Récemment, nous avons lu dans les colonnes du quotidien Le Nouveau Réveil, n°3199 du mercredi 26 septembre 2012, les déclarations de Monsieur Yéboua Cévérin, député de la circonscription Assuéfry-Transua au sujet de l’engagement de toutes les populations dudit département aux côtés de Monsieur KOBENAN Kouassi Adjoumani, actuel ministre de la production animale et des ressources halieutiques, député, Président du Conseil Général de Tanda et certainement candidat aux prochaines élections régionales pour le Gontougo. Bien sûr, les politiciens sont ce qu’ils sont avec leurs bulles de communication et les sujets creux auxquels ils soumettent les consciences de la population ; mais non seulement nous trouvons prématuré l’idée d’une adhésion massive de notre circonscription aux côtés dudit ministre, président de conseil général et député, nous pensons, en tant que cadres de cette circonscription, que l’Etat fasse le bilan des conseils généraux avec les audits en cours pour avoir une visibilité sur l’adéquation du profil des candidats qui seront en lice mais surtout, sur la probité de ceux qui ont l’occasion de manipuler les deniers publics et dont les ardoises sont loin d’être clairs au sens d’un compte-rendu irréprochable. Et pour cause…
D’aucuns diront que ce sont des détails et que le diable se trouve dans le détail. Certes. Mais quand notre heureux député évite justement les détails pour nous mener globalement, péremptoirement sans sommation, de façon univoque sans concertation préalable et de façon virtuelle aussi d’ailleurs à un soutien sans calcul à la candidature de Monsieur Adjoumani, nous jugeons qu’il y a précipitation et nous ne saurons nous accommoder avec une telle façon de nous représenter et de parler en notre nom et pour notre compte. C’est un peu présomptueux de la part de notre heureux député et c’est fâcheux pour notre conscience de citoyens pensant et en pleine possessions des facultés de jugement, de liberté d’action.
Par ailleurs, nous aurions été heureux comme l’est d’ailleurs notre fameux député, qu’il égrène pour les mémoires de simples citoyens les prouesses du futur candidat Adjoumani en matière de gestion. Nous aurions par exemple été tolérants sur une grande partie de sa gestion pour ne retenir que celle du Conseil Général de Tanda. Ne serait-ce que celle-là. Notre intérêt pour le Conseil Général est qu’il ressemble bien au futur Conseil Régional. Tout simple. Là-dessus, au moins deux faits publics ou si notre heureux député s’accommoderait du terme "allégations" sont à charge contre Monsieur Adjoumani. Il s’agit d’un tract distribué en début décembre 2011 qui allègue justement que Monsieur Adjoumani est un « mégalomane, bricoleur en gestion, voleur en réalité ». Pour les auteurs de ce billet, la gestion de Monsieur Adjoumani est loin du compte et il lui est reproché d’avoir gardé par devers lui environ 2 milliards 372 millions de francs CFA.
Des semaines plus tard soit en janvier 2012, un quotidien ivoirien, Notre Voie, a mené une enquête et a mis au gout du jour le peu de délicatesse qui a caractérisé toute la gestion de Monsieur Adjoumani. Que ce soit pour le tract ou pour l’article de journal, Monsieur Adjoumani n’a jamais eu le courage de répondre aux allégations. Que faut-il en conclure ? Simplement que les politiciens aiment les bulles de communication mais quand ils restent muets sur des sujets de cette nature, c’est que la bulle est cassée. C’est pourquoi nous interpellons notre heureux député pour qu’il profite du parrainage que lui offre Monsieur Adjoumani - puisque de toute évidence il en a grand besoin pour le néophyte qu’il est en politique - mais qu’il s’abstienne pour l’heure de nous engager comme des m… de Panurge aux côtés de Monsieur Adjoumani pour qui nous nous donnerons le temps et l’occasion de voir les résultats des audits promis par l’Etat avant de nous engager à ses côtés. Tout compte fait, ni Monsieur Adjoumani, ni notre heureux député ne pourront nous montrer une réalisation faite dans le département d’Assuéfry/Transua. Nos besoins sont restés énormes en termes d’infrastructures, les routes en piteux état, les écoles sous-équipées, les centres de santé insuffisants, enclavement total des deux villes Assuéfry et Transua, etc.
Il est aussi utile de rappeler au député Yéboua Cévérin et à son parrain Monsieur Adjoumani qu’un député reste une seule voix en démocratie. Cela est valable pour les votes au Parlement et pour les joutes électorales en dehors du Parlement. Que tous les élus du Gontougo soient acquis à la "cause" de Monsieur Adjoumani, la question est loin de là. La région est une collectivité décentralisée "nouvelle" en Côte d’Ivoire certes ; mais le mode par lequel le conseil régional sera institué n’est pas nouveau. C’est le scrutin démocratique. Notre pays lutte depuis des décennies pour faire prévaloir cette forme de gouvernance politique. Et ce n’est pas à l’occasion des régionales que nous allons y déroger. Or des déclarations péremptoires du genre de celles du député Yéboua portent à le faire croire. Ce sont celles de personnes qui fonctionnent dans leurs têtes à la manière des oppresseurs de consciences qui veulent penser à la place des autres, régenter tout. Elle est lointaine pour nous cette époque où les diktats de personnages s’imposent d’office au reste de leurs concitoyens. Un député n’a pas autant de pouvoirs et la fonction est suffisamment sérieuse pour que l’honorable Yéboua Cévérin en ignore les limites. Pour nous cadres du Gontougo et de la circonscription Assuéfry-Transua, il est hors de question qu’un élu sensé nous représenter au Parlement s’adjuge aussi notre droit d’électeur et prétende que pour telle élection ou telle autre, toute la circonscription est acquise pour Monsieur Untel.
