A quand le retour de Kader Kéita sur les pelouses? Cela fait plusieurs semaines que l’international ivoirien n’a plus joué avec Al Saad. Une vive tension règne même entre les deux parties. Où se trouve le joueur et que fait-il présentement? LE MATCH L’hebdo tient le bout de la mèche et prolonge le débat sur l’avenir du fantasque milieu des Eléphants. En pleine négociation avec ses dirigeants, l’Ivoirien de 31 ans garde toujours le pied sur le ballon.
La presse sportive, qui scrute les performances des professionnels ivoiriens, a vu ces derniers mois sa liste biaisée par l’absence d’un joueur, et non des moindres. Il s’agit de Kader Kéita. Le milieu sortant d’Al Saad (Qatar) est au repos forcé depuis l’entame de la saison. Les rumeurs ont vite fait d’annoncer que Popito a été viré de son club. C’est le 08 septembre dernier, lors de la manche aller des éliminatoires de la CAN 2013 (contre le Sénégal: 4-2) que l’ex-Lillois a fait sa dernière apparition en compétition officielle. A court de forme, il n’avait disputé qu’une seule mi-temps. Si généralement, l’ancien feu follet de l’Olympique Lyonnais rayonne d’explosivité au Stade Félix Houphouët-Boigny, de ce dernier passage à Abidjan, on ne retiendra que son altercation avec un journaliste, au soir de la rencontre. L’un mis dans l’autre, les commentaires allèrent bon train au sujet de Popito, portant notamment sur la suite de sa carrière. A la faveur de la manche retour au Sénégal, Sabri Lamouchi, en se privant des services de l’ancien Aiglon, a apporté davantage d’eau au moulin des pessimistes. Kader se retrouve absent, là où d’autres joueurs pourtant en manque de compétition, comme Tiéné Siaka et Kolo Touré, étaient sur la liste des 24 convoqués, disputant même le match jusqu’à l’interruption à la 71è minute. Depuis, le milieu de terrain ne cesse de susciter des interrogations, sans réponse. Mais, de fil en aiguille, nous avons pu percer le mystère qui plane ces derniers mois sur la carrière du facétieux footballeur. La première des choses, c’est que Kader n’a pas encore officiellement quitté Al Saad. Loin de là. En revanche, l’enfant de Gagnoa est en pleine négociation, soit pour réintégrer le groupe, soit pour un transfert. En attendant, l’international ivoirien s’est installé à Dubaï. Il s’est attaché les services d’un entraîneur personnel, question de garder la forme. Comme quoi, le dribbleur fou des Eléphants, qui dit nourrir des regrets pour le dernier clash avec Guillaume Vergès, n’a pas encore renoncé à la compétition. Mais combien de temps va encore durer cet intermède quasi sabbatique? A deux mois de la CAN, la question se pose avec d’autant plus d’acuité que Popito est l’un des cadres de la sélection. Kader est-il fini? Non, répond Jean-Baptiste Béhi, Journaliste à Fraternité-Matin. «Kader est un joueur talentueux, rappelle l’illustre confère. Ses qualités sont toujours intactes. Le problème, c’est que très souvent, il ne fait pas la part des choses. Le football a ses exigences. Il faut en particulier une hygiène sportive. Actuellement, Kader est en difficulté avec son club. Il est en train de négocier. Je pense qu’il va rebondir. En sélection, Sabri Lamouchi compte toujours sur lui. S’il ne l’a pas appelé pour le dernier match contre le Sénégal, c’est parce qu’il est en baisse de forme». En sélection, on le sait, Kader a toujours tiré son épingle du jeu. Sa combativité et sa capacité de pénétration sont des atouts qui lui permettent souvent de faire la différence. Sa présence en Afrique du Sud constituerait, sans aucun doute, un plus pour les Eléphants. A l’antipode de cette analyse, Antoine Mahan du quotidien Le Sport argumente. Pour lui, comme pour d’autres observateurs, Kader semble relever désormais du passé. «Il a fait ses preuves en sélection. Il faut qu’il prenne ses responsabilités afin de céder la place aux jeunes. Je ne veux pas citer de noms, mais il y a des joueurs pour le remplacer valablement». Kader serait-il atteint par la limite d’âge? Pas du tout, précise notre interlocuteur, prenant l’exemple de Zokora Didier et de Didier Drogba, d’autres trentenaires, qui continuent de défendre les couleurs nationales. Rejoignant Jean-Baptiste Béhi, il estime plutôt que le problème Kader vient avant tout de son hygiène de vie. L’histoire de Kader Kéita est d’autant plus cocasse qu’elle se passe avec Al Saad, le club de ses débuts au Qatar. Après son départ en France (Lille et Lyon), il en avait gardé des souvenirs intarissables. Ainsi, en porte-à-faux à l’époque avec Lyon, Popito s’était opposé au rachat de son contrat par le club qatari. Pour lui, il n’était point question que ce club à lui si cher donne de l’argent à des Lyonnais «peu courtois» (dixit). Deux ans plus tard, dans la foulée d’une pige à Galatasaray (Turquie), le revoilà au point de départ. Cette fois, l’aventure de Doha pourrait bien laisser de mauvais souvenirs à Popito. Lisez la suite de cet article dans le magazine LE MATCH, disponible dans les kiosques à journaux…
