé en garde à vue en novembre 2009 puis relâché, Basile Boli s'était dit «injustement soupçonné».
Entré dans l'histoire du football français en marquant le but décisif de l'Olympique de Marseille en finale de la Ligue des Champions face au Milan AC, en 1993, Basile Boli avait aussi brillé sous les couleurs de l'AJ Auxerre et en équipe de France. Après sa carrière sportive, l'ancien joueur s'était rapproché de la vie associative, mais aussi politique. Il avait été nommé en novembre 2007 secrétaire national de l'UMP en charge du co-développement, poste qu'il n'occupe plus.
Le Parisien
L'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille, 45 ans, comparaîtra pour des faits remontant aux années 2007 et 2008, lorsqu'il était secrétaire général de l'association «Entreprendre et réussir en Afrique» (Era). Il sera jugé aux côtés de l'ancien délégué général d'Era, également poursuivi pour abus de confiance. Le procès portera sur les comptes de l'association, largement subventionnée par l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (Anaem), aujourd'hui connue sous le nom d'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), qui s'est constituée partie civile.
Cet organisme d'Etat est destiné aux étrangers non ressortissants de l'UE lors de leur arrivée régulière en France et s'occupe également d'accompagner des étrangers acceptant de rentrer volontairement dans leur pays d'origine.
Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire le 21 février 2009 à la suite d'un signalement d'un commissaire aux comptes concernant la gestion d'Era. Lors de l'examen de ses comptes, il était apparu que les postes budgétaires des salaires et frais de déplacement étaient trop importants par rapport aux recettes de la structure. Placé en garde à vue en novembre 2009 puis relâché, Basile Boli s'était dit «injustement soupçonné».
Entré dans l'histoire du football français en marquant le but décisif de l'Olympique de Marseille en finale de la Ligue des Champions face au Milan AC, en 1993, Basile Boli avait aussi brillé sous les couleurs de l'AJ Auxerre et en équipe de France. Après sa carrière sportive, l'ancien joueur s'était rapproché de la vie associative, mais aussi politique. Il avait été nommé en novembre 2007 secrétaire national de l'UMP en charge du co-développement, poste qu'il n'occupe plus.
Le Parisien