Monsieur le Président des Conseils des Gouverneurs,
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD,
C’est pour moi un honneur et un plaisir de m’adresser à vous, au moment où après onze réunions du Comité bipartite entre la BAD et mon pays et près d’une dizaine de réunions du CCG, nous examinons le projet de feuille pour le retour de la BAD à son siège à Abidjan.
A ce stade de mon propos, je voudrais solliciter votre indulgence, pour exprimer toute ma gratitude aux Autorités japonaises, pour l’hospitalité chaleureuse de sa vaillante population.
Aussi, voudrais-je saluer les membres du Conseil d’Administration, la haute Direction de la Banque, ainsi que l’ensemble du personnel, pour la qualité du travail accompli, afin de présenter, ce jour, une feuille de route détaillée, en consultation avec les autorités ivoiriennes, conformément à notre décision d’Arusha.
En cette circonstance, il me plait de renouveler les remerciements de mon pays aux autorités et au peuple tunisien, pour l’accueil réservé à notre prestigieuse Institution de financement du développement en Afrique, pendant la décennie difficile qu’a connue le pays hôte.
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs,
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD,
La Côte d’Ivoire se reconnaît partie prenante dans la préparation de la présente feuille de route. C’est pourquoi, elle entend accomplir ses responsabilités dans le respect des principes retenus par ladite feuille de route.
Ainsi, au chapitre de la jouissance des privilèges et immunités de la Banque en Côte d’Ivoire, le Gouvernement a déjà adopté le projet de loi portant ratification de l’Accord de siège révisé . L’examen dudit projet de loi est inscrit à l’agenda de la session parlementaire qui s’est ouverte le 03 octobre 2012 à Yamoussoukro. Sa ratification interviendra avant la fin d’année 2012.
Au titre des affaires juridiques pendantes entre la Banque et des tiers en Côte d’Ivoire, sans déroger à la norme de gouvernance requise, le Gouvernement ivoirien a décidé d’utiliser la technique de la novation par changement de débiteur, afin de mettre définitivement fin au litige entre la BAD et Ivoir’Café. Cette solution convenue avec les services juridiques de la Banque a été exécutée, il me revient, à cet instant, de vous transmettre, au nom du Gouvernement, l’acte juridique qui décharge définitivement la Banque de toute obligation dans cette affaire. En ce qui concerne le litige entre la Banque et la SCI Aniaman, il est l’objet d’une médiation actuellement. Le Gouvernement reste à l’écoute de la BAD et renouvelle à nouveau sa disponibilité pour toute initiative allant dans le sens du règlement définitif de ce contentieux.
S’agissant de la création des conditions du bien-être du personnel, tant au travail qu’à domicile, le Gouvernement a décidé de mettre à la disposition de la Banque un Immeuble de 26 étages à usage de bureaux de juin 2013 jusqu’à fin décembre 2015, à titre gracieux, dans le but d’alléger, pour la Banque, ses charges liées au processus du retour à son siège, à Abidjan. Pour l’accueil de la BAD, le Gouvernement a déjà consenti un effort financier de plus de 60 millions de dollar US pour la réhabilitation de l’Immeuble CCIA, le déménagement des services de l’Etat et la mise à disposition du site complémentaire sollicité par la BAD.
Dans cette même dynamique, je voudrais rassurer les honorables membres du Conseil Consultatif des Gouverneurs que tous les engagements pris en matière de mise à disposition de logements seront respectés. Ainsi, pour la mise à disposition des cinq cents (500) premiers logements, le Gouvernement vient de dégager les moyens nécessaires pour lever tout obstacle à la production de ces logements par des opérateurs privés.
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs,
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD,
Comme indiqué lors de notre dernière réunion à Arusha, je voudrais redire ici que « la Côte d’Ivoire n’a rien à cacher et ne cachera rien en matière de sécurité et rassure tout le monde que s’il existe des menaces, elles sont connues et circonscrites, puisque suivies au plus haut niveau par le Président de la République, lui-même ».
Au moment où se tient cette réunion, comment ne pas évoquer les problèmes que la Côte d’Ivoire a connus, ces derniers temps, au plan sécuritaire ?
Les forces de sécurité ivoiriennes ont eu à faire face à des attaques répétées de miliciens à la solde des partisans de l’ancien régime qui rêvent de reconquérir le pouvoir par la violence. Ces malheureux événements qui visent à créer une psychose d’insécurité ne sauraient faire oublier tous les efforts entrepris quotidiennement par le Gouvernement pour garantir à chaque citoyen et à tous ceux qui ont choisi de vivre en Côte d’Ivoire la quiétude et la paix. Et ce dans le respect total des libertés individuelles.
