La ministre de la Promotion du Logement, Kaba Nialé, était l’invité du journal de Ounci-FM le lundi 1er octobre 2012 à la célébration de la journée mondiale de l’habitat. La ministre en charge de la mise en place du programme de logements sociaux du président de la République revient sur les conditions d’acquisitions, les coûts et délais de livraison…
Comment peut-on acquérir ces maisons ?
Dans sa conception, les maisons que nous sommes en train d’initier sont produites et financées par le secteur privé. L’Etat doit créer toutes les incitations fiscales et aussi tous les allègements en termes de procédures pour tirer à la baisse le prix de production. Et l’Etat va accompagner les acquéreurs pour pouvoir acquérir ces maisons là à prix modérés…
Quels sont les tarifs, est-ce qu’on peut les connaître ?
On ne peut pas connaître les tarifs parce que les tarifs dépendent de beaucoup de choses. La première chose, c’est lorsque l’Etat a apporté le foncier, a apporté certains aménagements sur le site, les allègements fiscaux, les facilités pour obtenir des titres fonciers…
Quel est le prix final qu’on obtient?
Ce prix final, tout le monde a entendu parler de 5 millions. 5 millions, c’est très difficile aujourd’hui de faire des maisons à 5 millions. Mais on peut s’en rapprocher beaucoup. Une fois le prix obtenu. Quand on vous dit vous payez 5 millions sur 5 ans, 10 ans ou 30 ans, vous comprenez que le tarif n’est pas le même. Donc les 25 000 F dont tout le monde parle, vous allez les avoir, vous vous en rapprochez ou vous en éloigner selon la durée du paiement, le taux d’intérêt. Donc ce sont tous ces facteurs que nous sommes en train d’étudier pour voir si à défaut d’avoir 25 000F, on peut avoir 30, 50 et 60, c’est le concours d’un certain nombre de facteurs qui permet aux plus démunis d’accéder facilement ou d’accéder avec un peu plus de difficultés aux logements, c’est sur cela que nous travaillons. En attendant que les premières maisons sortent et qu’on commence à dire aux gens, venez les acquérir… Il faut que toutes ces conditions là soient réunies…
Une autre interrogation des populations, est de savoir si vraiment ces maisons reviendront aux économiquement faibles ?
Ces maisons reviendront aux plus pauvres, c’est quelque chose à laquelle le président de la République tient fortement. Nous avons été instruits de faire en sorte que les bénéficiaires soient les plus pauvres…
Comment allez-vous procéder justement ?
Mais écoutez, il y a des critères d’accès et les critères d’accès existent aujourd’hui pour ceux qu’on a appelés les économiquement faibles. Nous nous sommes rendus compte qu’en réalité, les bénéficiaires sont les familles moyennes… Il y a tout un accompagnement de l’Etat pour la production de maisons économiques et sociales. Ce sont des maisons à moins de 20 millions, mais ceux qui y ont accès, ce sont des ménages, monsieur, madame, salaire cumulé 800 000 F par mois. Evidemment, ce ne sont pas les plus pauvres qui sont à ce niveau là. Nous sommes en train d’œuvrer pour baisser la barre pour y accéder. Mais également, il y a des accompagnements en termes de crédit. Vous savez le taux d’intérêt auquel fait face un acquéreur de logement aujourd’hui auprès du système bancaire est de 10 à 14%. L’Etat est en train d’œuvrer pour réduire fortement ce taux à la baisse pour les acquéreurs de logements sociaux. Nous allons surveiller et nous assurer que ceux qui vont acheter ces maisons ne soient pas les riches qui vont les sous-louer après aux pauvres. En ce qui concerne les inscriptions, nous y travaillons pour s’assurer que les acquéreurs seront les réels bénéficiaires. Quelles sont ces conditions à fixer, les textes. Faire en sorte que les taux soient les moindres. Les premiers bénéficiaires ou les personnes intéressées seront appelées à venir s’inscrire à la fin du mois d’octobre auprès de la Sicogi. Et c’est la Sicogi qui va gérer le volet commercialisation pour l’opérateur.
A quand ces logements économiques et sociaux ?
En ce qui concerne les délais de livraison, je voudrais dire qu’initialement l’opérateur devait remettre les premières clés pour Noël. C’était le cadeau de Noël 2012. Malheureusement, il y a eu pratiquement 4 mois de retard. Des raisons administratives et procédures. Maintenant que la mise en œuvre est effective, l’opérateur a pris la pleine mesure des besoins et est en train d’accélérer les travaux. Nous sommes en train de voir avec lui dans quelles mesures il peut encore respecter ce délai de fin décembre. Dans tous les cas, les maisons sont en train de sortir de terre. Dans les jours à venir et de façon tout à fait officielle, nous allons aller visiter les sites.
