Les joueurs sénégalais veulent créer la surprise contre la Côte d’Ivoire, au dernier tour des éliminatoires pour la CAN 2013. A Dakar, ils sont certes confiants, mais l’adversaire est d’une autre sphère.
Dans les propos des joueurs sénégalais, il n’y a plus de trace de colère et de frustration : le match Côte d’Ivoire-Sénégal, perdu 4-2 le 8 septembre dernier à Abidjan, toujours dans les mémoires. Mais, les Lions de la Téranga sont tournés vers le match retour à Dakar, ce samedi 13 octobre 2012, avec l’ambition de se qualifier pour la CAN 2013. Gagner par deux buts d`écart leur semble tout à fait jouable. A l’image d’Ibrahima Touré qui connait les lacunes des Ivoiriens, il s’en presse de dire, «on peut les battre tranquillement au Sénégal». Il ajoute dans la foulée, « Bien sûr qu’on a confiance ! Au match aller, on a marqué deux buts là-bas. Ça veut dire quelque chose. On a dominé tout le long du match si je peux m’exprimer ainsi. Malheureusement, on a eu quelques petites erreurs en défense et eu quelques soucis avec l’arbitre lors des quinze dernières minutes». Le milieu de terrain Ricardo Faty confirme : « On aurait pu ramener un meilleur résultat d’Abidjan. Mais, ce qui est fait est fait. On se focalise désormais sur le match retour. On a les joueurs pour rivaliser contre cette équipe. » A Abidjan, les Lions de la Téranga avaient fait jeu égal avec les Eléphants, avant de craquer durant le dernier quart d’heure. Cette fois, les Sénégalais devront être féroces durant l’entame. « Il faudra être bien en place, bien entamer le match, être très présent lors des quinze premières minutes, a analysé Ibrahima Touré. Il faudra marquer le maximum de buts rapidement. Si on arrive à cela, on se qualifiera ».
Dommage, l’adversaire est expérimenté et est 16 ème mondial
Battre les Eléphants est certes aisé à l’affirmer, mais la matérialisation de cette ambition est toute une autre équation. Les Ivoiriens, à l’instar de Didier Drogba, sont habitués à ce genre de compétition. En témoigne la dernière ligue des champions européens remportés par Chelsea. On se rappelle que la finale se jouait en terre bavaroise et que malgré la pression, les Blues de Chelsea, conduits par Drogba, avaient pris le dessus sur leur adversaire. Et donc, la qualification se joue sur le terrain et non dans des déclarations. C’est ce que semblent dire les pachydermes. Depuis le match aller à Abidjan, aucun discours n’a été fait par ceux-ci. Ce, pour dire que la concentration et la sérénité sont le moteur de cette équipe ivoirienne qui s’est assagie au fil des années. Les Ivoiriens sont en regroupement à l’hôtel ivoire d’Abidjan et sont résolument tournés vers un seul objectif, remporter ce match retour. On note aussi l’arrivée d’un nouveau venu. Viera Ousmane, défenseur et sociétaire du club roumain Pandurii Targû Jin. C’est dire que le sélectionneur franco-algérien a bien noté la fébrilité défensive lors du match aller et veut y pallier. En tout état de cause, les Ivoiriens se sont basés à Sol béni, temple de l’Asec Mimosa pour peaufiner les derniers réglages avant le départ prévu pour le jeudi 10 octobre 2012. Dans tous les cas, en cas de non-qualification pour la CAN 2013, les Sénégalais ne seront pas tant malheureux. A en croire, Jacques Faty : « Si on ne se qualifie pas pour la CAN 2013, ce n’est pas une fin en soi, ce ne sera pas un coup d’arrêt. Certes, le Sénégal se doit d’être qualifié. Mais, en cas d’échec, il faudra continuer à travailler, reprendre les bases et se focaliser sur la Coupe du monde 2014. » C’est peut-être à cet effet que Joseph Koto, le sélectionneur de l’équipe nationale, a convoqué douze joueurs présents aux JO 2012. Pour préparer l’avenir. « La transition se fait tranquillement avec des jeunes joueurs qui pointent le bout de leur nez, analyse Faty. Une nouvelle génération est en train d’émerger. C’est une bonne chose pour le football sénégalais, car, ce sont des joueurs très talentueux. J’insiste sur le fait qu’il y a encore de l’espoir, même en cas de non-qualification. La Coupe du monde 2014 va arriver assez vite avec ses éliminatoires ».Le Sénégal affrontera en effet l’Angola en mars 2013, lors de la 3e journée des qualifications.