Par Martial Galé Coll. Erico Séry
La presse sportive, qui scrute les performances des professionnels ivoiriens, a vu ces derniers mois sa liste biaisée par l’absence d’un joueur, et non des moindres. Il s’agit de Kader Kéita. Le milieu sortant d’Al Saad (Qatar) est au repos forcé depuis l’entame de la saison. Les rumeurs ont vite fait d’annoncer que Popito a été viré de son club. C’est le 08 septembre dernier, lors de la manche aller des éliminatoires de la CAN 2013 (contre le Sénégal: 4-2) que l’ex-Lillois a fait sa dernière apparition en compétition officielle. A court de forme, il n’avait disputé qu’une seule mi-temps. Si généralement, l’ancien feu follet de l’Olympique Lyonnais rayonne d’explosivité au Stade Félix Houphouët-Boigny, de ce dernier passage à Abidjan, on ne retiendra que son altercation avec un journaliste, au soir de la rencontre. L’un mis dans l’autre, les commentaires allèrent bon train au sujet de Popito, portant notamment sur la suite de sa carrière. A la faveur de la manche retour au Sénégal, Sabri Lamouchi, en se privant des services de l’ancien Aiglon, a apporté davantage d’eau au moulin des pessimistes. Kader se retrouve absent, là où d’autres joueurs pourtant en manque de compétition, comme Tiéné Siaka et Kolo Touré, étaient sur la liste des 24 convoqués, disputant même le match jusqu’à l’interruption à la 71è minute. Depuis, le milieu de terrain ne cesse de susciter des interrogations, sans réponse. Mais, de fil en aiguille, nous avons pu percer le mystère qui plane ces derniers mois sur la carrière du facétieux footballeur. La première des choses, c’est que Kader n’a pas encore officiellement quitté Al Saad. Loin de là. En revanche, l’enfant de Gagnoa est en pleine négociation, soit pour réintégrer le groupe, soit pour un transfert. En attendant, l’international ivoirien s’est installé à Dubaï. Il s’est attaché les services d’un entraîneur personnel, question de garder la forme. Comme quoi, le dribbleur fou des Eléphants, qui dit nourrir des regrets pour le dernier clash avec Guillaume Vergès, n’a pas encore renoncé à la compétition. Mais combien de temps va encore durer cet intermède quasi sabbatique? A deux mois de la CAN, la question se pose avec d’autant plus d’acuité que Popito est l’un des cadres de la sélection. Kader est-il fini? Non, répond Jean-Baptiste Béhi, Journaliste à Fraternité-Matin. «Kader est un joueur talentueux, rappelle l’illustre confère. Ses qualités sont toujours intactes. Le problème, c’est que très souvent, il ne fait pas la part des choses. Le football a ses exigences. Il faut en particulier une hygiène sportive. Actuellement, Kader est en difficulté avec son club. Il est en train de négocier. Je pense qu’il va rebondir. En sélection, Sabri Lamouchi compte toujours sur lui. S’il ne l’a pas appelé pour le dernier match contre le Sénégal, c’est parce qu’il est en baisse de forme». En sélection, on le sait, Kader a toujours tiré son épingle du jeu. Sa combativité et sa capacité de pénétration sont des atouts qui lui permettent souvent de faire la différence. Sa présence en Afrique du Sud constituerait, sans aucun doute, un plus pour les Eléphants. A l’antipode de cette analyse, Antoine Mahan du quotidien Le Sport argumente. Pour lui, comme pour d’autres observateurs, Kader semble relever désormais du passé. «Il a fait ses preuves en sélection. Il faut qu’il prenne ses responsabilités afin de céder la place aux jeunes. Je ne veux pas citer de noms, mais il y a des joueurs pour le remplacer valablement». Kader serait-il atteint par la limite d’âge? Pas du tout, précise notre interlocuteur, prenant l’exemple de Zokora Didier et de Didier Drogba, d’autres trentenaires, qui continuent de défendre les couleurs nationales. Rejoignant Jean-Baptiste Béhi, il estime plutôt que le problème Kader vient avant tout de son hygiène de vie. L’histoire de Kader Kéita est d’autant plus cocasse qu’elle se passe avec Al Saad, le club de ses débuts au Qatar. Après son départ en France (Lille et Lyon), il en avait gardé des souvenirs intarissables. Ainsi, en porte-à-faux à l’époque avec Lyon, Popito s’était opposé au rachat de son contrat par le club qatari. Pour lui, il n’était point question que ce club à lui si cher donne de l’argent à des Lyonnais «peu courtois» (dixit). Deux ans plus tard, dans la foulée d’une pige à Galatasaray (Turquie), le revoilà au point de départ. Cette fois, l’aventure de Doha pourrait bien laisser de mauvais souvenirs à Popito. Lisez la suite de cet article dans le magazine LE MATCH, disponible dans les kiosques à journaux…
Par Martial Galé Coll. Erico Séry