Je puis vous assurer que ces tentatives de déstabilisation qui sont les dernières convulsions d’une longue crise ont échoué. Elles ne peuvent en aucun cas aboutir tant l’aspiration du peuple ivoirien à la paix est profonde. De plus, des mesures sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire.
Dans ce cadre, le Conseil National de Sécurité, un organe d’orientation stratégique présidé par le Président de la République, vient d’adopter la Réforme du secteur de la Sécurité le 27 septembre 2012. Bien avant cette décision, le Conseil National de Sécurité avait créé l’Autorité unique pour achever le processus « Désarmement, Démobilisation et Réinsertion ». C’est une structure opérationnelle qui est dirigée par un ex-fonctionnaire de haut niveau du Système des Nations Unies.
Pour le renforcement de la sécurité des établissements pénitentiaires, et en vue d’éviter les évasions des prisonniers comme cela a pu se produire, une première vague de 2000 ex-combattants ont été recrutés.
La situation sécuritaire aux frontières Est et Ouest a été renforcée avec la fermeture de la frontière Ouest depuis le mois de juillet 2012 à l’initiative du Gouvernement Libérien et récemment de celle de l’Est avec le Ghana. Cette frontière vient d’être réouverte ce lundi 08 octobre 2012. Ces actions ont permis le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre les pays de la sous région. Ainsi, sont intervenues les arrestations de tous ceux qui ont perpétré les attaques du 13 août 2012 à la frontière Ouest et l’extradition d’acheteurs d’armes du côté du Ghana.
En outre, d’autres mesures ont été prises pour lutter contre le racket et réduire le nombre de barrages à 31 à Abidjan et 33 sur le reste du territoire national. La police militaire mène des opérations régulière sur le terrain pour démanteler les barrages illégaux.
Le Gouvernement travaille aussi à renforcer les capacités opérationnelles de mobilités, de transmission et d’armement des forces dans le respect de l’embargo des Nations Unies.
Tous ces efforts ont permis de réduire considérablement le taux de criminalité comme le montre l’évolution de la criminalité entre 2002 et 2012. C’est en partie sur la base de cette évolution favorable que le Président de la Banque Mondiale s’est rendu en Côte d’Ivoire au mois de septembre 2012, suivi quelques jours plus tard de l’Administrateur du PNUD. Il en résulte que la réunion de la reconstitution de l’IDA 16 se tiendra à Abidjan du 13 au 15 novembre 2012. C’est donc convaincu de la solidité et de l’irréversibilité du processus de paix dans mon pays, et rassuré par sa capacité à récréer un bon environnement de travail, que j’affirme que la BAD peut revenir en Côte d’Ivoire et y exercer ses activités en toute tranquillité.
La Côte d’Ivoire commence à récolter déjà les fruits du retour de la paix et de la sécurité : elle a atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE en juin dernier et le FMI vient de réviser la semaine dernière, à la hausse, le taux de croissance du PIB réel pour 2012 à 8,6%. Les investisseurs privés qui avaient déserté le pays, commencent, de nouveau, à y revenir par vagues.
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs,
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD
Votre appui est attendu. Il sera un atout supplémentaire à la fois pour la paix définitive en Côte d’Ivoire et le développement économique de la sous région. J’ai bon espoir que la résolution que nous prendrons ici à Tokyo va aller dans ce sens.
Je vous remercie.
Recommandations clés du CCG
1. Les échanges ont permis de dégager un consensus qui entérine la Feuille de route et sa transmission au Conseil des gouverneurs, pour examen au cours de l`Assemblée annuelle 2013 à Marrakech, au Maroc;
2. Etant donné que le personnel est essentiel dans le processus de retour des opérations de la Banque, la Direction devrait engager un dialogue immédiat avec le personnel, suite à cette réunion;
3. Le succès de la mise en oeuvre de la Feuille de route requiert une collaboration étroite entre des deux pays hôtes. En plus deux pays et la Banque, le GCC encourage la collaboration directe entre les deux gouvernements.