MAURYTH GBANE
Dans les propos des joueurs sénégalais, il n’y a plus de trace de colère et de frustration : le match Côte d’Ivoire-Sénégal, perdu 4-2 le 8 septembre dernier à Abidjan, toujours dans les mémoires. Mais, les Lions de la Téranga sont tournés vers le match retour à Dakar, ce samedi 13 octobre 2012, avec l’ambition de se qualifier pour la CAN 2013. Gagner par deux buts d`écart leur semble tout à fait jouable. A l’image d’Ibrahima Touré qui connait les lacunes des Ivoiriens, il s’en presse de dire, «on peut les battre tranquillement au Sénégal». Il ajoute dans la foulée, « Bien sûr qu’on a confiance ! Au match aller, on a marqué deux buts là-bas. Ça veut dire quelque chose. On a dominé tout le long du match si je peux m’exprimer ainsi. Malheureusement, on a eu quelques petites erreurs en défense et eu quelques soucis avec l’arbitre lors des quinze dernières minutes». Le milieu de terrain Ricardo Faty confirme : « On aurait pu ramener un meilleur résultat d’Abidjan. Mais, ce qui est fait est fait. On se focalise désormais sur le match retour. On a les joueurs pour rivaliser contre cette équipe. » A Abidjan, les Lions de la Téranga avaient fait jeu égal avec les Eléphants, avant de craquer durant le dernier quart d’heure. Cette fois, les Sénégalais devront être féroces durant l’entame. « Il faudra être bien en place, bien entamer le match, être très présent lors des quinze premières minutes, a analysé Ibrahima Touré. Il faudra marquer le maximum de buts rapidement. Si on arrive à cela, on se qualifiera ».
Dommage, l’adversaire est expérimenté et est 16 ème mondial
Battre les Eléphants est certes aisé à l’affirmer, mais la matérialisation de cette ambition est toute une autre équation. Les Ivoiriens, à l’instar de Didier Drogba, sont habitués à ce genre de compétition. En témoigne la dernière ligue des champions européens remportés par Chelsea. On se rappelle que la finale se jouait en terre bavaroise et que malgré la pression, les Blues de Chelsea, conduits par Drogba, avaient pris le dessus sur leur adversaire. Et donc, la qualification se joue sur le terrain et non dans des déclarations. C’est ce que semblent dire les pachydermes. Depuis le match aller à Abidjan, aucun discours n’a été fait par ceux-ci. Ce, pour dire que la concentration et la sérénité sont le moteur de cette équipe ivoirienne qui s’est assagie au fil des années. Les Ivoiriens sont en regroupement à l’hôtel ivoire d’Abidjan et sont résolument tournés vers un seul objectif, remporter ce match retour. On note aussi l’arrivée d’un nouveau venu. Viera Ousmane, défenseur et sociétaire du club roumain Pandurii Targû Jin. C’est dire que le sélectionneur franco-algérien a bien noté la fébrilité défensive lors du match aller et veut y pallier. En tout état de cause, les Ivoiriens se sont basés à Sol béni, temple de l’Asec Mimosa pour peaufiner les derniers réglages avant le départ prévu pour le jeudi 10 octobre 2012. Dans tous les cas, en cas de non-qualification pour la CAN 2013, les Sénégalais ne seront pas tant malheureux. A en croire, Jacques Faty : « Si on ne se qualifie pas pour la CAN 2013, ce n’est pas une fin en soi, ce ne sera pas un coup d’arrêt. Certes, le Sénégal se doit d’être qualifié. Mais, en cas d’échec, il faudra continuer à travailler, reprendre les bases et se focaliser sur la Coupe du monde 2014. » C’est peut-être à cet effet que Joseph Koto, le sélectionneur de l’équipe nationale, a convoqué douze joueurs présents aux JO 2012. Pour préparer l’avenir. « La transition se fait tranquillement avec des jeunes joueurs qui pointent le bout de leur nez, analyse Faty. Une nouvelle génération est en train d’émerger. C’est une bonne chose pour le football sénégalais, car, ce sont des joueurs très talentueux. J’insiste sur le fait qu’il y a encore de l’espoir, même en cas de non-qualification. La Coupe du monde 2014 va arriver assez vite avec ses éliminatoires ».Le Sénégal affrontera en effet l’Angola en mars 2013, lors de la 3e journée des qualifications.
MAURYTH GBANE