Prao Koffi jean
Porte-parole du Collectif T.T.P.A pour le Département de Transua
ttpoass@yahoo.com
D’aucuns diront que ce sont des détails et que le diable se trouve dans le détail. Certes. Mais quand notre heureux député évite justement les détails pour nous mener globalement, péremptoirement sans sommation, de façon univoque sans concertation préalable et de façon virtuelle aussi d’ailleurs à un soutien sans calcul à la candidature de Monsieur Adjoumani, nous jugeons qu’il y a précipitation et nous ne saurons nous accommoder avec une telle façon de nous représenter et de parler en notre nom et pour notre compte. C’est un peu présomptueux de la part de notre heureux député et c’est fâcheux pour notre conscience de citoyens pensant et en pleine possessions des facultés de jugement, de liberté d’action.
Par ailleurs, nous aurions été heureux comme l’est d’ailleurs notre fameux député, qu’il égrène pour les mémoires de simples citoyens les prouesses du futur candidat Adjoumani en matière de gestion. Nous aurions par exemple été tolérants sur une grande partie de sa gestion pour ne retenir que celle du Conseil Général de Tanda. Ne serait-ce que celle-là. Notre intérêt pour le Conseil Général est qu’il ressemble bien au futur Conseil Régional. Tout simple. Là-dessus, au moins deux faits publics ou si notre heureux député s’accommoderait du terme "allégations" sont à charge contre Monsieur Adjoumani. Il s’agit d’un tract distribué en début décembre 2011 qui allègue justement que Monsieur Adjoumani est un « mégalomane, bricoleur en gestion, voleur en réalité ». Pour les auteurs de ce billet, la gestion de Monsieur Adjoumani est loin du compte et il lui est reproché d’avoir gardé par devers lui environ 2 milliards 372 millions de francs CFA.
Des semaines plus tard soit en janvier 2012, un quotidien ivoirien, Notre Voie, a mené une enquête et a mis au gout du jour le peu de délicatesse qui a caractérisé toute la gestion de Monsieur Adjoumani. Que ce soit pour le tract ou pour l’article de journal, Monsieur Adjoumani n’a jamais eu le courage de répondre aux allégations. Que faut-il en conclure ? Simplement que les politiciens aiment les bulles de communication mais quand ils restent muets sur des sujets de cette nature, c’est que la bulle est cassée. C’est pourquoi nous interpellons notre heureux député pour qu’il profite du parrainage que lui offre Monsieur Adjoumani - puisque de toute évidence il en a grand besoin pour le néophyte qu’il est en politique - mais qu’il s’abstienne pour l’heure de nous engager comme des m… de Panurge aux côtés de Monsieur Adjoumani pour qui nous nous donnerons le temps et l’occasion de voir les résultats des audits promis par l’Etat avant de nous engager à ses côtés. Tout compte fait, ni Monsieur Adjoumani, ni notre heureux député ne pourront nous montrer une réalisation faite dans le département d’Assuéfry/Transua. Nos besoins sont restés énormes en termes d’infrastructures, les routes en piteux état, les écoles sous-équipées, les centres de santé insuffisants, enclavement total des deux villes Assuéfry et Transua, etc.
Il est aussi utile de rappeler au député Yéboua Cévérin et à son parrain Monsieur Adjoumani qu’un député reste une seule voix en démocratie. Cela est valable pour les votes au Parlement et pour les joutes électorales en dehors du Parlement. Que tous les élus du Gontougo soient acquis à la "cause" de Monsieur Adjoumani, la question est loin de là. La région est une collectivité décentralisée "nouvelle" en Côte d’Ivoire certes ; mais le mode par lequel le conseil régional sera institué n’est pas nouveau. C’est le scrutin démocratique. Notre pays lutte depuis des décennies pour faire prévaloir cette forme de gouvernance politique. Et ce n’est pas à l’occasion des régionales que nous allons y déroger. Or des déclarations péremptoires du genre de celles du député Yéboua portent à le faire croire. Ce sont celles de personnes qui fonctionnent dans leurs têtes à la manière des oppresseurs de consciences qui veulent penser à la place des autres, régenter tout. Elle est lointaine pour nous cette époque où les diktats de personnages s’imposent d’office au reste de leurs concitoyens. Un député n’a pas autant de pouvoirs et la fonction est suffisamment sérieuse pour que l’honorable Yéboua Cévérin en ignore les limites. Pour nous cadres du Gontougo et de la circonscription Assuéfry-Transua, il est hors de question qu’un élu sensé nous représenter au Parlement s’adjuge aussi notre droit d’électeur et prétende que pour telle élection ou telle autre, toute la circonscription est acquise pour Monsieur Untel.
Prao Koffi jean
Porte-parole du Collectif T.T.P.A pour le Département de Transua
ttpoass@yahoo.com