4. Le CCG a souligné que bien que la Feuille de route doit être approuvée par le Conseil des gouverneurs, c`est un document sujet à modification et qui doit être appliqué avec méthode et souplesse;
5. Le CCG reconnait le rôle primordial du Conseil d`administration et à cet égard, recommande à la Direction de préparer un plan de suivi et d`évaluation détaillé qui sera soumis à l`approbation du Conseil d`administration, avant la fin de l`année. Ce plan devra prévoir des rapports trimestriels et des rapports exceptionnels en cas de changement important dans la mise en oeuvre de la Feuille de route. sera et plus tard, soumis au Conseil des gouverneurs pour information;
6. Le CCG a recommandé à la Direction d`élaborer un budget complet pour examen par le Conseil d`administration avant la fin de l`année et la Feuille de route doit être révisée en conformité avec le budget approuvé.
7. Le plan de suivi et d`évaluation ainsi que le budget complet seront soumis au Conseil des Gouverneurs pour information au cours de l`Assemblée annuelle 2013 à Marrakech au Maroc;
8. le CCG a reconnu que la décision sur concernant le moment appropriée pour relocaliser le Département des opérations pour la Région Afrique de l`Ouest, relève de la Direction et non de la Feuille de route;
9. Le CCG a recommandé à la Direction d`accélérer la mise en oeuvre de la décentralisation.
10. Le CCG se félicite des assurances données par la Direction d`informer le Conseil d`administration en cas de changement dans le niveau de sécurité, y compris celui des nations Unies qui pourra avoir une incidence sur la mise en oeuvre la Feuille de route. A cet égard, le GCC a noté que le Plan de continuité des opérations de la Banque, tel qu`approuvé par le Conseil d`administration restera applicable et pourra avoir une incidence sur la mise oeuvre de la Feuille de route;
11. Le CCG a recommandé que, dans la mise en oeuvre de la Feuille de Route, la Direction devra exploiter au mieux le processus de la Décentralisation, pour déterminer le nombre d`effectif qui sera relocalisé pour chaque phase de la Feuille de route, en prenant en compte le nombre maximum du personnel qui retournera au siège, comme prévu dans la Feuille de route;
12. le CGG tient à remercier les autorités Tunisiennes pour avoir offert un environnement propice pour le personnel et leurs familles, qui a permis à la Banque de réaliser des opérations de manière optimale et effective.
13. le CCG tient à remercier également le Gouvernement et le peuple japonais pour leur hospitalité et exprime son admiration pour leur grand courage lors des tragiques évènements de Mars 2011.
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD,
C’est pour moi un honneur et un plaisir de m’adresser à vous, au moment où après onze réunions du Comité bipartite entre la BAD et mon pays et près d’une dizaine de réunions du CCG, nous examinons le projet de feuille pour le retour de la BAD à son siège à Abidjan.
A ce stade de mon propos, je voudrais solliciter votre indulgence, pour exprimer toute ma gratitude aux Autorités japonaises, pour l’hospitalité chaleureuse de sa vaillante population.
Aussi, voudrais-je saluer les membres du Conseil d’Administration, la haute Direction de la Banque, ainsi que l’ensemble du personnel, pour la qualité du travail accompli, afin de présenter, ce jour, une feuille de route détaillée, en consultation avec les autorités ivoiriennes, conformément à notre décision d’Arusha.
En cette circonstance, il me plait de renouveler les remerciements de mon pays aux autorités et au peuple tunisien, pour l’accueil réservé à notre prestigieuse Institution de financement du développement en Afrique, pendant la décennie difficile qu’a connue le pays hôte.
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs,
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD,
La Côte d’Ivoire se reconnaît partie prenante dans la préparation de la présente feuille de route. C’est pourquoi, elle entend accomplir ses responsabilités dans le respect des principes retenus par ladite feuille de route.
Ainsi, au chapitre de la jouissance des privilèges et immunités de la Banque en Côte d’Ivoire, le Gouvernement a déjà adopté le projet de loi portant ratification de l’Accord de siège révisé . L’examen dudit projet de loi est inscrit à l’agenda de la session parlementaire qui s’est ouverte le 03 octobre 2012 à Yamoussoukro. Sa ratification interviendra avant la fin d’année 2012.
Au titre des affaires juridiques pendantes entre la Banque et des tiers en Côte d’Ivoire, sans déroger à la norme de gouvernance requise, le Gouvernement ivoirien a décidé d’utiliser la technique de la novation par changement de débiteur, afin de mettre définitivement fin au litige entre la BAD et Ivoir’Café. Cette solution convenue avec les services juridiques de la Banque a été exécutée, il me revient, à cet instant, de vous transmettre, au nom du Gouvernement, l’acte juridique qui décharge définitivement la Banque de toute obligation dans cette affaire. En ce qui concerne le litige entre la Banque et la SCI Aniaman, il est l’objet d’une médiation actuellement. Le Gouvernement reste à l’écoute de la BAD et renouvelle à nouveau sa disponibilité pour toute initiative allant dans le sens du règlement définitif de ce contentieux.