Retranscrits par FO
Comment peut-on acquérir ces maisons ?
Dans sa conception, les maisons que nous sommes en train d’initier sont produites et financées par le secteur privé. L’Etat doit créer toutes les incitations fiscales et aussi tous les allègements en termes de procédures pour tirer à la baisse le prix de production. Et l’Etat va accompagner les acquéreurs pour pouvoir acquérir ces maisons là à prix modérés…
Quels sont les tarifs, est-ce qu’on peut les connaître ?
On ne peut pas connaître les tarifs parce que les tarifs dépendent de beaucoup de choses. La première chose, c’est lorsque l’Etat a apporté le foncier, a apporté certains aménagements sur le site, les allègements fiscaux, les facilités pour obtenir des titres fonciers…
Quel est le prix final qu’on obtient?
Ce prix final, tout le monde a entendu parler de 5 millions. 5 millions, c’est très difficile aujourd’hui de faire des maisons à 5 millions. Mais on peut s’en rapprocher beaucoup. Une fois le prix obtenu. Quand on vous dit vous payez 5 millions sur 5 ans, 10 ans ou 30 ans, vous comprenez que le tarif n’est pas le même. Donc les 25 000 F dont tout le monde parle, vous allez les avoir, vous vous en rapprochez ou vous en éloigner selon la durée du paiement, le taux d’intérêt. Donc ce sont tous ces facteurs que nous sommes en train d’étudier pour voir si à défaut d’avoir 25 000F, on peut avoir 30, 50 et 60, c’est le concours d’un certain nombre de facteurs qui permet aux plus démunis d’accéder facilement ou d’accéder avec un peu plus de difficultés aux logements, c’est sur cela que nous travaillons. En attendant que les premières maisons sortent et qu’on commence à dire aux gens, venez les acquérir… Il faut que toutes ces conditions là soient réunies…
Une autre interrogation des populations, est de savoir si vraiment ces maisons reviendront aux économiquement faibles ?
Ces maisons reviendront aux plus pauvres, c’est quelque chose à laquelle le président de la République tient fortement. Nous avons été instruits de faire en sorte que les bénéficiaires soient les plus pauvres…
Comment allez-vous procéder justement ?
Mais écoutez, il y a des critères d’accès et les critères d’accès existent aujourd’hui pour ceux qu’on a appelés les économiquement faibles. Nous nous sommes rendus compte qu’en réalité, les bénéficiaires sont les familles moyennes… Il y a tout un accompagnement de l’Etat pour la production de maisons économiques et sociales. Ce sont des maisons à moins de 20 millions, mais ceux qui y ont accès, ce sont des ménages, monsieur, madame, salaire cumulé 800 000 F par mois. Evidemment, ce ne sont pas les plus pauvres qui sont à ce niveau là. Nous sommes en train d’œuvrer pour baisser la barre pour y accéder. Mais également, il y a des accompagnements en termes de crédit. Vous savez le taux d’intérêt auquel fait face un acquéreur de logement aujourd’hui auprès du système bancaire est de 10 à 14%. L’Etat est en train d’œuvrer pour réduire fortement ce taux à la baisse pour les acquéreurs de logements sociaux. Nous allons surveiller et nous assurer que ceux qui vont acheter ces maisons ne soient pas les riches qui vont les sous-louer après aux pauvres. En ce qui concerne les inscriptions, nous y travaillons pour s’assurer que les acquéreurs seront les réels bénéficiaires. Quelles sont ces conditions à fixer, les textes. Faire en sorte que les taux soient les moindres. Les premiers bénéficiaires ou les personnes intéressées seront appelées à venir s’inscrire à la fin du mois d’octobre auprès de la Sicogi. Et c’est la Sicogi qui va gérer le volet commercialisation pour l’opérateur.
A quand ces logements économiques et sociaux ?
En ce qui concerne les délais de livraison, je voudrais dire qu’initialement l’opérateur devait remettre les premières clés pour Noël. C’était le cadeau de Noël 2012. Malheureusement, il y a eu pratiquement 4 mois de retard. Des raisons administratives et procédures. Maintenant que la mise en œuvre est effective, l’opérateur a pris la pleine mesure des besoins et est en train d’accélérer les travaux. Nous sommes en train de voir avec lui dans quelles mesures il peut encore respecter ce délai de fin décembre. Dans tous les cas, les maisons sont en train de sortir de terre. Dans les jours à venir et de façon tout à fait officielle, nous allons aller visiter les sites.
Retranscrits par FO