En acceptant d’augmenter le salaire des dockers, les autorités ivoiriennes ont donné une grande chance à la stabilité sociale dans nos ports.
Ces dernières années, les activités des ports d’Abidjan et de San Pedro ont été beaucoup perturbées par des mouvements de grèves de dockers. Toutes les négociations qu’il y a eu entre les autorités portuaires et la main d’œuvre pour ramener la stabilité avaient pratiquement échoué. La raison, ils exigeaient la satisfaction de leur principale revendication qui est la revalorisation du taux horaire de base. En bon connaisseur du dossier, le Syndicat des Entreprises de manutention des ports ivoiriens (Sempa), employeur des dockers de Côte d’Ivoire, qui voulait une fois pour toutes finir avec ces grèves intempestives dans les zones portuaires, et contribuer à l’apaisement dans lesdits milieux, a engagé des discussions franches avec le gouvernement en vue de lever le blocus de la revalorisation du taux horaire de base des dockers. Mohamed Mourad, Directeur général du Sempa et son équipe ont alors réuni tous les acteurs du secteur des activités du docker au tour d’une même table pour débattre de la question. A Yamoussoukro où a eu lieu le séminaire organisé à cet effet, et après plusieurs interventions, généralement orientées par le souci d’instaurer une accalmie totale dans les zones portuaires, les discussions ont fini par aboutir. IL s’agit de liée la décision de l’augmentation du salaire de base des dockers. Ce qui n’avait pas été possible pendant ces cinq dernières années. Autant cette nouvelle a créé la joie chez les dockers, elle a été également accueillie favorablement par l’opinion, qui croit que le Gouvernement vient de donner une chance à la paix dans les zones portuaires. En tout cas, par pure logique, plus rien venant des dockers ne devrait désormais justifier les perturbations systématiques des opérations maritimes et portuaires.
Chapeau à Mourad
Il faut avoir le courage de le dire tout net. Le Directeur général du Sempa a réussi le pari de réunir les dockers et les autorités au tour d’une même table dans le cadre d’un séminaire qui a décroché le palme d’or. L’échec des discussions entre ces deux entités auquel l’opinion a fini par être habitué n’était pas cette foi-ci au rendez-vous de Yamoussoukro. Et pourtant, ils sont nombreux ceux qui ne vendaient pas cher sa peau quand il prenait les rênes du Sempa. Sa capacité à ramener le calme au sein de la famille d’ouvriers dockers était mise en doute par plusieurs. Surtout que cette famille a été le théâtre de violents affrontements d’intensité comparables à des combats de guerre. Les dockers faisaient peur quand Mourad prenait la responsabilité de les conduire. Mais, là où certains allaient passer leur temps à se protéger et abandonner les dockers à leur propre sort, le collaborateur du président de la Federmar Yssouf Fadika a tout de suite engagé une politique d’ouverture faite essentiellement sur la base de la communication rapprochée. Il a établi un contact direct avec ses employés et organisé plusieurs rencontres avec eux. En fin stratège et grand homme de communication, il a su déceler le vrai problème qui oppose le Sempa à ses agents. Sans accroc et sans bruit, il a aujourd’hui réglé le problème de salaire des dockers qu’il y a cinq, personne ne pouvait songer à son dénouement. Chapeau à Mourad tout simplement
Yann Inès
Ces dernières années, les activités des ports d’Abidjan et de San Pedro ont été beaucoup perturbées par des mouvements de grèves de dockers. Toutes les négociations qu’il y a eu entre les autorités portuaires et la main d’œuvre pour ramener la stabilité avaient pratiquement échoué. La raison, ils exigeaient la satisfaction de leur principale revendication qui est la revalorisation du taux horaire de base. En bon connaisseur du dossier, le Syndicat des Entreprises de manutention des ports ivoiriens (Sempa), employeur des dockers de Côte d’Ivoire, qui voulait une fois pour toutes finir avec ces grèves intempestives dans les zones portuaires, et contribuer à l’apaisement dans lesdits milieux, a engagé des discussions franches avec le gouvernement en vue de lever le blocus de la revalorisation du taux horaire de base des dockers. Mohamed Mourad, Directeur général du Sempa et son équipe ont alors réuni tous les acteurs du secteur des activités du docker au tour d’une même table pour débattre de la question. A Yamoussoukro où a eu lieu le séminaire organisé à cet effet, et après plusieurs interventions, généralement orientées par le souci d’instaurer une accalmie totale dans les zones portuaires, les discussions ont fini par aboutir. IL s’agit de liée la décision de l’augmentation du salaire de base des dockers. Ce qui n’avait pas été possible pendant ces cinq dernières années. Autant cette nouvelle a créé la joie chez les dockers, elle a été également accueillie favorablement par l’opinion, qui croit que le Gouvernement vient de donner une chance à la paix dans les zones portuaires. En tout cas, par pure logique, plus rien venant des dockers ne devrait désormais justifier les perturbations systématiques des opérations maritimes et portuaires.
Chapeau à Mourad
Il faut avoir le courage de le dire tout net. Le Directeur général du Sempa a réussi le pari de réunir les dockers et les autorités au tour d’une même table dans le cadre d’un séminaire qui a décroché le palme d’or. L’échec des discussions entre ces deux entités auquel l’opinion a fini par être habitué n’était pas cette foi-ci au rendez-vous de Yamoussoukro. Et pourtant, ils sont nombreux ceux qui ne vendaient pas cher sa peau quand il prenait les rênes du Sempa. Sa capacité à ramener le calme au sein de la famille d’ouvriers dockers était mise en doute par plusieurs. Surtout que cette famille a été le théâtre de violents affrontements d’intensité comparables à des combats de guerre. Les dockers faisaient peur quand Mourad prenait la responsabilité de les conduire. Mais, là où certains allaient passer leur temps à se protéger et abandonner les dockers à leur propre sort, le collaborateur du président de la Federmar Yssouf Fadika a tout de suite engagé une politique d’ouverture faite essentiellement sur la base de la communication rapprochée. Il a établi un contact direct avec ses employés et organisé plusieurs rencontres avec eux. En fin stratège et grand homme de communication, il a su déceler le vrai problème qui oppose le Sempa à ses agents. Sans accroc et sans bruit, il a aujourd’hui réglé le problème de salaire des dockers qu’il y a cinq, personne ne pouvait songer à son dénouement. Chapeau à Mourad tout simplement
Yann Inès