S’agissant de la création des conditions du bien-être du personnel, tant au travail qu’à domicile, le Gouvernement a décidé de mettre à la disposition de la Banque un Immeuble de 26 étages à usage de bureaux de juin 2013 jusqu’à fin décembre 2015, à titre gracieux, dans le but d’alléger, pour la Banque, ses charges liées au processus du retour à son siège, à Abidjan. Pour l’accueil de la BAD, le Gouvernement a déjà consenti un effort financier de plus de 60 millions de dollar US pour la réhabilitation de l’Immeuble CCIA, le déménagement des services de l’Etat et la mise à disposition du site complémentaire sollicité par la BAD.
Dans cette même dynamique, je voudrais rassurer les honorables membres du Conseil Consultatif des Gouverneurs que tous les engagements pris en matière de mise à disposition de logements seront respectés. Ainsi, pour la mise à disposition des cinq cents (500) premiers logements, le Gouvernement vient de dégager les moyens nécessaires pour lever tout obstacle à la production de ces logements par des opérateurs privés.
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs,
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD,
Comme indiqué lors de notre dernière réunion à Arusha, je voudrais redire ici que « la Côte d’Ivoire n’a rien à cacher et ne cachera rien en matière de sécurité et rassure tout le monde que s’il existe des menaces, elles sont connues et circonscrites, puisque suivies au plus haut niveau par le Président de la République, lui-même ».
Au moment où se tient cette réunion, comment ne pas évoquer les problèmes que la Côte d’Ivoire a connus, ces derniers temps, au plan sécuritaire ?
Les forces de sécurité ivoiriennes ont eu à faire face à des attaques répétées de miliciens à la solde des partisans de l’ancien régime qui rêvent de reconquérir le pouvoir par la violence. Ces malheureux événements qui visent à créer une psychose d’insécurité ne sauraient faire oublier tous les efforts entrepris quotidiennement par le Gouvernement pour garantir à chaque citoyen et à tous ceux qui ont choisi de vivre en Côte d’Ivoire la quiétude et la paix. Et ce dans le respect total des libertés individuelles.
Je puis vous assurer que ces tentatives de déstabilisation qui sont les dernières convulsions d’une longue crise ont échoué. Elles ne peuvent en aucun cas aboutir tant l’aspiration du peuple ivoirien à la paix est profonde. De plus, des mesures sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire.
Dans ce cadre, le Conseil National de Sécurité, un organe d’orientation stratégique présidé par le Président de la République, vient d’adopter la Réforme du secteur de la Sécurité le 27 septembre 2012. Bien avant cette décision, le Conseil National de Sécurité avait créé l’Autorité unique pour achever le processus « Désarmement, Démobilisation et Réinsertion ». C’est une structure opérationnelle qui est dirigée par un ex-fonctionnaire de haut niveau du Système des Nations Unies.
Pour le renforcement de la sécurité des établissements pénitentiaires, et en vue d’éviter les évasions des prisonniers comme cela a pu se produire, une première vague de 2000 ex-combattants ont été recrutés.
La situation sécuritaire aux frontières Est et Ouest a été renforcée avec la fermeture de la frontière Ouest depuis le mois de juillet 2012 à l’initiative du Gouvernement Libérien et récemment de celle de l’Est avec le Ghana. Cette frontière vient d’être réouverte ce lundi 08 octobre 2012. Ces actions ont permis le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre les pays de la sous région. Ainsi, sont intervenues les arrestations de tous ceux qui ont perpétré les attaques du 13 août 2012 à la frontière Ouest et l’extradition d’acheteurs d’armes du côté du Ghana.
En outre, d’autres mesures ont été prises pour lutter contre le racket et réduire le nombre de barrages à 31 à Abidjan et 33 sur le reste du territoire national. La police militaire mène des opérations régulière sur le terrain pour démanteler les barrages illégaux.
Le Gouvernement travaille aussi à renforcer les capacités opérationnelles de mobilités, de transmission et d’armement des forces dans le respect de l’embargo des Nations Unies.
