Le lundi 15 octobre 2012, la Direction du Fpi a appris avec consternation - par voie de presse - que les forces de sécurité ont été attaquées (à nouveau) - dans la nuit du dimanche au lundi - à Bonoua et à Yopougon (Central thermique d’Azito) par des individus lourdement armés qui seraient « des soldats de notre armée ». Selon le ministre délégué à la Défense, M. Paul Koffi Koffi, «…ces attaques n'ont pas fait de victimes dans les rangs de l'armée, même s'il est vrai que les installations de la centrale thermique d'Azito ont été sérieusement endommagées… ». Deux mois avant cette énième poussée de violence, le lundi 6 août 2012, le camp militaire d’Akouédo a été attaqué par des individus – à ce jour - non identifiés lourdement armés. Selon le porte-parole du ministre de la Défense, « l’attaque du 1er Bataillon d’Infanterie d’Akouédo a fait 7 morts, 5 blessés et d’importants dégâts matériels… ». La veille, dans la nuit du 4 au 5 août 2012, deux attaques similaires avaient eu pour cibles un commissariat de police et un poste de contrôle militaire à Yopougon, à l’autre bout de la ville d’Abidjan, faisant au total 5 morts et plusieurs blessés. Le jeudi 20 septembre 2012 « deux (2) commissariats à Port-Bouët et une (1) brigade de gendarmerie à Vridi ont été attaqués presque simultanément par des individus – à ce jour - non identifiés ». Selon la presse, si ces attaques n’ont fait aucun mort ou blessé, « il reste que des armes et munitions ont été emportées par les assaillants, qui se sont volatilisés avant l’arrivée des renforts de l’armée ». Le lendemain, alors que l’on pensait à un acte isolé - perpétré la veille et vite circonscrit par les forces de l’ordre - l'on a appris que la ville frontière ivoirienne de Noé « a été attaquée dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 septembre 2012 et, au total, 7 personnes ont perdu la vie, suite à cette nouvelle poussée violence ». La Direction du Fpi, profondément choquée et indignée par ces attaques armées à répétition, condamne avec la plus grande fermeté cette autre vague de violence qui en ajoute au climat d’insécurité généralisée qu’elle n’a eu de cesse de dénoncer depuis 2011. Au nom du Front Populaire Ivoirien, la Direction du Parti exhorte le Gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires, afin de garantir la sécurité des biens et des personnes vivant en Côte d’Ivoire, à défaut de pouvoir leur procurer la santé économique à laquelle elles ont légitimement droit. C’est un minimum que notre pays attend depuis le 11 avril 2011.
Fait à Abidjan, le 16 Octobre 2012
Le Secrétaire Général et Porte-parole
Dr Kodjo Richard
Fait à Abidjan, le 16 Octobre 2012
Le Secrétaire Général et Porte-parole
Dr Kodjo Richard