Deux jours pour connaître les noms des sélections nationales de football qui auront l’honneur et le privilège d’être présentes en Afrique du Sud en janvier prochain, à l’occasion de la 29ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. Si l’on peut dire que le Mali et la République démocratique du Congo ont quasiment leurs tickets en poche pour le grand rendez- vous ou la grande fête du football africain, l’on en dira pas de même pour les autres nations en course pour la qualification. Les Aigles et les Léopards ont en effet fait parler la poudre lors de la manche aller en l’emportant respectivement par 3 à 0 et 4 à 0 contre le Botswana et la Guinée équatoriale.
Le Ghana, la Zambie, championne d’Afrique en titre, le Soudan, le Cap Vert, le Zimbabwe, la Guinée, la République centrafricaine et l’Algérie devront confirmer leurs succès du match aller. Le Nigeria, le Liberia, la Tunisie, la Sierra Leone, le Togo et le Gabon qui se sont quittés à l’issue du premier acte sur des scores de parité restent dans l’incertitude. Tout reste jouable pour l’une ou l’autre sélection dont l’ambition déclarée est de décrocher le graal.
Au chapitre des rencontres qui polarisent l’attention, l’on peut raisonnablement citer Sénégal- Côte d’Ivoire du 13 octobre. Cette opposition qui aura pour cadre le stade Léopold Sédar Senghor fait monter la fièvre à Dakar et dans tout le pays. Dans le camp des Lions, on croit le coup jouable même si l’on reconnaît la valeur de l’adversaire.
Pape Diakhaté, le défenseur de Grenade, Liga, croit pouvoir trouver la recette. «Ce sera difficile, mais les joueurs ont le potentiel pour relever le défi et pour cela il faut emballer le match dès le coup de sifflet», déclare-t-il. «Comme contre le Cameroun, nous aurons besoin de l’apport du public pour pouvoir nous transcender… Ce ne sera pas facile mais ce n’est pas impossible avec la qualité existante dans l’équipe du Sénégal», soutient pour sa part Moussa Sow, le sociétaire de Fenerbahçe (Turquie). Même son de cloche chez Idrissa Gana Gueye, le milieu de terrain de Lille : «Sur le match de samedi, ce sont les joueurs les plus engagés qui remporteront le gain de la partie et les Lions sont prêts à relever le défi comme les Eléphants l’ont fait chez eux».
(Source StarAfrica.com)
Même Joseph Koto qui n’a pas été épargné par les critiques acerbes des joueurs non convoqués pour cette bataille y va aussi de son commentaire. Le sélectionneur sénégalais, dans une interview lue sur le site de la Confédération africaine de football, se fend de la déclaration suivante : « Au match aller, nous avons démontré que nous avons le niveau de la Côte d’Ivoire. Nous avons beaucoup de respect pour ses joueurs et ce qu’ils ont fait ces dernières années sur le plan africain et mondial mais nous conservons toutes nos chances de qualification. Et en marquant deux buts chez l’adversaire, nous avons démontré que notre attaque peut mettre en difficulté n’importe défense… Nous sommes convaincus qu’il y a une possibilité de passer ce cap même s’il faut souffrir… ».
Comme on peut le constater, la pression est palpable chez les Sénégalais.
Dans le camp ivoirien, l’on s’est gardé de faire des déclarations tapageuses. Le sélectionneur national Sabri Lamouchi s’est bordé à dire que les Eléphants iront terminer le travail à Dakar.
Roger Okou Vabé
Le Ghana, la Zambie, championne d’Afrique en titre, le Soudan, le Cap Vert, le Zimbabwe, la Guinée, la République centrafricaine et l’Algérie devront confirmer leurs succès du match aller. Le Nigeria, le Liberia, la Tunisie, la Sierra Leone, le Togo et le Gabon qui se sont quittés à l’issue du premier acte sur des scores de parité restent dans l’incertitude. Tout reste jouable pour l’une ou l’autre sélection dont l’ambition déclarée est de décrocher le graal.
Au chapitre des rencontres qui polarisent l’attention, l’on peut raisonnablement citer Sénégal- Côte d’Ivoire du 13 octobre. Cette opposition qui aura pour cadre le stade Léopold Sédar Senghor fait monter la fièvre à Dakar et dans tout le pays. Dans le camp des Lions, on croit le coup jouable même si l’on reconnaît la valeur de l’adversaire.
Pape Diakhaté, le défenseur de Grenade, Liga, croit pouvoir trouver la recette. «Ce sera difficile, mais les joueurs ont le potentiel pour relever le défi et pour cela il faut emballer le match dès le coup de sifflet», déclare-t-il. «Comme contre le Cameroun, nous aurons besoin de l’apport du public pour pouvoir nous transcender… Ce ne sera pas facile mais ce n’est pas impossible avec la qualité existante dans l’équipe du Sénégal», soutient pour sa part Moussa Sow, le sociétaire de Fenerbahçe (Turquie). Même son de cloche chez Idrissa Gana Gueye, le milieu de terrain de Lille : «Sur le match de samedi, ce sont les joueurs les plus engagés qui remporteront le gain de la partie et les Lions sont prêts à relever le défi comme les Eléphants l’ont fait chez eux».
(Source StarAfrica.com)
Même Joseph Koto qui n’a pas été épargné par les critiques acerbes des joueurs non convoqués pour cette bataille y va aussi de son commentaire. Le sélectionneur sénégalais, dans une interview lue sur le site de la Confédération africaine de football, se fend de la déclaration suivante : « Au match aller, nous avons démontré que nous avons le niveau de la Côte d’Ivoire. Nous avons beaucoup de respect pour ses joueurs et ce qu’ils ont fait ces dernières années sur le plan africain et mondial mais nous conservons toutes nos chances de qualification. Et en marquant deux buts chez l’adversaire, nous avons démontré que notre attaque peut mettre en difficulté n’importe défense… Nous sommes convaincus qu’il y a une possibilité de passer ce cap même s’il faut souffrir… ».
Comme on peut le constater, la pression est palpable chez les Sénégalais.
Dans le camp ivoirien, l’on s’est gardé de faire des déclarations tapageuses. Le sélectionneur national Sabri Lamouchi s’est bordé à dire que les Eléphants iront terminer le travail à Dakar.
Roger Okou Vabé