Tous ces efforts ont permis de réduire considérablement le taux de criminalité comme le montre l’évolution de la criminalité entre 2002 et 2012. C’est en partie sur la base de cette évolution favorable que le Président de la Banque Mondiale s’est rendu en Côte d’Ivoire au mois de septembre 2012, suivi quelques jours plus tard de l’Administrateur du PNUD. Il en résulte que la réunion de la reconstitution de l’IDA 16 se tiendra à Abidjan du 13 au 15 novembre 2012. C’est donc convaincu de la solidité et de l’irréversibilité du processus de paix dans mon pays, et rassuré par sa capacité à récréer un bon environnement de travail, que j’affirme que la BAD peut revenir en Côte d’Ivoire et y exercer ses activités en toute tranquillité.
La Côte d’Ivoire commence à récolter déjà les fruits du retour de la paix et de la sécurité : elle a atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE en juin dernier et le FMI vient de réviser la semaine dernière, à la hausse, le taux de croissance du PIB réel pour 2012 à 8,6%. Les investisseurs privés qui avaient déserté le pays, commencent, de nouveau, à y revenir par vagues.
Monsieur le Président du Conseil des Gouverneurs,
Honorables Gouverneurs,
Distingués membres du Conseil d’Administration,
Monsieur le Président du Groupe de la BAD
Votre appui est attendu. Il sera un atout supplémentaire à la fois pour la paix définitive en Côte d’Ivoire et le développement économique de la sous région. J’ai bon espoir que la résolution que nous prendrons ici à Tokyo va aller dans ce sens.
Je vous remercie.
Recommandations clés du CCG
1. Les échanges ont permis de dégager un consensus qui entérine la Feuille de route et sa transmission au Conseil des gouverneurs, pour examen au cours de l`Assemblée annuelle 2013 à Marrakech, au Maroc;
2. Etant donné que le personnel est essentiel dans le processus de retour des opérations de la Banque, la Direction devrait engager un dialogue immédiat avec le personnel, suite à cette réunion;
3. Le succès de la mise en oeuvre de la Feuille de route requiert une collaboration étroite entre des deux pays hôtes. En plus deux pays et la Banque, le GCC encourage la collaboration directe entre les deux gouvernements.
4. Le CCG a souligné que bien que la Feuille de route doit être approuvée par le Conseil des gouverneurs, c`est un document sujet à modification et qui doit être appliqué avec méthode et souplesse;
5. Le CCG reconnait le rôle primordial du Conseil d`administration et à cet égard, recommande à la Direction de préparer un plan de suivi et d`évaluation détaillé qui sera soumis à l`approbation du Conseil d`administration, avant la fin de l`année. Ce plan devra prévoir des rapports trimestriels et des rapports exceptionnels en cas de changement important dans la mise en oeuvre de la Feuille de route. sera et plus tard, soumis au Conseil des gouverneurs pour information;
6. Le CCG a recommandé à la Direction d`élaborer un budget complet pour examen par le Conseil d`administration avant la fin de l`année et la Feuille de route doit être révisée en conformité avec le budget approuvé.
7. Le plan de suivi et d`évaluation ainsi que le budget complet seront soumis au Conseil des Gouverneurs pour information au cours de l`Assemblée annuelle 2013 à Marrakech au Maroc;
8. le CCG a reconnu que la décision sur concernant le moment appropriée pour relocaliser le Département des opérations pour la Région Afrique de l`Ouest, relève de la Direction et non de la Feuille de route;
9. Le CCG a recommandé à la Direction d`accélérer la mise en oeuvre de la décentralisation.
10. Le CCG se félicite des assurances données par la Direction d`informer le Conseil d`administration en cas de changement dans le niveau de sécurité, y compris celui des nations Unies qui pourra avoir une incidence sur la mise en oeuvre la Feuille de route. A cet égard, le GCC a noté que le Plan de continuité des opérations de la Banque, tel qu`approuvé par le Conseil d`administration restera applicable et pourra avoir une incidence sur la mise oeuvre de la Feuille de route;
11. Le CCG a recommandé que, dans la mise en oeuvre de la Feuille de Route, la Direction devra exploiter au mieux le processus de la Décentralisation, pour déterminer le nombre d`effectif qui sera relocalisé pour chaque phase de la Feuille de route, en prenant en compte le nombre maximum du personnel qui retournera au siège, comme prévu dans la Feuille de route;
12. le CGG tient à remercier les autorités Tunisiennes pour avoir offert un environnement propice pour le personnel et leurs familles, qui a permis à la Banque de réaliser des opérations de manière optimale et effective.
13. le CCG tient à remercier également le Gouvernement et le peuple japonais pour leur hospitalité et exprime son admiration pour leur grand courage lors des tragiques évènements de Mars 2011.